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Une Couleur
Pour répondre à M. Momas, on a bien une couleur. Il s’agit de l’OR. Le jaune héraldique.
La bannière dorée de Gaïfar, prince gascon, duc d’Aquitaine ou roi de Gascogne selon les sources. Un des légendaires (ce n’est pas attesté, mais on s’en fout puis qu’on parle de symbolisme) descendant de Loup Ier qui constitua une puissante principauté dont l’insoumise Gascogne sera toujours le pilier. On retrouve d’ailleurs cet or sur l’Arrano Beltza.
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Pour répondre à M. Momas, on a bien une couleur. Il s’agit de l’OR. Le jaune héraldique.
La bannière dorée de Gaïfar, prince gascon, duc d’Aquitaine ou roi de Gascogne selon les sources. Un des légendaires (ce n’est pas attesté, mais on s’en fout puis qu’on parle de symbolisme) descendant de Loup Ier qui constitua une puissante principauté dont l’insoumise Gascogne sera toujours le pilier. On retrouve d’ailleurs cet or sur l’Arrano Beltza.

Grans de sau

  • Merci de cette précision.
    Il faudrait la référence de la source (une ancienne chronique ?).
    Cela permettra d’envisager des emplois de l’or dans nos recherches de "symboles gascons".
    L’or est aussi couleur hispanique en général, à laquelle le Leon ajouta le pourpre, héritage romain et sénatorial. L’illustre maison d’Albe portait "d’or plain", ce qui est facile à blasonner mais pas facile à porter quand on y pense...

  • Voici quelques éléments qui permettent d’apprécier la place de la « bannière d’or » d’Aquitaine dans l’établissement d’un drapeau gascon.

    Au chapitre VI de ses Antiquités gauloises et françoises..., vol. I, Paris, 1610, Claude Fauchet condense ainsi les sources relatives aux expéditions punitives de Pépin en Aquitaine (année 762 pourl’essentiel) :
    « Et lors Pépin entrant en Aquitaine prit (…) toutes les places qui lui firent résistance, mettant au fil de l’épée tout ce qu’il rencontrait jusques à Cahors, puis sans perte et dommage retourna en la ville de Limoges où il donna pleines terres aux Églises et particulièrement à Saint Martial le Bannum aureum (je crois la bannière d’or) qu’il avait prise à Gaïffier.
    Mais l’Auteur ne dit pas en quel lieu il la gagna, ni si elle fut conquise en la bataille où les Comtes Chilping et Aming furent tués. »

    Voici maintenant les principales sources :

    Chronicon d’Ademar de Chabannes, I, 55-58 (Y. Chauvin et G. Pon, Brépols, 2003) : « …et revertendo per lemovicas et contulit Sancto Martiali [main b : bannum aureum] » f° 71 v°.

    Gesta Guillelmi Episcopi Andegav. (Mabillon, 3, Analecta, p. 373) : « Huic autem Ecclesiae dedit textum aureum… »

    Fragment d’obituaire, Codex reg. 7887 f° 3 : « Dutrannus jussit fieri bannum qui vocatum Gaiferius (une bannière appelée Gaiferius), et curcinbaldum (courte tunique) aureum, et unum manipulum (vexille de guerre) aureum cum chillis . Pippinus contuli S. Martiali Bannum aureum quod ceperat in proelio Waifarii. » Les chillae sont de petites clochettes, « eschiles, vel Vasconibus (pour les Vascons) esquilles, selon les Chroniques de Bernard Yther, de Saint-Martial de Limoges. Passages de même sens cités par Du Cange dans son Glossaire et dans d’autres glossaires latins. Voir aussi Migne, Patrologie, CXLI, 763.

    Dans son étude Le Trésor de Saint-Martial de Limoges, Paris (Bibl. de l’École des Chartes, 1855, p. 32-33), H. Duplès-Agier commente ainsi la mention Vque bans Gaifiers : ce sont les cinq vexilles, « vexilla quinque preciosa quae appellantur bannum Gulferii de Turribus », signalés par Geoffroy de Vigeois dans les processions des moines de Saint-Martial. Les ornements de Gaifier constituaient le ’vous Gaifier’ ou trophée déposé à Saint-Denis en France. « Il est probable que les infortunes de Waifre, et la guerre d’extermination qu’il avait eu à soutenir contre l’imposteur, avaient laissé en Aquitaine des souvenirs qui, sous l’influence des idées superstitieuses du Moyen Âge s’étaient transformées en une espèce de culte religieux. C’est ce qui expliquerait comment, au treizième siècle, on faisait des bannières auxquelles on donnait le nom de ce prince malheureux. » À l’appui, H. Duplès fait état du fragment d’obituaire cité ci-avant.

    Le drapeau d’or de Gaïffier peut être considéré comme le drapeau de guerre des Gascons.

  • À propos de couleurs, trois dictons entendus en Chalosse :

     Bert é blu, qué’m foti de tu.

     Au xibau vieilh la casaca roge (/ruje/) (pour un vieux habillé à la jeune).

     Roge e jaune, qu’ès un saume ! (bête de somme, âne, mule, mais pourquoi ?).


Un gran de sau ?

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