Primaire à droite : le 3ème débat Sur le redécoupage régional

- Vincent P.

Gasconha.com ne prend pas parti politiquement pour un candidat, dans le cadre de ces primaires de la droite et du centre : ce n’est pas l’objet du site et toutes les sensibilités sont représentées. Néanmoins, il convient de nous intéresser à l’état d’esprit des candidats sur la question de la réforme territoriale, aux fins de comprendre les enjeux des années à venir.

Je cite donc le compte-rendu fait par le site "Les Échos". Quelques remarques : Juppé est technocrate jusqu’au bout des ongles et respecte une décision qu’il sait émaner de la technocratie. Lors du débat, il était néanmoins plus précis, et proposait des fusions de départements, mais dans le cadre des régions établies.

Sarkozy et Fillon défendent la réforme du conseiller territorial, qu’ils avaient initiée, et qui a été enterrée sous le mandat de François Hollande, au profit de la loi NOTRe. Ils la défendent, mais sans explicitement aller jusqu’à dire que la cohérence veut alors que les régions ainsi constituées soient beaucoup trop grandes, et qu’il convient de revenir aux régions d’avant la réforme.

Le Maire, très eau tiède, n’a pas d’idées révolutionnaires. Copé défend la commune avec insistance, or, je crois que sur Gasconha.com, il nous arrive de constater combien cet échelon est souvent dépassé par les enjeux : l’intercommunalité intelligente a plus nos faveurs. Copé allait plus loin et expliquait qu’il convenait de respecter les communes, y-compris au sein des agglomérations : l’on comprend qu’il s’agit de sa clientèle électorale.

Mention spéciale à NKM : son propos, sur une grande chaîne publique française, à une heure de forte écoute, est assez anticonformiste, et pour dire les choses, plutôt encourageant, même si évidemment, seuls les régionalismes bruyants comme l’alsacien ou le breton servent d’illustration.

Nathalie Kosciusko-Morizet : "La façon dont François Hollande a agi, découpant sur un coin de table des régions historiques, fortes, c’est une forme de mépris. Si les Alsaciens veulent revenir en région Alsace, oui, et si la Bretagne veut fusionner avec la Loire-Atlantique, oui. Je pense qu’on est dans un pays trop centralisé."

Jean-Frédéric Poisson : "Ce découpage territorial est fait n’importe comment. Il aurait fallu laisser le soin à chaque département de choisir."

Bruno Le Maire  : "Revenir sur le découpage régional ? Ce n’est pas la priorité. Mais dans les régions blessées, en Alsace, il faut faire des expérimentations."

Alain Juppé  : "J’ai rencontré beaucoup d’élus. Ils me disent : "On ne va pas revenir à zéro"."

François Fillon : "Il faut réduire les dépenses publiques. Et réduire les échelons administratifs. La réforme du conseiller territorial, je l’ai proposée en 2000. Il faut la refaire. Et fusionner département et région."

Jean-François Copé : "Il faut fusionner les départements et les régions. Avec une remarque : qu’on permette à des régions qui veulent reprendre leur indépendance de le faire. L’échelon de proximité : c’est la commune."

Nicolas Sarkozy : "Je souhaite revenir à la réforme du conseiller territorial qui permettra de rapprocher départements et régions".

Voir en ligne : Primaire à droite : les temps forts du troisième débat

Grans de sau

  • On pouvait se demander si le thème allait sortir et il le fut, heureusement bien que certains des débateurs auraient sans doute préféré l’éviter. Cela sufira-t-il pour qu’il reste à l’affiche d’ici mai 2017 ? Je crois qu’il nous revient d’interpeller directement chacun des candidats aux diverses primaires et hors-primaires, jusqu’à l’élection finale.
    En matière de non-conformisme rappelons également que JF Poisson a parlé du "peuple corse" en maintenant son propos malgré le murmure désapprobateur autour de lui (cf le verbatim des Echos transmis par Vincent). Après tout de Gaulle parlait bien, lui, des "peuples de France" (dans ses Mémoires de Guerre,je crois).
    Nous allons sans doute en entendre d’autres, pas toujours à notre goût d’ailleurs...

  • C’est une consultation par référendum des habitants d’Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes qu’il faudrait réclamer...

    La vidéo "les conseillers qui nous gouvernent" dans laquelle les circonstances du redécoupage régional sont expliquées est disponible en clair sur You Tube :
    https://www.youtube.com/watch?v=_KAOni2Q7jg

    A 30 minutes 40 secondes du début.

  • Un réferendum des habitants des trois régions, pourquoi pas ? Une telle campagne en faveur d’un vote populaire pourrait peut-être réveiller les opinions endormies.
    Mais n’oublions pas l’échec du referendum organisé il y a une vingtaine d’années (ou moins ?) en Alsace pour la réunion des deux départements en une entité unique : la majorité avait clairement dit oui mais le quorum n’avait pas été atteint. Si même dans une région à (encore) très forte identité comme l’Alsace, le quorum n’est pas atteint, qu’en serait-il dans "nos" trois régions ? Et cela risquerait de décrédibiliser la démarche pour longtemps.
    La pression sur les politiques eux-mêmes est peut-être aussi efficace, encore faudrait-il que lesdits politiques finissent par y discerner un avantage politique pour eux-mêmes. Et pour l’instant les "grands" candidats n’ont rien décelé de tel ; seuls des "petits" s’y risquent. A suivre...

  • Nous ne devons strictement rien attendre de ces gens-là. Ils sont tous des purs produits de l’abstraction républicaine française et les énarques comme Juppé représentent ça jusqu’à la caricature.

  • Lu sur le site du monde.fr :

    La réforme des régions

    François Fillon entend réformer la carte à treize régions votée par la majorité socialiste en 2014, jugeant certains territoires ainsi créés « notoirement trop vastes ». Alain Juppé n’a pas pris position sur le sujet.

    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/11/21/primaire-de-la-droite-ce-qui-differencie-fillon-et-juppe-dans-leurs-programmes_5034820_4355770.html

    Info à confirmer...

  • Je ne comprends que très peu l’interêt de cet article.

    Que peut-on attendre d’élus qui représentent tous le jacobinisme ?
    NKM dit seulement que le pays est trop centralisé. Est-ce qu’elle propose ne serait-ce qu’une mesurette ?
    Je veux bien que Gasconha.com participe à sensibiliser des élus locaux, mais pour tous les candidats de la primaire à droite...
    Non cau pas comptar sus eths tà tornar balhar drin de poder aus "Pòbles de França". Qu’arremercii Gérard de m’aver assabentat d’aquera frasa de De Gaulle.
    Purmèr, se començavan a parlar de "Pòbles de França", que seré un miracle !

  • Gasconha.com est là pour mettre en avant les évolutions du débat public, tout en souhaitant influencer, si possible, les prises de décision, en toute modestie évidemment.

    Il est très intéressant que lors d’une primaire nationale d’une famille politique, certains candidats à la fonction suprême fassent entendre une autre musique que celle de la technocratie, dont ils sont, pour la plupart, issus.

    Il ne faut jamais négliger que le personnel politique sait faire siennes des thématiques qui prendraient dans l’espace public. La colère alsacienne, par exemple, a probablement été ressentie par ces élus, lors de leur tour de France, et ils ont vu là une problématique susceptible de déplacer des voix.

    Bref, cet article avait un intérêt majeur, sauf à être dans le maximalisme politique, et espérer l’émergence d’une génération spontanée, acquise aux idées de décentralisation, de respect de la diversité ethno-culturelle. C’est pas demain la veille.

  • Il apparaît vraiment que le poids du sentiment régional ne pèse sur les élus que s’il est suffisant et contraignant. Si ce poids est faible ou inexistant, il ne déplacera rien.
    La génération des politiques d’avant 1970 était très bien informée de ces questions mais les voyait à travers ses choix "idéologiques" : violemment contre ou très tolérant...

    Yann Fouéré : "Loin de vouloir la réformer, ceux qui pensent, dirigent, administrent et gouvernent la France, s’ancrent et s’enfoncent dans cette conception [statolâtre]. (…). ‘Il y a eu de France que grâce à l’État’, dit le général De Gaulle, la France ne peut se maintenir que par lui.’" Toutefois, chef de l’État, il reconnaîtra la nécessité de l’ancrage local et le rôle moteur des « activités régionales » (Lyon, 24 mars 1968) appuyées par « l’élément local essentiel » (conférence de presse du 9 septembre 1968). L’échec de son projet de régionalisation, qui impliquait la remise en cause de trop de statuts acquis, fut cause de sa renonciation.
    "Il subsiste une âme bretonne, une âme basque", etc." (Mémoires, à peu près, pas de source sous la main).

    Paul Sérant a dressé pour l’avant-guerre (1919-1938) le tableau suivant :
    « À droite, l’Action française était en faveur de la décentralisation et des libertés régionales. Mais ses deux chefs, Léon Daudet et Charles Maurras, étaient l’un et l’autre provençaux [mais dépaysés], convaincus l’un et l’autre qu’il n’existait pas de civilisation digne de ce nom hors de la civilisation gréco-latine [PJM : i. e. de l’idée très littéraire qu’ils s’en faisaient]. (…) Lorsqu’ils évoquaient d’autres provinces que la Provence, c’était surtout pour glorifier les sacrifices qu’elles avaient accompli en faveur de l’unité nationale. (...) Les partis modérés, craignant par dessus tout de paraître rétrogrades, s’efforçaient de se faire pardonner leur conservatisme social par leur attachement à la mystique du « territoire national » (…). Les partis de gauche, de leur côté, ne s’intéressaient aux minorités que lorsque celles-ci se situaient en dehors de la nation française. Ils prisent la défense des groupes ethniques d’Europe centrale, puis des peuples africains, et asiatiques réclamant l’indépendance ; ils ignorèrent résolument les plus modestes revendications des Flamands, des Bretons, des Basques ou des Alsaciens. Le régionalisme n’était pour eux que la manifestation d’un esprit factieux, qu’une forme particulièrement nocive de ce culte du passé qu’ils identifiaient à la réaction. Ainsi, ce qu’on motivait, à droite, par le souci de l’unité nationale, été motivé, à gauche, par le souci de l’esprit républicain. ».

    Michel Debré s’effraie du danger que pourraient faire courir à l’unité de l’État des assemblées régionales chargées d’administrer la réalité. »

    La France est ainsi tout entière enfermée dans cette religion commune, des réactionnaires aux progressistes, des monarchistes aux républicains. Le peuple en lui-même, la Province, le monde paysan, cela ne séduit pas, n’attire pas ; on n’a pas envie de servir un peuple, mais l’Etat séduit, d’autant qu’il prodigue des avantages matériels et moraux (à la façon de la nomenklatura soviétique).

    P. Deyon s’est penché sur le rapport du centre et des région :

    « Dans peu de pays en Europe, l’idée de souveraineté n’a été analysée et magnifiée avec autant de complaisance et d’attention qu’en France. (…) Déjà les légistes d’Ancien Régime, Bodin en particulier, avaient souligné le caractère indivisible de la souveraineté, qui appartient selon ce dernier tout entière à celui qui fait et abroge les lois, qu’il soit monarque, conseil ou assemblée populaire. La plupart de ses successeurs ont concentré leur attention sur la souveraineté monarchique et exalté son caractère individuel, sacré et absolu. Souveraineté absolue et pour certains autorité quasi dictatoriale, puisque le roi était à la fois le propriétaire de tout son royaume et l’image de Dieu lui-même sur terre. (…) Jean Jacques Rousseau a en plusieurs endroits du Contrat Social, proclamé l’indivisibilité et l’infaillibilité de la souveraineté » (Paris et ses Provinces, Paris, 1992, pp. 137-138). « Forte de ces cautions, la République menacée a pu s’annexer tous les attributs du souverain qu’elle venait de condamner, s’entourer d’un rituel, d’une phraséologie à connotation romaine, stoïcienne et même quasi religieuse… » (p.138). Mais elle n’eut rien de stoïcien ! On cherche Marc-Aurèle, on trouve Gambetta...
    « Ces circonstances, ces constructions idéologiques, ajoute P. Deyon, ont créé des traditions : le salut et l’intérêt de la République sont apparus, pour beaucoup et pour longtemps, étroitement liés à l’unité administrative, à l’uniformité réglementaire et à la concentration du pouvoir. (…) Dans un territoire unifié, homogène, chacun est censé se trouver, par rapport aux décisions du pouvoir, dans une situation d’égalité théorique et pratique. Tout intermédiaire, toute interférence, locale risque de fausser le jeu… » (p. 138). En somme, il n’y a plus d’ « Autre », sinon dans l’atomisation des individus, phase ultime de leur fusion.

    « Exprimée par l’écrit et l’image, la personnification précoce de la France, l’idée sous-jacente de cette France-personne, qui préexiste, en quelque sorte, à son histoire, peut aussi rendre compte de toutes ces difficultés à articuler, à modeler les rapports entre la capitale et la province, entre le gouvernement central et les collectivités territoriales » (p. 139).

    P. Chaunu écrit pour sa part : « L’État en France est fort, il est centralisé sous peine de mort, parce qu’il doit assurer la survie d’un système anthropologique décentralisé » (La France, pp. 44 et 45) : interprétation fausse car le système français procède d’une anthropologie inversée, anti-organique, dressé contre des réalités polycentriques. La « décentralisation » ne fait qu’étendre le système.

    La mort de l’État gardien et mainteneur des traditions, est inscrite dans l’"idéologie française". "Contrairement aux conceptions anglaises il n’y a pas ici de respect pour la personne. Le petit milieu philosophique a caché sous les mots l’anéantissement du pays réel, sa digestion par les avant-gardes, c’est-à-dire les premiers bénéficiaires du système, ceux qui ont anticipé les gains" (Dr Botorel).

    Et la situation actuelle ?

    L’E.N.A. et Sciences-Po imposent une histoire jacobine et les recettes techniques d’un pouvoir administratif.
    L’ignorance du fait ethno-régional dans la classe médiatique et politique est quasi-générale, et ceux qui en sont informés y voient une scorie à nettoyer.

    Les candidats sont à l’égal de la population. Donc il convient de repérer trois choses :

     les manifestations de "régionisme" dans les "bases" de tous les partis.
     les moindre avancées des candidats sur la question.
     Les clivages transversaux indépendants de la distribution politique conventionnelle. Les regroupements sur des thèmes précis qui brisent les habitudes.

    Puisque se dessine l’hypothèse Fillon, voyons les tendances qu’il peut favoriser (sans trop d’illusion : le corps administratif est stable et les idées dominantes (pas nécessairement majoritaires !) ne jouent pas trop pour nous.

  • Je n’attends pas grand chose des hommes politiques de droite ou de gauche au sujet des régions.
    Toutefois celui qui est le plus clair dans son programme est F Hillon (!)
    Sur son site :

    1 – Analyser sérieusement les avantages et inconvénients des dernières lois de décentralisation. Depuis longtemps je suis pour le rapprochement des départements et régions à travers le Conseiller territorial. Les socialistes ont liquidé cette réforme de mon Gouvernement par sectarisme et ont improvisé une réforme des régions sans concertation, sans réflexion prospective et sans véritable projet territorial. Or, la décentralisation, la vraie décentralisation, doit reposer sur la liberté et la confiance. Nous nous interrogerons avec les élus, au cours du prochain quinquennat, sur l’opportunité d’abroger ces lois et de réformer l’organisation territoriale. Il faut notamment permettre de fusionner des communes ou des départements même si cela doit conduire à des disparités d’une région à l’autre. Parmi les nouvelles régions, certaines sont équilibrées, nous les conserverons, certaines sont notoirement trop vastes. Il faudra les réduire. Une fois cela réalisé, la question de la fusion des départements et des régions sera posée, par référendum, au peuple de France.
    https://www.fillon2017.fr/collectivites/

    Le problème est que même s’il y a réduction de la "région" APoiL, il n’y aura pas de région Aquitaine Midi-Pyrénées qui correspond en partie au Pays Gascon.

  • 1) "Un récent rapport de la Cour des Comptes a étudié le système d’insertion professionnelle en France. Avec une vingtaine de procédures, celui-ci apparaît inutilement complexe et son coût "élevé et croissant" (10,5 milliards d’euros, dont près de six pour l’alternance et deux pour les contrats aidés). L’Etat, les collectivités régionales et locales et les "opérateurs" investissent sans résultats suffisants. Les contrats aidés sont les plus efficaces pour le "retour à l’emploi" mais l’effet est surtout dû à l’offre et à l’"effet d’aubaine".
    L’intervention de l’Etat a donc un double visage : bénéfique dans la mesure où il empêche l’arbitraire des intérêts privés ; excessif parce qu’il intervient sur les effets plus que sur des causes. Il est en effet responsable des parcours scolaires et universitaires qui trop souvent conduisent à des échecs, responsable du pilotage de l’économie, mais pas de la "création d’emplois". Les régions ont évidemment leur mot à dire pour réformer un système qui ne peut plus vivre sur une fonction administrative hypertrophiée ni se livrer au laisser-aller du marché (national ou, surtout, international).
    Le pouvoir attribué aux régions aura donc des conséquences sur l’emploi, le maintien au pays, mais dans la seule mesure où les décideurs" (ou "suiveurs" ?) adopteront une autre logique territoriale.

    2) Rencontres interrégionales des langues et cultures régionales.

    20 et 21 octobre en Guadeloupe.
    "Un peu partout le constat est le même (...). Si l’identité régionale transcende les avatars des réformes administratives malheureuses, sa promotion nécessite une politique active qui ne peut exister sans outils juridiques et institutionnels territorialisés.
    Les langues régionales vont mal. elles ne peuvent aller mieux que si elles bénéficient d’un statut légal mis en oeuvre par des collectivités territoriales (...). La crise que traverse notre pays se traduit par un raidissement centraliste mais ne pourra se résoudre que dans le cadre d’une nouvelle "donne" [institutionnelle]." (Land und Sproch n° 199).

    Mais, si les langues en question sont institutionnellement négligées, et scolairement barrées, il y a déjà des subventions et des interlocuteurs "institutionnels" (même instables). Ce qui condamne ces langues, c’est le manque d’une base organisée et volontaire (sauf dans une partie du Pays basque, et encore). Le constructivisme administratif peut accompagner un (trop tardif) sauvetage, il ne peut créer une dynamique. Et celle-ci, pour être efficace, doit partir de tout ce qui accompagne la langue : la culture, la géographie, l’appartenance. La défense et illustration des langues pour elles-mêmes ne suffit plus (elle n’a jamais suffi, il faut le cadre de l’identité globale).

  • Un point de vue sur la taille des territoires :

    http://www.lesechos.fr/28/11/2015/lesechos.fr/021516186216_olivier-bouba-olga----il-faut-sortir-de-l-obsession-de-la-taille-des-territoires-.htm

    Pêché sur la rubrique TWEETS tout à fait en bas de la page d’accueil du site ! Allez-y voir.


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