haria, harina

français : farine

harina : prononcer "harine" (nord-gascon).
Forme majoritaire en Gascogne : haria (prononcer "harïe" ou "harïo")


 

Grans de sau

  • En gascon landés, que pronónciam [hari].

  • Sur une carte de 1491, à Lectoure, le chemin conduisant du moulin de Repassac à la citadelle : Peyrahariera : le chemin farinier. On imagine sur ce raidillon les traces de la précieuse mouture secouée par les soubresauts du charroi et dispersée dans les ornières. Peyrahariera est devenue aujourd’hui Le chemin de la Mouline. Moins imagé et macadamisé.

    Voir en ligne : http://www.carnetdalineas.com

  • La coop a choisi un nom gascon...
    Article du Sud-ouest :
    https://www.sudouest.fr/economie/ag...

    La Coopérative d’utilisation de matériels agricoles (Cuma) Haria blanca, composée d’une quinzaine de paysannes et paysans, s’apprête à produire une farine landaise à Mugron, avec l’intention de se réapproprier cette filière

    « Notre moulin à meule de pierre permettra d’obtenir une farine de qualité, capable de conserver tous les nutriments et les qualités gustatives », se réjouit Éric Labaste, agriculteur et président de l’Association landaise pour la promotion de l’agriculture durable (Alpad 40). En 2020, avec une quinzaine d’autres paysannes et paysans, ils ont créé Haria blanca (« farine blanche », en gascon), une coopérative d’utilisation de matériels agricoles (Cuma) pour produire une farine landaise. « Nous souhaitons rester maîtres de notre filière afin d’être le plus autonome possible. »

    Dans un hangar de 450 mètres carrés situé dans la zone artisanale de Laouranne, à Mugron, la minoterie commence à prendre forme. Les machines sont stockées, prêtes à fonctionner. Les cellules de stockage, toutes en bois, attendent leurs premiers grains. « Au-delà de l’effet esthétique, le bois nous assure une qualité de stockage naturel et écologique. Il est important pour nous de réduire l’incidence de notre activité sur l’environnement. »
    « La rotation des cultures reste la clé »

    Dans un département où les cultures d’été prédominent, à l’image du maïs, les associés réfléchissent depuis plusieurs années à cultiver des céréales d’hiver, comme le blé. Nicolas Duluc, président de la Cuma Haria blanca, en explique les raisons. « Dans l’agriculture biologique, la rotation des cultures est la clé de la réussite. Il y a une vraie nécessité agronomique. Cela nous permet de réduire l’utilisation d’intrants chimiques tout en évitant les maladies et les adventices. »
    Les agriculteurs se sont formés afin d’apprendre toutes les étapes de la meunerie. Faute de moulin à meule de pierre, c’est chez Maurice, 92 ans, qu’ils ont moulu leurs premières tonnes de grains. « L’association des moulins des Landes nous a permis de réaliser nos premiers tests dans son moulin, à Bégaar. Cela a fini de nous convaincre de poursuivre cette aventure », raconte l’agriculteur âgé de 33 ans.

    La suite sur le site...


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