Bordeaux / Bordèu Anneau gascon Entre-deux-Mers

Bordeaux

- Tederic Merger


 

Vues du vieux Bordeaux dans les années 19 ??

J’ai fait cette sélection dans une série de photos prises par mon père il y a déjà longtemps (quand ? j’attends vos retours ; il doit bien y avoir des indices...).

Ce sont des photos de touriste.
A voir tous les magasins fermés, je me dis que ce devait être un dimanche. Le manque de vie pourrait contribuer à une impression de ville sinistrée. Que ne pensatz ?
Ces photos montrent un vieux Bordeaux qui n’était pas "boboïsé". Il ne l’est toujours pas complètement en ce mois de mars 2015 où j’écris.

Si vous reconnaissez des rues (sauf la rue Ste Catherine...), j’aimerais que vous, gasconhautes, me les indiquiez : certaines de ces photos pourraient illustrer des lòcs bordelais déjà créés sur ce site, souvent à cause de leur nom gascon.
Les photos peuvent s’afficher en grand, si vous cliquez, re-cliquez (bouton droit, "Afficher l’image", cliquer sur la loupe qui contient le "+"...).

Enfin, quel rapport avec la Gascogne ?
La question de la gasconitat de Bordeaux revient de temps en temps sur Gasconha.com... Au moyen âge et même quelques siècles après, quand Bordeaux parlait gascon, la question ne se posait pas.
La petite fille qui porte du pain sur une des photos avait-elle l’accent gascon ? Si elle se reconnait, qu’elle nous le dise !

Bordeaux - rue Camille Sauvageau
Bordeaux - rue Saint Rémi
Bordeaux - Porte Cailhau (années 1970)
Rue Jouannet - église St Rémi

 

Grans de sau

  • Difficile de reconnaître... à part bien sûr la porte Cailhau, l’actuel parvis des Droits de l’Homme avec le fort du Hâ, la petite rue avec l’église St Rémi (vue depuis la rue St Rémi) qui est la 3e photo à partir de la fin.

  • Pour l’époque, les vêtements, l’aspect des commerces et surtout les automobiles.

  • La première photo montre la rue Camille Sauvageau (on voit une plaque de rue), et peut-être aussi la dernière, avec la petite fille au pain.

  • Bjr, la 3ème photo sous la rue Camille-Sauvageau a été prise rue Saint-Rémi devant le n° 34, l’hôtel du même nom est toujours là devant à gauche, la Garonne dans le dos...

  • Le Bordeaux de mon enfance, quand j’allais voir mon oncle boulanger rue de la Cour des Aides et mon grand-père marchand de tissus place du Parlement. Les rues étaient noires, les bâtiments sales, la Garonne invisible derrière les hangars, il y avait des rats mais ça vivait, ça travaillait. Des petits commerçants, des artisans, des échoppes, des bistrots crasseux. Le petit peuple bordelais avec accent, les Espagnols. Bref, une ville qui a disparu, remplacée par cette splendeur froide et boboïsée. Et Mériadeck ? Une infection me direz-vous. Oui, mais c’était une infection vivante et humaine avec ses manganes et ses putes, son marché aux puces. Aujourd’hui c’est à se tirer une balle dans la tête. C’est beau mais c’est mort. Un musée à ciel ouvert. Je n’aime plus Bordeaux qui a désormais définitivement tourné le dos à la Gascogne et à la gasconnité pour devenir la capitale factice de la méga région APOIL. Anfiguèye !!!

  • D’abord merci à ceux qui précisent les lieux et les dates des photos !
    Moi, je n’ai guère fréquenté Bordeaux avant les années 80.
    Lors de mes brefs passages, j’écoutais...
    J’ai toujours gardé en mémoire le "Et vous êtes de repos ?" entendu dans la rue d’une femme d’âge mûr.
    Allez, je vous livre l’enregistrement que je viens de faire pour vous donner une idée (mais bien sûr, ce n’est qu’une pâle imitation !).

    Et vous êtes de repos ?
    Entendu à Bordeaux dans les années 80. Sans doute encore possible en 2015.
    Tederic M.
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    Comme à cette époque là, j’étudiais le gascon par la méthode de Grosclaude, j’avais décelé dans le "Et vous êtes de repos ?" le fameux "e" interrogatif gascon.

    Il y a encore maintenant des traces du Bordeaux précédant le formatage "Darwin afterwork"*.
    Par exemple, en ce mois de mars 2015, j’ai vu la Carrosserie Lahitette, rue Henri IV ; il m’a semblé que c’était un reste d’autrefois. Photo perdue dans mon dernier désastre...
    J’ai vu aussi des petancaires devant le Palais de Justice.

    Ensuite, entre la Victoire et le Cours de la Marne, ce n’est pas vraiment bobo, ce n’est plus le peuple d’autrefois, mais je pense que dans 40 ans, nos successeurs en éprouveront la nostalgie que nous éprouvons pour le Bordeaux populaire des années 70.

    Keski a chassé l’activité artisanale, les petits restaus ? Les normes, l’inadaptation des petites rues au tout automobile-camion... Certains artisans ont migré près de la rocade, dans des zones artisanales.
    Je sais que la mairie de Bordeaux a fait des tentatives pour remettre des artisans en centre ville...

    * "Darwin, afterwork"... j’ai retenu ces mots d’une initiative (louable bien sûr, mais pourquoi être snob ?) récente pour promouvoir l’économie circulaire.
    Je sais que GSG avait déjà critiqué le nom "Darwin" pour ces anciens magasins du quai des Queyries.

  • Je ne saurais situer chacune des photos, mais on y sent l’odeur du Bordeaux de mon adolescence, vers 1960-1963.
    J’allais chaque année chez ma Tantine Louise, landaise de Nerbis et Laurède passer quelques jours aux vacances de Pâques, elle était veuve de la guerre de 1914 et était femme de ménage de l’appartement de fonction du Doyen de la fac. de Droit, rue Pey Berland je crois, elle habitait place du Séminaire,entre le marché des Capucins et Saint Michel, au dessus d’une boulangerie qui s’ouvrait sur la placette.
    Cela ressemblait tant à ces photos !

  • D’accord avec Patrick, 1975. Les bagnoles (encore quelques vestiges des années 60 dont la DS ou l’ID break), les fringues des quelques personnes qu’on voit, les bâtiments noirs, la toute nouvelle rue Sainte Catherine piétonne etc...

  • Mes grand-parents étaient " de Bordeaux " , en fait ils étaient originaire de Tarbes donc Gascons .Comme beaucoup de Bigourdan , ils avaient trouvés du travail dans cette ville . Toulouse n’était pas alors ce centre de gravité artificiel qui a été fabriqué pour Midi-Pyrénées .
    Ils habitaient Caudéran , un petit village qui est maintenant englouti dans l’agglomération Bordelaise , dans une "échoppe " : petite maison basse pour ouvrier .
    Du Bordeaux de l’époque (1970) j’ai gardé le souvenir de murs crasseux , de rues sales , des odeurs d’urines et d’ordures . Des rats énormes qui venaient " du port de la Garonne " . D’une population très vivante , du petit peuple Bordelais fait d’ouvriers , d’artisans ,de marins et de militaires ...Tout cela " tranchaient " avec les quartier bourgeois de l’aristocratie viticole Bordelaise : les chartrons ...
    Et puis il y a eu Mériadec ...les Bordelais de l’époque étaient très partagés sur cette " construction " ...
    Malgré des années passées à vivre et travailler à Bordeaux , mes grands parents avaient gardés des attaches à Tarbes et Bagnéres de Bigorre .Famille , amis, lieu de sépulture ...emploie du " patois " Bigourdan et d’expression Tarbaise :" tu ne trouverais pas un cailloux dans l’Adour " ...bien loin de la Garonne et de son odeur de vase ...

  • Pour la photo n° 1 : Au début de la rue Camille Sauvageau, il semble que ce soit une BX citroen de couleur vermillon, garée devant la 2ch fourgonnette/ Acadiane comme la production de cette voiture a commencé en 1982, ce ne serait pas en 1975 comme dit plus haut dans un commentaire.

  • Photo n°2 (Sangria) : coin de la rue Camille Sauvageau et de la rue des Bouviers.
    Avant dernière photo : coin de la rue des Caperans et de la rue Saint-Rémi. Cet immeuble n’existe plus.


Un gran de sau ?

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