Depuis cette interview, le projet est devenu réalité.
La Banque Populaire Centre Atlantique a fusionné avec la Banque Populaire du Sud-Ouest.
Le siège social sera à Bordeaux.
Extrait :
"Je me suis aperçu qu’à la BPCA, la Charente, la Charente Maritime, la Dordogne et les Deux-Sèvres étaient naturellement tournés vers Bordeaux. Pour le Limousin, c’était plus compliqué. J’ai eu rapidement la conviction qu’il y avait peu de relations économiques, peu de flux, entre Clermont et Limoges. La région regarde plus facilement la façade Atlantique et plus volontiers vers Bordeaux que Toulouse."
On savait que Bordeaux rayonnait sur les Charentes. Il apparait que le Poitou et le Limousin sont aussi, au moins partiellement, dans sa zone d’influence.
J’y vois une confirmation qu’il ne faut pas rêver d’une région gasconne dont Bordeaux serait la capitale.
Il faut laisser Bordeaux, qui a certes un passé gascon et un présent partiellement gascon, vivre sa vie de métropole, sur un espace qui est plus du double de la Gascogne.
Donc, favorisons l’autonomisation de la métropole bordelaise par rapport au département de la Gironde ! Il en est question avec la réforme des collectivités locales.
Mais il faut aussi que les régions ne soient plus conçues comme les basse-cours d’une métropole, et qu’elles aient une logique propre.
Cela vaut aussi bien pour la région Poitou-Charentes, qui n’a pas à éclater pour la seule raison qu’elle subit pour une bonne part l’attraction de Bordeaux.
Cela vaudrait pour des régions Gascogne, et aussi Guyenne, à créer, qui fédéreraient des pays faits de campagnes et de villes petites ou moyennes, sur la base d’une géographie et d’une histoire commune.