L’économie montagnole : la chance manquée de l’électricité ? Tederic M.

- Tederic Merger

Tiré de "Quand l’Ariège changea de siècle", de Pierre Salies aux éditions Milan/Résonances (1982), p. 347 : l’auteur cite Jean Signorel, juge d’instruction à Saint Girons.

"Les pays montagneux renferment souvent des minerais qui ne sont pas exploités par suite des difficultés de transport de charbon.
Il y a généralement, dans ces contrées, des chutes capables de fournir l’énergie nécessaire à l’extraction, au transport, à la préparation mécanique, voire même au traitement par voie électrique de ces minerais.
Les distributions d’énergie comme celle d’Orlu procurent aux petits ateliers la force motrice à des prix avantageux qu’ils ne peuvent pas obtenir avec des moteurs à vapeur, à gaz ou à pétrole.
Elles contribuent à favoriser et à relever le travail à domicile, l’atelier familial supprimé par la vapeur et si désirable au point de vue de l’hygiène et du développement moral de l’ouvrier.
L’amélioration des conditions de la vie rurale et de l’agriculture est indiscutable. Les machines agricoles mues par des moteurs électriques deviennent de plus en plus nombreuses [...]"

Mon commentaire :
Il me semble que cette renaissance des "petits ateliers" et de l’agriculture de montagne grâce à la force électrique ne s’est pas produite.
Pourquoi ?

 Le pétrole a-t-il gagné par un prix trop bas ?
 Le réseau électrique a-t-il été conçu plutôt pour alimenter la plaine ?
 Les "machines agricoles mues par des moteurs électriques" ont elles fait défaut, l’agriculture de la plaine, marché principal de l’industrie de l’outillage agricole, privilégiant l’énergie pétrolière ?

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