Nous sommes vraiment injustes :
L’Atlas linguistique de la Gascogne montre bien que les dérivés du verbe "tuar" sont attestés en gascon, et même majoritaires dans certaines régions.
Il n’y a guère que les pays de l’Adour qui emploient de façon systématique les dérivés de "pelèra".
Donc, ce que l’on croit être un affreux francisme n’est que la maladroite traduction mot à mot des termes authentiquement gascons que sont la tualha, la tuèra, la tua-pòrc ( justement plutôt gersoise ),...
Le seul défaut que l’on peut formuler, c’est d’avoir traduit pòrc par cochon mais après tout, ce qui importe, c’est de se faire comprendre par l’interlocuteur.
Et le francisme "cochon" n’est pas si disgracieux, d’autant plus que le mot pòrc n’est pas oublié. La tradition reste : que demander de plus ?
NB : Il y a un nombre infini de variantes : la Sent Pòrc, la mortalha ( Médoc ), la hèsta porcala ( Lomagne )...