Còr de Comenge Pyrénées

Sepx

Toponyme énigmatique dont les attestations anciennes seraient : Seigs, Seizs, Sedz/Setz, Seis, ...
Certaines attestations rappellent les non moins énigmatiques villages béarnais de Sedze et Sedzère, d’autres supposent une mouillure finale notée -th dans la graphie alibertine. La prononciation actuelle serait [sets] ...

Généralement, dans la région toulousaine, -x final masque un -ts gascon, parfois -ths. Bax est ainsi Vaths.

Si la forme de base est Setz, j’ai quelques théories à savoir qu’en me basant sur la forme ancienne de Cézac en Gironde qui est Sedzac, je pense que dans certains cas, dz/tz est tout simplement un résidu de l’ancienne prononciation non-stabilisée de ce qui deviendra [z] intervocalique. Mais enfin, on est en finale donc c’est une autre question ici.

A mon avis, il doit falloir reconstituer quelque chose que l’on écrirait "Seths", l’ancienne graphie Seigs signifiant une affriquée [t ?] qui s’est perdue.

Pour une explication, au fond, je ne vois que le célèbre mot gascon ceth/cep au pluriel ...


 

 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Sepx :


 

 

 

Grans de sau

  • Si je ne me trompe pas (mais en matière d’identification de sommets, je suis nul), je pense bien que le sommet enneigé qui domine la région de Sepx, c’est le Cagire.

    La première vue sur les Pyrénées en quittant Toulouse pour rejoindre le Comminges est assez superbe, notamment sur autoroute.
    Une fois que l’on a quitté les environs de Muret, toutes les Pyrénées face à soi, comme un mirage. On égraine les sommets, d’abord le Valier (la plus belle montagne de Gascogne ?), le Cagire, le Gar et le Pic du Midi de Bigorre au loin : pour rejoindre ce dernier, il faut grimper le plateau de Lannemezan, une des frontières naturelles les plus notables que l’on puisse trouver.

  • C’est bien ce que je disais, je suis nul, ce n’est évidemment pas le Cagire mais le sommet du Valier.

    Réponse de Gasconha.com :
    Mais non... (c’est peut-être le somment du Valier, mais tu n’es pas nul !-))

  • J’ai acheté ce livre, qui est pas mal pour reconnaître les sommets depuis la plaine :

    molimola.com/page_livres.html

  • Depuis la plaine commingeoise évidemment, il va sans dire que les sommets changent du tout au tout en fonction du belvédère, on reconnait ainsi très difficilement les sommets béarnais depuis le point de vue choisi par le photographe (Sauveterre).
    De manière assez parallèle, j’ai du mal à identifier les sommets que l’on aperçoit depuis Bernos-Beaulac.


Un gran de sau ?

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