Tot un Hormatge ! un documentari deth Ostau Comengés

- Tederic Merger

Eth començament deth navèth documentari deth Ostau Comengés : Tot un Hormatge.
Un film de 45 mn que tracta dera fabricacion deth hormatge dera Varossa, e de tot çò que virava ath entorn.
Un extrèit deths Segaires (un documentari sus eth blat, dera seguèra dinc ara batèra) que serà lèu disponible sus youtube.
Aqueris dus documentaris que son disponibles en contactar Eth Ostau Comengés.
De consultar tanben eths extrèits de collècte ena Nèsta e ena Varossa.

Voir en ligne : Tot un Hormatge ! un documentari deth Ostau Comengés

Grans de sau

  • Dans le quotidien la croix, Frédéric Boyer parle d’un vieux berger qui parlait gascon mais pas français :
    C’est une histoire étrange. Une histoire de pentecôte, mes amis. Dans un minuscule village des Pyrénées, un vieil homme n’avait jamais parlé que sa langue, celle du pays. Un occitan gascon que l’on parle dans le Luchonnais. J’avais peut-être treize ans la première fois que je l’ai vu et quand il m’invita sans un mot à venir passer des heures dans les montagnes avec lui.
    https://www.la-croix.com/Debats/Chroniques/Le-don-langues-2019-06-06-1201027180?from_univers=lacroix

    F B est né en 1961, donc en 1974 il y a avait encore au moins un pyrénéen qui ne parlait que gascon ?
    J’ai un peu de mal à croire à cette histoire destinée à illustrer la pentecôte.

  • Adishatz !
    Qu’èi cambiat lo restacament deu gran de sau : pensi que serà miélher aci que dens lo hiu sus Michel Serres.

    Pour répondre à la question :
    En 1974, un "vieux" était né autour de 1900.
    Or, à cette époque, dans les campagnes gasconnes, et pas seulement dans les Pyrénées, la langue de la vie courante était le gascon.
    Les enfants apprenaient le français à l’école, sauf bien sûr les fils de riches (ceux des châteaux ou des familles de notables) qui parlaient déjà français à la maison.
    Mais si l’école était obligatoire, il me semble avoir entendu que certains enfants la manquaient beaucoup, étant enrôlés dans les travaux agricoles.
    Donc, ceux qui manquaient le plus pouvaient n’avoir qu’une connaissance très parcellaire du français. De là à ne pas parler du tout, comme le raconte Frédéric Boyer, ça me parait un peu extrême, mais il a dû y avoir quelques cas.

  • En conclusion de ce bel article sur l’échange des langues, F.Boyer écrit :
    "Et toute ma vie se souvient encore de ce don que me fit l’autre de ma propre langue."
    Bref, il ne semble pas lui être venu à l’idée que lui aussi pouvait essayer de comprendre et peut-être apprendre à parler la langue du berger...
    Très français, tout ça, et un peu désolant quand même : ce n’est que du patois après tout ...


Un gran de sau ?

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