Bordeaux / Bordèu

Bègles

- Tederic Merger


 

Ancienne demeure cernée par l’incinérateur

Pour un rajout, c’est un rajout...
L’effet est assez réussi, non ?


 

Grans de sau

  • Dia, ça fait peur !

    Réponse de Gasconha.com :
    Mais non ! Il est gentil, l’incinérateur !

  • Urosament, qu’i mancan cashaus !

  • Cela fait penser aux édifices religieux en Roumanie du temps de Ceaucescu, où les immeubles modernes encadraient les églises.

    Réponse de Gasconha.com :
    Et aussi à l’église Saint-Patrick à New York, en plein Manhattan, je crois.
    Mais c’est la vie...

  • D’un aute costat... tant qu’on ne fait pas attention à ce qu’on jette, il faudra continuer à supporter ce genre d’engin.

    Il est, parait-il, "à la pointe" : il ne fume pas beaucoup et fabrique du plasma (ou j’ai mal compris).
    En tout cas, dans l’énorme sas pré-incinérateur (j’ai visité), où les camions viennent déverser les ordures, ça pue, et on se dit qu’il y a aussi de l’éducation à faire !

  • La demeure ancienne (je trouve qu’il faut "les" remercier de l’avoir préservée, au moins en partie, alors que tout a été chamboulé autour) semble être le "Clos de Hilde" (IGN 1950), et plus anciennement "le Casse" (Etat major 19e et Cadastre napoléonien Section B feuille 2 : Le Bourg : au Casse). casso, casse, cassi = chêne

  • C’est la maison de mes grands-parents Molinié, à Bègles, qui a permis à toute notre famille de survivre pendant la II°Guerre Mondiale.Une noria de légumes, de fruits, de rares poissons de Garonne péchés au carrelet, et plus rarement de viande ( porc,mouton) , poulets,œufs, transportés dans de lourdes sacoches de vélos, mûs par les Oncles...avec spécialités du troc....tout s’échangeait.
    mon Père avait trouvé la recette du savon : il faisait à vélo des kilomètres pour trouver de quoi nourrir ses quatre enfants
    L’Usine de traitement des ordures ménagères a été construite sur des marais, dans des conditions douteuses ...Ne demandez pas le nom du Maire se disant écolo de l’époque.

  • Cette photo me fait froid dans le dos : j’habitais alors juste en face, à Latresne....sous le vent, comme disent les marins de cette usine, démodée, hors normes dès sa construction, qui a sans doute provoqué plein de malheurs dans les foyers alentours. Tederic, cette photo, envoyez- La moi, je l’enverrai à mon fils qui a vu construire l’enfumeuse puante, qui brûlait parfois des médicaments périmés, ou de la drogue saisie par la Douane
    Merci

  • Merci pour votre témoignage.
    Comme j’étais sur place ce matin, j’ai pris une photo qui est plus grande que la première !
    Rien n’a changé apparemment en une quinzaine d’années.
    J’ai pris dans la photo l’ancienne grille qui accompagnait toujours ces maisons bourgeoises bordelaises.
    Sur le moment, je me suis étonné qu’il n’y ait pas de grand portail, mais je réfléchis qu’il devait être de l’autre côté, donc lui n’a pas survécu à l’incinérateur.
    La photo montre le côté Garonne ; elle ne montre pas les deux petites portes, dans la grille, qui devaient permettre d’accéder aux carrelets.

    Les bâtiments de l’incinérateur sont en train d’être doublés, ce qui doit correspondre à l’augmentation des besoins, liée à la croissance de la métropole de Bordeaux.
    Sur la rive de Garonne, on peut suivre le sentier des carrelets vers le pont d’Arcins, donc vers le nord, et même passer sous celui-ci (sous les aboiements de chiens qui sont enfermés là...) mais contrairement à la direction sud, les carrelets semblent abandonnés, et ce n’est visiblement pas une zone aménagée pour la promenade...


Un gran de sau ?

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