Le Choeur d’hommes de Gascogne

- Tederic Merger

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Le chœur d’hommes de Gascogne d’Aire sur l’Adour
Son répertoire.

Grans de sau

  • Autre choeur au répertoire gascon très majoritaire voire exclusif* : Lo Vent de l’Estey de Sanguinet. Bien que localisé au nord des Landes l’essentiel de leur répertoire est la polyphonie pyrénéenne. Hier soir à l’église de Soustons, ils étaient associés aux divers ensembles de cornemuses du Festival (gasconne avec Yan Cozian l’initiateur du festival ), aragonais (exactement de la Franja aragonaise de langue catalane) et La Nostra Craba de la région du Sidobre (Tarn).

    *une seule chanson en français .

    Par contre le choeur d’hommes des chanteurs de Guiche (en pays charnègue) combine non seulement les trois langues auxquelles on peut s’attendre (gascon, basque et français) mais aussi italien voire espagnol et d’autres aussi peut-être ; d’après une conversation avec un membre du choeur, le gascon me semble minoritaire dans le répertoire qui se veut aussi "éclectique " que possible (je n’ai pu m’empêcher de faire remarquer que le jeu n’était pas égal -ni réciproque- et qu’à ce rythme le gascon risquait de voir sa portion de plus en plus congrue...).

  • Sud Ouest(Landes) de ce jour évoque le choeur Cantagaas (basé dans le village de Gaas, donc à noter du gascon dans le nom) : "répertoire éclectique où les chansons françaises ont la part belle" dit l’article...
    Mais le concert annoncé à ce soir se terminera "par la mystérieuse Encantada du troubadour Jan de Nadau" (toujours le mythe des troubadours comme si un chanteur dans une langue d’oc devait toujours leur être assimilé...).
    Très bien pour l’Encantada mais Cantagaas, malgré son nom prometteur, ne semble pas être du nombre de ceux qui promeuvent la culture gasconne prioritairement...

  • Au contraire, Lous dou Boucarot (le nom du confluent du Boudigau et du canal de Bourret à Capbreton si je me rappelle bien), groupe de neuf capbretonais et assimilés. Ils sont "fervents défenseurs de la culture gasconne. A l’heure où de nombreux concerts basques se succèdent en l’église Saint-Nicolas (de Capbreton), eux font la promotion (gratuite) de leur culture gasconne ..." (Sud-Ouest, édition sud Landes de ce jour, qui met pour la première fois le fer dans la plaie de la bascomanie en côte sud des Landes.)
    Lous du Boucarot seront présents le 10 pour la journée du jeune festival choral gascon dans la ville portuaire.

  • Cette première édition du Festival de la chanson gasconne le 10 août à Capbreton, dans le cadre des fêtes du quartier de la République, a été un succès.
    Lancer un festival, se lancer, n’est pas un exercice facile, on le sait ; pour tout dire il est très périlleux et le flop peut survenir à chaque détour du chemin, le pire étant que le public ne soit pas au rendez-vous (un vrai risque dans ce quartier un peu excentré).
    Patrick Bisbau et son équipe de bénévoles capbretonais, efficaces et sympathiques (ah, les excellents moules-frites capbretonaises !) ont su les éviter et parfaitement relever le défi, il ne leur restera qu’à peaufiner, à innover ici ou là mais enfin le festival est bien sur ses roues.
    Du point de vue de la culture gasconne, la difficulté était double : la faire partager à un public en partie de locaux ou régionaux souvent quelque peu dégasconnisés et en partie d’étrangers à la région, nombreux en cette période estivale dans une ville de villégiature.
    Le matin, les deux chorales (lous dou Boucarot et lous Pibalous) ont sillonné les quartiers plus centraux de Capbreton et le soir elles se sont retrouvées sur la place de la République, épicentre de la fête en compagnie du chanteur-compositeur gascon Didier Tousis.
    L’ensemble a bien marché et une partie du public du soir a parfois suivi, en particulier mais pas seulement, pour le Se Canti final.
    Et tant Didier Tousis que Jean-Claude Barroumes, le monsieur Loyal de la soirée, ont su intercaler français et gascon dans leurs interventions.

    Restera pour les éditions suivantes, à élargir et renouveler l’offre chorale avec comme toujours en pareil cas, l’impératif de ne pas trop laisser le répertoire glisser vers la variété ou les musiques espagnoles ou autres, danger guettant les chorales gasconnes que nous avons ici ou là signalé.
    Et enfin sans doute accentuer l’aspect « cantère » qui se développe si bien depuis quelques années, c’est-à-dire favoriser l’agglomération de chanteurs d’un moment autour de groupes choraux constitués.

    Merci fòrt aus amics capbertonès !

  • Un petit rectificatif/ajout de ma part : parmi les chœurs ayant chanté le soir à Capbreton figurait aussi le petit et excellent groupe "Trad’amics", émanation du Conservatoire de musique de Soustons (section musique et chant traditionnel).
    A noter que trois conservatoires de musique landais ont une section de musique traditionnelle (où la "bouhe" (boha) a sa place) mais que seul Soustons donne aussi une formation de chant traditionnel et polyphonique.


Un gran de sau ?

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