"Le bordeluche dans tous ses états", MOLLAT EDITEUR
Extrait de la préface par l’auteur :
"ces mots apportés en ville [à Bordeaux] par le Périgord, l’Agenais, le Médoc, la Chalosse, l’Espagne et les juifs chassés de la péninsule ibérique. Le tout convoyé par le gascon, cela donne le bordeluche [...]"
En quoi le gascon est "convoyeur" des mots venant de ces contrées (qui sont d’ailleurs gasconnes pour une partie d’entre elles) ? Il ne faut peut-être pas prendre l’auteur au pied de la lettre. Il connait les mots d’ici, et c’est l’essentiel ; pour leur provenance, il est parfois moins rigoureux - et flou dans l’étiquetage*.
D’ailleurs, pourquoi les mots du bordeluche ne seraient-ils pas autochtones, originaires de Bordeaux même, des restes de la langue que Bordeaux a parlée avant le français : le gascon ?
* beuchigue, jaugue, cahibot, hougner et une multitude d’autres ne sont pas étiquetés gascons, ou seulement étiquetés "oc" alors qu’ils sont spécifiquement gascons !