devesa

français : terre en défens, réserve

Prononcer "débézo".
Mot qui semble plus languedocien que gascon. Mais quelques rares lieux portent ce nom en Gascogne.

Un remarquable site d’étymologie occitane nous indique ceci :
"Devèze, devèse ; deveso, debes en Rouergue, defès en Périgord, est un toponyme très courant ; voir par ex. pour le Gard Germer-Durand. Ancien occitan deveza signifie "terrain réservé". D’après Pégorier devèse s.f. "défens, réserve, jachère, friche" dans les noms de lieux. Dans l’Aude (cf. Thesoc) et le Cantal debezo "jachère", dans le Cahors debéso "pâturage". La forme féminine est limitée à l’occitan et désigne le plus souvent une jachère. L’étymon est latin defensum "interdiction" > ancien occitan deves. La devèse était une jachère, du terrain où le bétail ne pouvait paître qu’avant le labourage et qui lui était interdit après cette période de l’année."


 

Grans de sau

  • En Comminges occidental, il y a deux sortes de vacants : celui de la communauté (beziau) et la devèze (era debeza) terme répandu, territoire, hermes en principe, qui appartenait au seigneur et pour lequel les habitants payaient un cens général pour l’entrée des animaux, le cens particulier s’appliquant aux tenures individuelles. Il pouvait être interdit (bois en réserve ou autre).

  • Il y a, je crois en Médoc, un toponyme ’’le Dès’’ , ’’le Dez’’ ou quelque chose comme ça : c’est bien sûr dehès avec le h muet (cf. le Gaët).
    Parfois on trouve ’’la Devise’’ mais ça peut aussi être une limite de paroisse.


Un gran de sau ?

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