6 contes en "Occitan dera Val d’Aran"

- Tederic Merger

Escotatz los enregistraments. Que sona hèra "espanhòu", mès qu’ei gascon vertadèr !

Paja mair :
http://www.edu365.cat/primaria/muds/aranes/
[Tederic M.]

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Grans de sau

  • Je n’avais entendu parlé aranais qu’une fois, quelques phrases par une vieille dans un magasin. Et puis j’ai lu sur ce site des interventions écrites de "gascon d’aran" qui m’ont fait un effet rafraichissant : du patois non pas sous influence française mais espagnole, quelle drôle de bête !

    Alors par curiosité je viens d’écouter deux contes (il faut préciser qu’ils sont lus par plusieurs enfants).

    Je trouve très intéressant. Selon le gamin qui parle, j’entends plus ou moins l’influence du catalan, du castillan et du gascon.
    Je me risquerais presque à imaginer la provenance des familles des différents lecteurs.

    Mais dans l’ensemble, je suis surpris de la compréhension que j’en ai eue.

    J’accroche sur de petites différences de vocabulaire (awé pour wéy par exemple). Ce serait pareil avec un bigourdan, un landais ou un gersois ceci dit.

    Mais j’arrive à suivre parce que la rythmique, la musique des phrases et des mots - je crois que le mot savant est prosodie-, est familière.
    J’ai été habitué dans ma vallée à quelque chose de proche. Tous ceux nés avant guerre parlent de cette façon mais c’est déjà bien irrégulier dans la génération de mes parents (nés dans les années 50-60).
    Et pour le coup actuellement, vivant loin de mon village, le peu de patois que j’entends via quelques médias, présente une musique nettement distincte (et qu’à titre personnel je trouve désagréable).

    "Phonétiquement très altéré" dit C. Mmh... eh bien ces gamins sont les premiers que j’entends depuis les vieux de ma vallée qui sachent prononcer le délicat "s" de "casa", sans faire un "z" à la française ni un "s" à la castillane.

    D’autres gascons de différents coins veulent-ils écouter un conte et donner leur ressenti ? On pourrait avoir des différences intéressantes.

  • J’ai souvent essayé d’écouter de l’aranais, notamment celui parlé par ceux de la télé de là-bas. J’ai toujours trouvé ça très pénible et ai toujours eu l’impression d’entendre du gaslan ou de l’espacon, du gasgnol ou du catacon si vous préférez. Bref, ça m’écorchait pas mal les oreilles. Mais là, vraiment, c’est très bien et ça ressemble vraiment à du gascon pyrénéen, avec bien sûr un peu d’influence catalane et/ou castillane. Alors, quand j’entends la langue et la prosodie déplorablement franchimandes de nos pauvres "calandrons" comparées à ça (ils ont pour excuse d’avoir des enseignants pratiquant eux-même une langue déplorable, du triple point de vue prosodique, syntaxique et lexical), je me dis qu’il n’y a pas photo.
    Je conseille à C d’aller écouter les enregistrements de l’ALG pour la zone pyrénéenne et il (elle ?) verra qu’on n’est vraiment pas loin du compte. Bravo aux petits Aranais ! Même nos vieux locuteurs ont plus de scories françaises dans leur patois. Quel dommage que ces gamins ne sachent pas qu’ils sont gascons et se contentent de parler "l’occitan dera Val d’Aran" ! Quels nuisibles ces occitanistes et quels escrocs d’ainsi voler leur identité à ces gosses et de leur en imposer une totalement factice ! Comme nous pourrions avoir une solide tête de pont gasconne là-bas alors qu’on n’a qu’un vulgaire appendice du "Sud" français.

  • Aaah les calandrons et leurs profs.... J’imagine ça : "qué souye dinnsse louss bastiménttse"... (accent un peu bobo)

  • Ne cau pas idealisar tapauc l’aranés. Plân solide, ací qu’es legit, mes entà ço que dit le persouna ad ensús, lou soûn parlar qu’es tabè hort catalanisat ou espanhoulisat, coum lou nòste dab lou francés. Qu’es tabè un parlar dialectalisat (arré d’estounant), lou de Canejân, juste darrèr le termièra que’s sembla hòrt au parlar de Mele, pr’exemple. Sonque lous catalanismes o espanhoulismes : "german" per "frair", pr’exemple, "igual" per "pareil" (francisme !). Après, lou de cap a Vielha que’s hèi mè enlà dou gascoûn.
    Lou dous jouens tabè, d’oun que singuin. Jou que couneshi ua hemna (de cap a 35 ans) dab qui ne parli pas sounque gascoûn, qu’es de Les, a bèths cops, que m’es de mau coumpréner...


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