Graves & Cernès

Martillac

- Tederic Merger


 

Au centre du bourg, un nouvel ensemble / Au centre deu borg, un navèth quartièr / Aou centre dou bourg, un navèth quartièr


Non, a dreta, ne son pas los Pirenèus, sonque crumàs.

Nouvelles bâtisses à Martillac - détail

E que pensar d’aquesta arquitectura tant classica, neo-bordalesa ?
Jo qu’aimi l’integracion a l’existent, l’arrespecte de l’estile locau, mès ací, benlèu qu’es tròp.
Qu’aimerí mei de vasconitat (ací, non n’i a briga) e de modernitat (hriestas granas, acèr, bòi...).
E soi influençat per la revista "Le Festin" damb los sons reportatges d’ostaus d’avans-guarda ?


 

Grans de sau

  • Il me semble qu’il y a de manière générale dans toute la communauté de communes dite de Montesquieu un trop-plein d’action publique.
    Cela peut paraître étrange comme doléance mais j’ai l’impression que tout est géré au fond dans une optique de ville, anticipant au fond l’intégration dans la CUB.
    Disons que parfois, cela me parait assez disproportionné eu égard à ce qu’est le pays de La Brède qui me semble quand même avant tout rural.
    Et cela est en contradiction avec une nécessaire redensification de Bordeaux et de ses alentours immédiats.

    Pour ce qui est du style néo-bordelais, il ne faut pas se plaindre je pense, une ville comme Toulouse gagnerait par exemple à voir ses villes satellites faire dans le néo-toulousain.
    Or ça n’existe pas vraiment.
    Maintenant, on ne peut pas dire que ce soit génial que ce néo-bordelais, ça fait un peu toc, genre "Marne-en-Vignoble".
    Au moins, cela ne défigure rien.
    En tout cas, c’est assez typique de la communauté de communes, car on retrouve les mêmes constructions à Léognan ou La Brède.
    Disons que ça fonctionne un peu sur le rêve bordelais pour classes moyennes : on croirait posséder son chai.
    C’est l’image de Bordeaux qui permet ça.

  • Vertat qui la revista "Le Festin" ei un encantèr !
    Non sei pas està’m d’arremarcar qui, soventes còps, lo Peiregòrd denota en l’ensems : mensh de vasconitat e d’anadas 30, mei de vielhas pèiras e de bèths castèths.
    "Le Festin" que poderé estar avantatjosament ua revista de Gasconha.

    Réponse de Gasconha.com :
    Mais "Le Festin" a le souci existentiel de représenter dans chacun de ses numéros chacun des départements de "l’Aquicinquie", comme tous les médias qui sont peu ou prou dans l’orbite du Conseil Régional d’Aquitaine.

    La revue "Gascogne" a/avait un modèle économique différent, mais probablement fragile.
    Elle peut/pouvait aussi faire aimer la "vasconitat".
    Mais survivra-t-elle à la disparition de son fondateur Robert Castagnon ?


  • Je ne comprends pas bien le "trop-plein d’action publique" dont tu parles, Vincent.
    La "Communauté de communes dite de Montesquieu" est bien une zone rurale, remarquable par son paysage varié (vignes, prés, pignadas, forêts mixtes feuillus...).
    On comprend que Montesquieu y soit resté si attaché !
    Mais maintenant, cette "terre gasque" subit l’urbanisation bordelaise.
    Je suis d’accord, il aurait fallu l’éviter, mais tout le monde (Etat, Région, communes...) a laissé faire, et continue de laisser faire, malgré les discours appelant, depuis quelques années, à arrêter l’expansion urbaine.
    La Brède ressemble à une banlieue lointaine de New York (enfin, telle que je me les imagine...).
    On prend son 4x4 le dimanche matin pour aller chercher son pain dans une nouvelle boulangerie avec parking, hors du centre...
    Malgré ça, le paysage garde de beaux restes. Il parle encore gascon, d’une certaine manière, et même lorsqu’il s’urbanise.
    Et le pays respire toujours une certaine douceur de vivre.

  • J’entendais par là une certaine main-mise excessive du territoire par l’action publique, parfois dans des zones restées fortement campagnardes.
    Plus prosaïquement, des trottoirs, des ronds-points, des zones commerciales, ...
    Je ne peux m’empêcher d’y voir le bras armé de la métropolisation.
    Or, il me semble que le but d’une telle intercommunnalité, plutôt que de servir de satellite à Bordeaux, serait bien plus de développer un monde autonome autour de La Brède et de ses services. Probablement que cela est illusoire.

  • Nous sommes bien d’accord sur la politique souhaitable : un développement auto-centré, et non une "banleguizacion" (néologisme gascon !).
    Je ne crois pas que ce soit aussi clair pour les édiles de la Communauté de Montesquieu, même si certains affirment parfois ou souvent qu’ils veulent garder le "côté village" de leur commune.
    En fait, quand une grande surface propose de s’implanter, j’ai l’impression qu’on lui déplie le tapis rouge.
    Quant aux nouveux lotissements, j’ignore si il y a de la part des élus une résistance. Dans ce cas, elle est récente et sporadique !
    La Brède avait il y a deux ou trois ans un méga-projet d’arènes-centre commercial-centre d’affaires, en sortie d’autoroute, et bien sûr non desservi par le chemin de fer. Je serais curieux de savoir où ça en est.

    Si on appliquait ici la politique de restriction de l’urbanisation aux zones desservies par les transports en commun qui commence à s’appliquer ailleurs (région nantaise...), seules les zones proches des gares seraient urbanisables, à Cadaujac, Saint-Médard-d’Eyrans, Beautiran, Castres.


Un gran de sau ?

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