Pour une grande région Occitanie-Gascogne ! Tederic

La Gascogne est tronçonnée en deux régions par la frontière arbitraire entre Aquitaine et Midi-Pyrénées.

Il est temps d’en finir avec les rivalités stériles, et de fusionner ces deux régions, dans une région vaste, prospère, à identité forte.
Comment l’appeler ?
D’abord, éviter l’appellation "Sud-Ouest" !
J’ai pensé à "Guyenne et Gascogne".
La "Guyenne" a parfois englobé jusqu’au Rouergue...
Mais pour que le pays toulousain se retrouve pleinement dans l’appellation, je penche maintenant pour "Occitanie-Gascogne".
La Gascogne constituerait à peu près la moitié de cette nouvelle région.

Voici ce que ça donnerait :
Carte de la Réunification de la Gascogne
La fusion de régions (sans modification des contours des régions qui fusionnent) est, semble-t-il, encouragée par la nouvelle politique de décentralisation.
A nous de jouer !

Grans de sau

  • Bon, d’accord, on ressoude la Gascogne. Et on fait quoi du Languedoc qui arrive à Nimes ?

    Réponse de Gasconha.com :
    Vous faites sans doute allusion au fait que Nimes était de parler provençal, ce qui indique qu’elle a, autrefois, plutôt fait partie de l’ensemble provençal.

    Gasconha.com laisse aux nimois le soin de réfléchir à leur avenir : fusion des régions Languedoc-Roussillon et Provence (pour ne pas dire l’affreux "PACA"...) ?, maintien des deux régions avec modification de leurs contours ?


  • Jacouti a dit : "Et on fait quoi du Languedoc qui arrive à Nimes ?"

    Le Languedoc est historiquement, géographiquement, et administrativement séparé en deux : un Languedoc continental (Toulouse, Albi, Castres, Foix...), siège de la capitale et des édiles, et un Languedoc méditerranéen (Nimes, Montpellier, Narbonne,...), tourné sur la Catalogne et la Provence.
    Je ne parle pas de ce grand ensemble linguistique que l’on nomme languedocien, ensemble dont une partie conséquente était intégrée à la Guyenne, liée à la Gascogne, et dont les limites mais surtout l’unité serait à revoir( en effet, quoi de commun au Bergeracois et au Kercorb ?)

    Dans le futur, il va sembler plus cohérent de mettre en avant la bipolarité du Sud-Ouest : le SO atlantique et le SO méditerranéen.
    Malheureusement pour le rêve fou des contes de Toulouse ou de celui de Gaston Fébus, le Languedoc est voué à être de nouveau séparé en deux, séparation que l’on retrouve depuis l’Antiquité, où c’est sur ordre de César que l’on intégra la pays toulousain à la Narbonnaise.
    Cependant, rien n’interdit aux Languedociens de faire une contre-proposition : elle sera bienvenue.

    Réponse de Gasconha.com :
    Lo Kercorb, qu’es aquò ?-)

  • Je comprends tout à fait la proposition qui consiste à rassembler les composantes de la Gasconha, j’y suis favorable.
    Par contre de grâce, n’assimilez pas Occitanie et Midi-Pyrénées.
    Effectivement ça tronconne le Languedoc, et je leur laisse le soin de s’exprimer sur la question, mais surtout ne perdez pas le Nord, l’Auvergne et le Limousin (d’où je viens) sont des "terras d’Òc" aussi.

    La logique de décentralisation a minima (sans redécoupage) qui est engagée nous a déjà rattaché au Berry pour les circonscriptions européennes, au mépris de notre identité Occitane.
    Brièvement pour illustrer je rapellerai que la moitié nord du Peiregòrd, comme l’Est de la Charente, parle le dialecte Limousin (de l’Occitan) et que la ville sainte de l’Aquitaine était Limoges, les comtes se faisait couronner à l’Abbaye Saint Martial.

    Loin de moi l’idée de contester votre "Gasconité", au contraire c’est une force de savoir qui on est , par contre n’oubliez pas les cousins...
    De còr e d’Òc

  • Le Kercorb, c’est la haute-vallée de l’Aude, entre Limoux et Quillan, en gros.
    On y trouve les très grands sites castraux (stupidement dits "cathares") de Puivert, Quéribus, Peyrepertuse, Lastours, etc.

  • On distinguait dans l’organisation des Etats de Languedoc : 1) le Haut-Languedoc toulousain, 2) Le Bas-Languedoc à l’est, 3) Le Littoral, 4) Les provinces ou pays dits "annexes" : Rouergue, Velai, Vivarais, etc., tout ce qui fait transition avec le nord occitan (et que les linguistes occitanistes camouflent sous une prétendue languedocianité subdialectale alors qu’on y chuinte déjà sérieusement).

    Ces nuances révèlent la logique organique des anciens pays et provinces, à laquelle s’oppose la logique sérielle et artificielle des conceptions françaises dominantes.

  • à MXL87

    N’y aurait-il pas intérêt à promouvoir la notion de "Haute Occitanie", comme je l’ai vue timidement mentionnée (sur un site dont je n’ai plus la référence) ?

    On fait état couramment du "nord-occitan", anglicisme pour l’occitan du nord. C’est en gros l’"alverno-limousin" et ses prolongements vers le sud.

    L’’Occitania Nauta’ ne mérite pas le dédain pour sa langue et sa culture. Même si le Périgord est coupé en deux par une limite linguistique S/N, je ne vois pas ce qui s’opposerait à le rattacher entièrement à cette Haute Occitanie, pas plus que l’Aurillacois, en Auvergne.

    Limousin, Périgord, Confolentais, Marche d’Oc, Auvergne, Velay, Gévaudan et Vivarais, un coin de Forez, ce sont des Terres d’Oc, pas toujours bien considérées par Toulouse, dit-on. Mais ce devrait être un ensemble fort.
    L’Allier-Bourbonnais aurait dû dépendre de Bourges. Tant qu’on ne supprimera pas le département on ne pourra rien. Attention toutefois, avec la logique de regroupement qui prévaut en France, ce pourrait être encore pire.
    Que pèsent les différentes organisations qui défendent l’identité sur place, toutes tendances additionnées ? Comment avoir prise sur le découpage ? Le blog de JP Cavaillé ’Mescladis e cops de gula’ nous entretient d’une situation culturelle qui n’est pas facile.

    Alors, bonne chance à la Haute Occitanie !


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