Gare à l’évolution des répertoires des chorales locales !

- Gerard Saint-Gaudens

Je l’avais déjà repéré dans le cas des "Gaouyous" de Peyrehorade et quelques autres.
Ce matin aux fêtes de Saint-Vincent de Tyrosse j’interroge un membre de la chorale du lieu, Shanteona (dont j’ai déjà dû parler naguère) ; le nom, une blague franco-basque, annonce déjà un peu la couleur, rien de gascon et d’authentique là-dedans.
Ce qui ne veut pas dire que les chanteurs chantent mal, du reste et leur répertoire a accueilli pas mal de chants gascons au fil du temps !
Conversation spontanément et totalement en gascon (mon interlocuteur est un sexagénaire du cru, très attaché à la gasconité et à la langue remarquable.
A ma question sur l’évolution du répertoire, de moins en moins gascon et de plus en plus espagnol, basque et "musiques du monde", il me répond que c’est le chef qui choisit, hélas et que les autres n’ont qu’à fermer leurs gueules (sic).
Evolution sociologique classique : le chef vient d’ailleurs, de plus en plus de choristes aussi sans doute dans un pays accueillant aux retraités en mal de soleil. Rien de répréhensible en principe sauf que, comme d’habitude, l’assimilation se fait à l’envers.
Amis des cantères qui chantez dans des chorales locales, faites pression pour que le répertoire reste massivement gascon !

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