Dans la Guerre de Gaules, César ne parle ni de basques, ni de Gascons, ni de Vascons. Il parle d’Aquitains qu’il différencie des Gaulois qui occupent la rive nord de la Garonne.
Sous l’empire, la Novempopulanie n’est pas la Gaule. Les Gaulois sont tenus de révérer Auguste au Confluent à Lyon, les Aquitains au Lugdunum des Convènes (St B. de Comminges).
Pour les Francs et les Arabes et plus tard les Castillans et l’Angloy, les Basques, les Vascons et les Gascons sont le même peuple.
V de Vascons devient B de Vascos en Castillan, V de VVascon devient G de Gascon lorsque les Angloys prennent le contrôle de l’Aquitaine (tout comme les Guilhem deviennent des Wilhem dans les cartulaires).
Le bays basque aujourd’hui, au sud des gaves et de l’Adour, n’est plus que l’ombre de lui-même. Il s’étendait jadis jusqu’à la Garonne.
Les forteresses romaines de Bordeaux ou franque de Fronsac ou de Blaye témoignent de la présence d’un voisin inquiétant insaisissable dans les profondeurs des landes ou des pyrénées au haut moyen âge.