pin, pinh

français : pin

Prononcer "pi(ng)", "pign".
dérivés :
pinhadar (pignada), par un dérivé intermédiaire pinhat (pignat - petit ou jeune pin) : plantation de pins
pieda (pïéde, pïédo...), pinheda : pinède
pinhadèir (pignadeÿ) : résinier ?
pinhòt (pignot - prononcer "pignòtt" !) (tronc de jeune pin utilisé dans le Bassin d’Arcachon)
pinha (pigne, passé également en français régional pour "pomme de pin"), pinhon (le pignon, qu’on trouve dans les pignes des pins francs, et qui se mange ; mais peut-être aussi un petit pin)
pinhèr : pin pignon, ouvrier qui pigne...
pinhèra : pinède, marchande de pommes de pin (à Bayonne)
et probablement pinassa (pinasse)

« le jeune pin se dit de trois façons : pinhat, pinhòu e pinhòt (Arnaudin, Méaule et Lalanne) » [Halip Lartiga]

piac :
Multidiccionari francés-occitan

piàc, piàt (L.) sm. – Jeune pin. Dans cette expr.- : moulhàt coum un piàc, mouillé, trempé comme un jeune pin ; ses branches en parapluie, en effet, arrêtent et retiennent l’eau du ciel. Palay

Pin maritime, Pin des Landes :
"1° résineux de France, favorisé par l’homme, il constitue la plus importante forêt de production de France, la forêt landaise (950 000 ha)."
[Gilles Granereau]


 

Grans de sau

  • E çò qu’es amusant, es que tròban tanben "pia" e "pion" per "pinha" e "pinhon".
    Sabi pas s’es lo cas dens la Lana Gran, cresi que se ditz au mens en sud Gironda.

  • JORNADA DE LAS LENGAS 18-3-1989

    PER NOSTRA LENGA OCCITANA
    E PER TOTAS LAS LENGAS
    QUE DELS OMES
    APARAN LA DIGNITAT
    E LA JUSTA LIBERTAT
    (A)QUESTES PINHIERS
    AVEM PLANTAT

    INSTITUT D’ESTUDIS OCCITANS

    (au Parc Compans Caffarelli de Tolosa)
    En gascon, ce serait pinhèr et non pinhièr ; distinction graphique qui ne correspond sans doute pas à une distinction de prononciation.
    Mais j’ai oublié de regarder quel type de pins étaient exactement ces pinhièrs !

  • C’est à la caserne Compan Cafarelli que j’ai fait mon service militaire !
    J-Cristian

  • Incendies en Gironde : une nuit dans la fournaise à Belin-Béliet

    Belin-Beliet

    Le Girondin se désole que les forêts ne soient pas mieux entretenues. « Et cette monoculture, y en a à souper, ça s’enflamme comme de la merde », poursuit-il, redoutant que les pignottes (pins jeunes, NDLR) en rangs bien serrés amènent facilement le sinistre dans sa demeure.

    Les « pignottes (pins jeunes, NDLR) » sont sans doute des pignots (pinhòts) (mot masculin), mais l’oubli de la prononciation gasconne, avec le t final sonore, laisse croire que pignot est pignotte !
    Erreur qui a pu aussi été commise ici et là depuis longtemps par les cartographes (peu gasconophones probablement). Vincent signalait récemment le cas de Jeannette à Lit-et-Mixe (féminisation abusive)... (Lit-et-Mixe)
    Jeannette

  • "« On a beaucoup de chance d’avoir un airial landais qui ait supporté les flammes, reprend sa fille Mathilde. Les pompiers ont fait beaucoup, mais les chênes qui ont 200 ans ont aidé à arrêter le feu et préservé tous les bâtiments. » « Voyez tous les chênes autour, ils n’ont pas brûlé, approuve son père. Les Landais, ils n’étaient pas cons. Quand ils s’installaient, ils plantaient d’abord les chênes, et après ils construisaient les maisons. ». »

    https://www.sudouest.fr/faits-divers/incendies/incendies-en-gironde/incendie-en-gironde-dans-les-hameaux-ou-l-ouragan-de-feu-a-detruit-17-maisons-11923513.php

  • J’avais remarqué ce témoignage - et créé avec un gran de sau sur un article consacré à l’airial ; mais sur un sujet aussi important, un doublon ne fait pas de mal !
    Esprit Airial

    Il nous faut suivre cet argument des chênes qui arrêtent le feu... (bien sûr ça ne suffit pas toujours)
    Ensuite, sur le point précis « Quand ils s’installaient, ils plantaient d’abord les chênes, et après ils construisaient les maisons », je module un peu :
    Quand les airiaux ont été créés (ça doit remonter au moyen-âge pour beaucoup d’entre eux), il n’y avait pas encore de pignadà autour, mais plutôt la lande rase ; le danger d’incendie était donc moindre ; les chênes avaient sans doute bien d’autres vertus (faire de l’ombre, fournir des glands...) pour que les habitants les laissent pousser dans l’airial.

    Une autre remarque :
    Je suis "saoulé" par le discours des journalistes pour qui "les Landes" ou même « "le massif landais" (!) ne commencent qu’au sud de la limite départementale Landes/Gironde.
    Or le père de Mathilde, de la commune de Belin-Beliet, donc côté "girondin", parle bien de "landais" et d’"airial landais" !

    Je donne de suite ce lien, toujours vers "Sud-Ouest" :
    L’urbanisation anarchique, facteur aggravant des incendies en Gironde
    (article de Christine Bouisset, Université de Pau et des pays de l’Adour)
    Bon, justement, ce n’est pas seulement "en Gironde", et il faut arrêter de lotir dans le pignadà ! L’article explique très bien ce que ça nous coûte et va nous coûter de plus en plus...

  • Je n’avais pas remarqué que cet article avait déjà été posté.
    Il y a un certain temps plusieurs réponses à un sujet apparaissaient sur la page d’accueil.
    Concernant Les Landes, j’avais deux collègues l’une à côté de Langon et l’autre de Meyzin qui ne voulaient pas être "landaise" !
    Mieux vaudrait dire Landes de Gascogne pour désigner le département des Landes et les Landes du sud Gironde.


Un gran de sau ?

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