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« je suis un Gascon,un Aquitain » dit Lescarret, « …né à Bordeaux ...élevé à Pissos, je vis depuis plusieurs années dans les Pyrénées atlantiques : je n’ai pas de port d’attache ; je me revendique comme un homme du Sud-ouest ».
Lescarret sent et dit ce que sentent et vivent beaucoup (la plupart peut-être) des habitants de nos régions :
Aquitain et Gascon sont à peu près synonymes, ce qui n’est pas le cas entre « midi-pyrénéen » et gascon …
Ce qui me fait de plus en plus penser que l’Aquitaine est un possible Piémont-Sardaigne (pacifique, plan segur !) pour la Gascogne, en quelque sorte.
Que pensent Gersois et Bigourdans d’un changement de rattachement régional ?
Je sais, il y a les habitudes prises depuis 60 ans mais l’inertie en cette matière n’est pas forcément définitive (cf la Loire atlantique).
Par ailleurs l’attachement exclusif, une vie durant, à un terroir de la taille d’un « pagus » romain, voire même d’un département, ne correspond plus à ce que vivent la majorité des Gascons : à garder constamment en tête quand on parle de langue, par exemple.
Enfin, Lescarret évoque plus loin la place de la culture taurine en Gascogne, au Pays Basque et au-delà sans doute dans une bonne part du domaine occitano-catalan :
« Saint-Sébastien, comme le Pays Basque, a un passé et une tradition taurine. Elle fait partie de la culture et c’est pour ça que je demande à tous les spectateurs de ma dernière corrida à Bayonne de venir coiffés d’un béret… A Mimizan (corrida du 25 août) je veux donner un côté gascon à la course, avec présence du sauteur landais Nicolas Vergonzanne »…
Je sais que la question taurine est appréciée diversement parmi les lecteurs et contributeurs de Gasconha.com.
Je voudrais simplement attirer l’attention sur le fait qu’il n’est pas si facile que ça de séparer les deux versants de la tradition taurine dans nos pays : la course landaise et la corrida à l’espagnole ; pour ma part je pense qu’elles font partie toutes deux de nos traditions gasconnes en ce début du XXIè siècle.