SOUVENIR, SOUVENIR… DUBEDAT DANIEL

Tant mieux, que personne ne voulut acheter les maisons !
Tant mieux, que « l’aspect des maisons a choqué » !
Tant mieux, que ces maisons atypiques ont été attribuées à des familles démunies !
Tant mieux, car mes grands-parents ont pu bénéficier d’une de ces maisons et y vécurent les trois quarts de leurs vies, et mon père y passa sa jeunesse !

Gamin, j’aimais à gambader dans cette cité Fruges qui n’a rien à envier aux cités « HLM ».
La proximité de la voie ferrée me fit découvrir le plaisir d’admirer les passages des trains.
Je trouvais la maison immense et malgré la raideur des escaliers qui s’opposaient à mes petites jambes, ma curiosité me poussa à la découverte d’un première étage pourtant interdit à toutes visites.
Ici trois chambres occupaient l’étage avec un cabinet de toilette… et mes souvenirs d’estompent…

Bien sur ces maisons se sont délabrées avec le temps mais bien des échoppes bordelaises ont subi les mêmes dommages.
Bien sur elles se sont dénaturées mais combien de maisons modernes sont modifiées après seulement quelques années d’existences et rompent totalement avec le projet initial !

Des cris de joies et de pleurs ont rythmé toutes ces années, si ces maisons pouvaient parler, elles vous diraient combien ces habitants ont vécu heureux ici dans cette cité Fruges, même si cette « cité-jardin moderniste » ne correspondait plus à son créateur LE CORBUSIER.

Un gran de sau ?

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