Séminaire à l’Université Toulouse I Capitole

- Dominique Barat

Je viens de voir sur le site de l’Université Toulouse I Capitole l’annonce de ce séminaire qui se tiendra les 7 et 8 Juin, cela peut peut-être intéresser des lecteurs du site gasconha.com,concernés par ces questions des langues régionales.
Apparemment il faut s’inscrire. Pour savoir (je n’ai fait que repérer et vous transmettre l’info) si cela est ouvert à d’autres personnes qu’aux universitaires il faudrait passer un coup de fil au secrétariat . Mais le titre paraît intéressant et Mme le professeur W. Mastor est une pointure du droit public.
http://www.ut-capitole.fr/recherche/equipes-et-structures/colloques-conferences-seminaires/langues-regionales-et-construction-de-l-etat-en-europe-colloque-de-l-irdeic-ceec-669083.kjsp?RH=1421829501535

Voir en ligne : http://www.ut-capitole.fr/recherche...

Grans de sau

  • Merci Dominique.
    Je viens de lire le programme de ce deux journées.Curieusement ,alors qu’une université française organise ce colloque ,peu de communications semblent concerner la France spécifiquement sauf à travers l’Outre-mer et les viscissitudes (doux euphémisme) de la ratification de la charte européenne par le Parlement français.
    Curieux également que cette même université se trouvant en pays occitan et aux portes du pays gascon,aucune communication ne semble centrée sur ces deux domaines alors que certaines communications abordent les cas corse et basque(du sud,certes)...

  • Comme je le disais c’est l’objet du colloque et la réflexion qui devrait être intéressante autour du rapport des états européens aux langues régionales qui m’a
    fait vous signaler ces journées.
    Il s’agit d’une fac de droit organisatrice et les participants seront des juristes pour la plupart et non des linguistes.
    Mme Mastor , organisatrice, est une spécialiste de la Corse, elle a travaillé à un rapport remis au gouvernement et elle est Professeur à Toulouse de droit constitutionnel.
    Je m’étais dit que si quelque lecteur de ce site se trouvait à Toulouse en ce début Juin il pourrait avoir envie d’assister au colloque et qu’une approche différente des langues régionales pourrait ouvrir d’autres perspectives.

  • Cette explication me donne l’occasion de signaler un ouvrage très complet sur la question des langues régionales "et minoritaires" (une distinction qui gagnerait à être précisée) vue depuis le droit international, en particulier celui que l’ONU a contribué à créer depuis quelques décennies.Il s’agit de "Langues régionales au bord du gouffre" *par Thierry Kranzer,ancien assistant parlementaire et président de l’Union Alsacienne,la plus ancienne association française de New York . Le bouquin mériterait qu’on y revienne.

    *Editions Yoran 2015.On voit dès le titre que l’auteur ne cache pas la gravité de la situation derrière des propos convenus .

  • Curieusement, les colloques autour de nos chères langues menacées ne semblent pas rares.

    Par exemple :
    Lo congrès internacionau « Lengas patrimòni e identitat, perspectiva educativa » que’s tienerà a Sent Sebastian en noveme 2018, suu tèma deu patrimòni culturau immateriau e de la construccion identitària dens un contèxte educatiu.
    (information Institut Occitan ; je mets la version gasconne par volontarisme)

    Et aussi :
    Architecture And Landscape In The Ethnic Minority Territories
    Ruralia Society, with the cooperation of other scientific organizations, Georgofili Academy, Agriculture Academy of Torino, is organizing a symposium on “Architecture and Landscape in the ethnic minority territories” which will take place in Alagna Valsesia (VC- Italy) the 7-8 and 9th September 2018.
    ("Submit your abstract"...)
    Là, pour situer, on est dans le Piémont italien à côté du Val d’Aoste, chez les Walser, valaisans alémaniques qui avaient essaimé dans différentes contrées alpines.
    http://www.ruralia.org/_abstract/index.html
    "Rassurez-vous" : j’ai été sur le site municipal d’Alagna Valsesia... c’est l’italien qui est utilisé, et l’alémanique, revendiqué, mais pas utilisé, sauf, ce qui nous intéresse, pour nommer des lieux-dits...

    L’originalité du Séminaire signalé par Dominique, c’est qu’il aborde la question sous l’angle du droit.
    Le fait qu’il prenne comme matière les réalités corse ou basque espagnole, et pas nos pauvres réalités linguistiques occitane ou gasconne, pourrait signifier que ces dernières sont tellement effacées qu’elles ne sont plus des sujets de droit au présent.
    Nous - Gasconha... - sommes dans cette conjoncture particulière et douloureuse de phase terminale où nous ne pouvons pas dire que nos parlers sont morts, puisqu’ils sont la langue native de personnes qui vivent encore, mais où la revendication d’un statut juridique parait déjà presque anachronique.


Un gran de sau ?

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