Lenga occitana, òc ! Lenga gascona, non !

- Maruej�ls

Degun ne se pausa pas la question de saber se lo français es ua lenga o pas.

Que poirem en parlar deus picards díser que parlan picard, deus sentongés que parlan sentongés, etc.
Qu’es amusent totun de véder que, entà l’occitan, ua lenga de las varietats auvernhata, gascona, lemosina, lengadociana, provençala, vivaro-aupenca, cadun pensa qu’es un especialista e que coneish la responsa.
Non, que i a lingüistas tad aquò e critèris tà definir çò qu’es ua lenga o un parlar, etc. Quan vau tau medecin quan soi malaut, que credi çò que me ditz e segueishi los sons conselhs.

Que seré benlèu temps de quitar d’espepissar a prepaus de parpèlas d’agaça e de trabalhar tà sauvar la nòsta lenga de l’etnocidi comés per la Republica cap a las nòstas lengas istoricas (alsacian, basc, breton, còrs, flamenc, occitan).

Parlar de las lengas gasconas, quina peguessa... Degun n’a pas jamei dit que lo basc n’existiva pas e que i a avèva sèt lengas bascas : lo soletin, etc.
En los Pirenèus atlantics, que i quatres varietats de la lenga basca e quauques autas de l’aute bòrd deu Pirenèus e la lenga basca existeish totun.

Grans de sau

  • Be’t vas har ua tropa d’amics ! Lobotomizat o simplament inconscient ?

    • Il n’y a pas de vérité absolue en science.

      De plus, si l’on part dans l’objectif de démontrer quelque chose en faisant preuve de préjugés dépréciatifs sur les hypothèses concurrentes, il y a de fortes chances de parvenir à démontrer ce que l’on désire être vrai, et non pas ce qui sera vrai.

      La problématique posée se doit d’être neutre :

      qu’est ce que le gascon ?
      L’analyse rigoureuse, scientifique et raisonnée donnera des résultats convaincants ( cf travaux de Rohlfs, ... ) admissibles par tous.

      Bref, un peu d’eau dans son vin (de Bordèu naturaument) ne fera pas de mal...

    • Ni l’un ni l ’aute, amic

      mas a cadun lo son mestièr e las vacas que seràn plan guardadas e la nòsta lenga contemporanèa que se poirà espandir dab l’aida de cadun.

    • Esistîs plan ua lenga gascona qui hè partida deu grop occitanô-roman e seré la forma mèi equilibrada, e ne compreni pas per quina rason les occitanistas sositoses d’unitat dijà n’i pensèguen pas mèi davant, autanplan esistîs un esperit deu sud-oest que la Gasconha i poiré jogar un rôlle de prumèr plan , l’eix medix !

  • Les "sciences" humaines (dont fait partie la linguistique) n’ont pas la rigueur objective des sciences "dures", elles sont soumises à l’interprétation de ceux qui les étudient, et les débats entre linguistes sont innombrables, et pas près d’être tranchés.

    L’appartenance du gascon à la langue occitane est désormais acceptés par la plupart des spécialistes.

    D’autres critères, d’autres visions de la romanistique viendront peut-être modifier le point de vue des chercheurs.

    Quoi qu’il en soit, parler l’occitan ne veut pas dire être occitan.

    Ca, ce sont les types de Montpellier ou Toulouse qui veulent nous le faire croire.
    La croix occitane n’a jamais flotté sur Bayonne ou Dax.
    Pourquoi le devrait-elle aujourd’hui ?

    Je suis gascon, et je ne me sens pas occitan. Pourquoi le devrais-je ?

    Un Belge ou un Québécois est-il Français parce qu’il parle la langue de Molière ?
    Un Brésilien est-il Portugais ?
    Un Mexicain Espagnol ?

    Non, alors pourquoi les Languedociens veulent-ils que nous soyons Occitans ?

    Je regrette, mais je n’ai pas l’impression d’avoir plus de choses en commun avec un nîmois qu’avec un tourangeau.

    Je me sens plus proche du basque ou du navarrais que du toulousain.

    De toutes façons, ce sont des choses que chacun ressent à sa manière, et qu’aucun groupe militant ne pourra imposer.

    Désolé de ne pas avoir répondu en gascon, mais, mon niveau demeure trop léger pour me lancer dans ce genre de discussions.

    Amistats a tots

    • Cher Guillaume,

      Dire que le débat gascon/occitan est tranché n’est pas tout à fait vrai.

      Vous parlez des linguistes pour qui l’affaire est entendue.
      Lesquels ? Depuis les débuts de la philologie proprement gasconne, dans les années 70 du 19e siècle, pas mal de ces linguistes, français et étrangers, se sont penchés sur la question.

      Ce qui ressort de leurs analyses n’est pas la subordination du gascon à l’occitan où à je ne sais quelle langue mythique du Sud.

      La réalité scientifique est plus complexe et je vous invite à lire ces auteurs, qui pour la plupart n’étaient pas partie prenante dans le débat idéologique.

      Si vous n’avez pour référence que des linguistes qui ont un parti pris idéologique occitaniste, donc un présupposé totalement a-scientifique, vous ne pourrez pas vous faire une idée objective de la question qui nous intéresse ici.

      Si vous le désirez, une bibliographie assez complète est à votre disposition, gratuitement, sur le site de gasconha.com.

      [A quina bibliografia hès allusion, Vascon ?

      Jo qui soi webmèste de Gasconha.com, ne vedi pas !

      Tederic]

    • Cher ou chère ? (le message n’étant pas signé),

      1-) Vous dites : "Dire que le débat gascon/occitan est tranché n’est pas tout à fait vrai."
      Je ne l’ai jamais affirmé. J’ai écrit - relisez-le - que l’appartenance du gascon à la langue occitane était désormais acceptée par la plupart des spécialistes (c’est-à-dire pas la totalité).

      Je dis également textuellement que "Les "sciences" humaines [...] sont soumises à l’interprétation de ceux qui les étudient, et les débats entre linguistes sont innombrables, et pas près d’être tranchés."

      2-) Je n’ai pas d’avis à formuler sur la question. Je ne suis pas linguiste en langues d’oc (je n’ai qu’une formation de base en linguistique espagnole), et je ne prétends pas trancher dans ce débat très technique, dans une discipline qui reste, comme je le dis également, moins objective que les sciences dites dures ou expérimentales.

      Mes discussions avec quelques chercheurs et diverses lectures m’ont permis néanmoins d’observer qu’un certain consensus régnait sur la question actuellement.

      Je précise d’ailleurs dans mon texte que de futures recherches, de futurs travaux remettront peut-être un jour en question l’opinion généralement admise aujourd’hui.

      Les thèses des linguistes réfutant l’appartenance du gascon à l’occitan seront alors sans doute appelées à faire autorité. Je ne le sais pas. Et vous ?

      3-) J’aimerais que les choses soient claires, au cas où je ne les aurais pas suffisamment soulignées dans mon précédent message.

      Je ne suis pas occitan, je ne me suis jamais senti occitan, et je refuse catégoriquement que des languedociens viennent m’imposer leur prétendue nation occitane.

      Je suis gascon, français et européen, trois dimensions "nationales" différentes mais compatibles, ce qui est largement assez.

      Je ne ressens pas le besoin d’adhérer à une hypothétique réalité nationale, inventée de toutes pièces au XIX° siècle par quelques intellectuels et militants, mus par je ne sais quelles lubies.

      La Gascogne n’a pas besoin de l’Occitanie, pays qui n’a jamais connu une quelconque existence politique, historique, ou culturelle.

      Ces sentiments d’appartenance nationale relèvent du sentiment de chacun.

      Pour ce qui est de l’aspect linguistique, c’est aux spécialistes de nous apporter les réponses nécessaires. Je suis en ce domaine incompétent, et, en bon ignare, je fais confiance à la majorité de ces chercheurs.

      Je lirai néanmoins bien volontiers d’autres contributions scientifiques en ce domaine.
      Et puis, que la langue gasconne soit une langue indépendante ou un dialecte de l’occitan, rien ne m’empêchera de parler gascon et de l’appeler par ce nom.

      Plan coraument

      Guilhem

    • Prétendre qu’on n’est pas occitan parce qu’on est gascon ou provençal est aussi stupide que dire qu’on n’est pas dans la maison parce qu’on est dans la cuisine ou dans la salle à manger !

      C’est en revanche une excellente manière de démontrer :

      1) qu’on n’a rien compris à la définition linguistique de l’occitan, ou bien

      2) qu’on aime diviser pour régner, et qu’on divise ainsi le peuple d’oc afin de mieux le dominer dans une perspective hégémoniste bien française, mais dans ce cas là, le problème n’est plus linguistique depuis longtemps, parce qu’il est strictement politique, ou bien

      3) qu’on se préfère enfant roi au pays des fils uniques, plutôt que frère parmi ses frères, mais dans ce cas là, le problème n’est plus linguistique depuis longtemps, parce qu’il est psychanalytique.

      Pour ma part, je suis languedocien, j’ai deux grands-parents gascons et deux autres languedociens, et tous ne m’ont parlé que français jusqu’à ce que devenu adulte, j’impose une autre manière de faire.
      Néanmoins, lorsque je parle avec des Niçois, des Marseillais, des Bordelais, des Palois, des Montpelliérains, des Limousins, NOUS NOUS COMPRENONS, sans courir acheter un lexique, même si nous parlons tous suivant nos dialectes respectifs : DONC, NOUS PARLONS LA MÊME LANGUE, dans chacune de ses variétés.

      Il n’y a pas d’autre définition plus simple à expérimenter pour savoir ce qu’est l’occitan.
      Seulement, il faut sortir, le dimanche, et rencontrer des locuteurs différents, un peu partout, d’un peu partout, au lieu de rester sous son clocher pour se proclamer le roi du village.

    • Vous dites : Néanmoins, lorsque je parle avec des Niçois, des Marseillais, des Bordelais, des Palois, des Montpelliérains, des Limousins, NOUS NOUS COMPRENONS

      Un roumain peut comprendre (si je me rappelle bien) plus de 80% de ce que dit un italien.

      Pourtant je n’ai jamais entendu dire que le roumain était la même langue que l’italien ?

      Une petite anecdote aussi (Vos amis du site Hartèra se sont bien foutus de moi quand je leur ai dit) :

      Mes arrières grands-parents, l’un bigourdan et l’autre limousine, parlaient parfaitement leur langues respectives.

      Pourtant ils avaient du mal à se comprendre, c’est pourquoi ils se parlaient en français.

      C’est pour ça que mon grand-père ne parle pas du tout ce que vous et vos amis appellez "Occitan".

      Adixatz a tots,

      Lo Galhardet

      PS : Vous dites que la majorité des spécialistes considèrent l’occitan comme une langue englobant aussi le gascon.

      Auriez-vous des liens d’articles de ces fameux spécialistes ?

      (Ceci n’est pas ironique, je souhaite seulement voir ce qu’ils pensent de tout ça, car malgré le fait que tous les occitanistes me rabachent que la majorité des linguistes considèrent le gascon comme "variété dialectale de l’occitan", je n’en ai toujours pas eu la preuve).

      Merci d’avance.

    • Je suis à moitié périgourdin et à moitié béarnais et j’ai appris les deux parlers, je vois bien qu’il y a des rapports évidents, mais pour moi la vraie limite d’intercompréhension c’est Nord et Sud, lorsque je veux parler en occitan avec un Auvergnat et un Vivaro-Alpin ou même un Arpitan (c’est paraît-il le nouveau terme pour Franco-Provençal) j’utilise le limousin (j’ai "patoisé" il y a quelques années en Valais Suisse avec des habitants d’Evolène et il comprenaient bien mes phrases limousines (mais quand je leur ait fait une "démo" de béarnais d’Aspe ce fut plus dur.

      En revanche j’ai plutôt l’impression que si je veux parler avec un languedocien, un provençal ou même un catalan, il vaut mieux utiliser le béarnais, c’est comme ça.

      Parler de l’occitan comme un bloc homogène est aussi excessif de faire du gascon une langue totalement distincte de ses voisins d’Oc.

      La vérité est plutôt entre les deux.

      Adishatz e a bethlèu, Adissiatz e au còp que ven.

    • Bien d’accord avec Vascon, sauf pour dire que les occitanistes ont un présupposé totalement a-scientifique.
      En tout cas ce n’est pas ce que disent et ce que pensent certains d’entre eux.
      Ils vous diront que l’existence d’une langue occitane est scientifiquement démontrée.
      A moins qu’on entende par là le diasystème occitano-roman, macro-langue de transition entre le gallo-roman proprement dit ou français au sens large et l’hispano-roman ou hispano-portugais, mais certainement pas langue au sens sociologique.
      Or les occitanistes mélangent les deux concepts comme s’ils étaient synonymes.

    • Je suis totalement en accord avec ce que vous dites.
      D’abord il est vrai que le gascon est une langue occitane.

      Quant aux hurluberlus qui souhaitent instamment unifier l’occitanie en fusionnant les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et autre... C’est totalement idiot. Quelle logique dans cette idée ? Une logique linguistique... certes, mais cela ne forme pas une "nation", si tenté qu’on puisse employer ce mot.
      Il faut des racines fortes pour cela, et donc une histoire. A quel moment de l’histoire ces différentes régions ont-elles partagées un passé commun ?
      C’est-à-dire ont-elles jamais été un même territoire, un même état ? Jamais.

      La France...je devrais plutôt dire pour cette époque la Gaule a été "institutionnalisé" officiellement qu’avec Auguste (-27/14). Ce dernier, dans les territoires conquis par son oncle et père adoptif Julius Caius Caesar, a mis en place trois provinces, celles qu’on nomme les trois Gaules : Aquitaine, Gaule Lyonnaise et Belgique. Laissons de côté ces deux dernières.
      Au moment donc où Auguste institutionnalise officiellement les Gaules, un autre territoire était déjà romain et institutionnalisé : la Gaule Transalpine ou surnommé souvent "La Province" (qui donné par ailleurs le terme de "Provence").
      En -18, lors d’une visite officielle à Narbonne, la capitale de cette province, Auguste change le nom de la Transalpine en Narbonnaise.
      Ce que je veux montrer c’est que dès le début ce territoire que certains veulent aujourd’hui unifié n’était pas unis puisque l’on peut distinguer l’Aquitaine avec comme chef-lieu provinciale Saintes (Bordeaux le deviendra seulement au 3ème siècle apr. J.C) et la Narbonnaise.

      Une Occitannie allant de Bordeaux à Nice n’a aucune légitimité historique.
      Cela a même continué d’être le cas au Moyen-âge et durant les périodes postérieures. On distinguait le duché d’Aquitaine (Guyenne ou Gascogne comme vous voulez) avec comme capitale Bordeaux, qui même pendant longtemps était au main des rois Plantagenêt qui régnaient en Angleterre. On avait également le comté de Toulouse, le comté de Provence...et tout un autre tas de seigneuries...

      Bref de part le passé pas la moindre once d’unité... si ce n’est il vrai linguistique.
      Mais comme je l’ai dit cela ne suffit pas à la création d’une nation.

      Alors oui pour dire que la gascon fait partie de la grande famille des langues occitanes, oui pour une autonomie (non une indépendance) de la Gascogne, oui pour la création d’un département du Pays-Basque (car je pense quand même à eux)... mais non pour la création d’une pseudo-nation sans queue ni tête.

      Signé d’un étudiant en archéologie antique.

    • Une logique linguistique... certes, mais cela ne forme pas une "nation"

      La langue est cependant un marqueur historique : si deux populations parlent la même langue ou une langue proche, il est certain qu’elles ont eu une part d’histoire commune, parfois très ancienne, s’il ne s’agit que de traces de similitude.

      Donc, toutes les terre de la grande Occitanie ont eu quelque chose en commun, qui a même peut-être précédé la conquête romaine. Ou alors, la conquête romaine y a été plus durable...
      De la à fonder une nation, de nos jours, non, bien sûr ! Mais on parlait surtout de recomposition régionale...

      Et comme recomposition régionale, je propose la fusion de Midi-Pyrénées et de Aquitaine, mais seulement ces deux, et pas Languedoc-Roussillon. Cette dernière appartient géographiquement à un arc méditerranéen, et pas au Bassin aquitain, sauf sur ses franges.

      Je propose donc une région du Bassin Aquitain qui forme un ensemble géographique cohérent, et qui peut devenir une région forte, avec deux métropoles, Bordeaux et Toulouse, une partie gasconne enfin réunifiée, une Guyenne qui serait une bande est-ouest suivant les cours du Lot, de l’Aveyron, de la Dordogne..., et un Languedoc toulousain qui n’est pas méditerranéen.

      Ces trois composantes ont une culture qui n’est pas trop différente. Même si leur histoire a souvent divergé, il y a toujours eu des échanges forts entre elles, parce qu’il n’y avait pas d’obstacle physique fort.

  • Ca me fait plaisir d’enfin trouver un site où l’on parle gascon.

    Je suis landais de sang.

  • J’attends toujours des preuves pour démontrer que le Gascon est un dialecte occitan (Eh bé oué quasiment tous les linguistes disent ça à ce qu’il parait...)

    Encore une fois je répète, lorsqu’on me dit "Mais pourquoi vous vous attaquez aux occitanistes : votre vrai ennemi est l’état français", que je refuse qu’on abaisse ma langue au rang de dialecte, de brandir un drapeau qui n’est pas le mien et de clamer quelque chose que je ne suis pas (occitan donc) sous prétexte que l’état français est notre ennemi.

    Ce que font les occitanistes est la même chose que les français autrefois : on impose un drapeau, un concept de culture commune, de nation et de peuple, et puis, plus tard, on impose une langue.

    Et n’allez pas me dire que je fais de la parano ; il faut être réaliste, tous les dits "dialectes occitans" seront peu à peu remplacés par une langue commune, comprise par tous (basé sur le languedocien de préférence...)

    Et comme vous le faites remarquer, il y a plusieurs dialectes basques (bé ouais y’a aussi des dialèctes gascons), qui sont peu à peu suplantés par le basque unifié (euskara batua si vous préférez).

    Ca prédit un peu la future situation de l’<< occitan >> (si il survit biensur).

    • Le gascon est un des dialectes de la langue occitane parce que son lexique, sa syntaxe, sa grammaire, sont à 90% identiques à ceux des autres dialectes occitans.
      Faire partie de la même famille n’a jamais signifié être identique, bien heureusement !
      Si l’on considère que les dialectes occitans sont frères, je consentirai à considérer le gascon comme demi-frère des autres dialectes, du fait que la Gascogne puise aussi ses racines dans le monde basque.

      Toutefois, ne soyons pas ridicules, la trace d’un substrat basque dans le gascon moderne, et même dans le gascon médiéval, est négligeable.

      Nous avons du sang commun, voilà tout.

      L’Occitanisme moderne, je pense, en a fini avec ses velléïtés unificatrices, de création d’un occitan unique de Nice à Bordeaux.

      C’était le cas dans les années 60-70 et ç’a été très néfaste.

      Aujourd’hui, il n’en est plus question.

    • Tout dépend ce que l’on appelle langue. Considérer le gascon comme un dialecte, alors que sa compléxité dialectale est au moins aussi grande que celle du catalan, ne me parait pas très raisonnable.

      En fait il me semble que le fait qu’on n’ait pas réussi à unifier la langue occitane est incompatible avec la notion de langue occitane unique.

      Rien que pour le gascon, on a, à l’évidence, deux langues : l’aranais, seule variété d’occitan officielle, e la koiné pan-gascone dérivée du (mais pas complètement identique au) béarnais de la plaine du gave de Pau.

      Ces deux variétés se standardisent de manière indépendante l’une de l’autre. On a donc bien deux langues, un peu comme l’alemand et le yiddish.

    • L’allemand et le néerlandais, de même que l’italien et le corse, le suédois et le norvégien, le russe et l’ukrainien, sont eux aussi à 90 % identiques...

    • Si l’aranais peut, à la rigueur, être considéré comme une vraie langue sur le plan socio-linguistique, on est loin d’un tel fait avec la koiné pan-gasconne à l’état d’ébauche basée essentiellement sur les parlers béarnais de la plaine du Gave. La base sociologique de ce proto-standard est bien trop réduite.

  • Je suis moi-même gascon ou du moins originaire mais j’ai vécu au Pays-Basque et en Béarn.

    J’ai épousé une auvergnate.

    Ni le gascon, ni l’auvergnat n’appartiennent (pour ma part et cela n’engage que moi, c’est mon choix) à langue occitane .

    Toutefois, ces deux langues sont issues de La Langue d’Oc.

    A mon sens, il faut différentier les deux notions. La notion d’Occitan est bien plus moderne que celle de Langue d’Oc (notion médiévale).

    Regardons les évolutions après le moyen-âge (forte autonomie des "parlers" provinciaux).

    Il est très facile de critiquer une position "centrale" du français et de défendre, par la suite, une langue "unifiée".

    Pourquoi ne pas privilégier la "dialectologie" ?

    Ne faut il pas respecter chaque peuple et leur identité
     ? Chaque individu est encore libre dans son choix identitaire.

    C’est cette notion qu’il faudrait défendre vigoureusement.

    Beaucoup de basques osent parler de langue souletine... Ils sont proportionnellement les plus nombreux à parler le Basque (ou Basque souletin).

    Adixat !

  • enta escana caucaré, et miéyou qu’ey de-u ha balé dab machantes rasous ; miey ségle a qu’at hé l’ouccita é qu-at poudem bédé oey et die lous sous résultats : et boueyt !

    • L’occitan qu’ei sonque ua lengua de linguistas, qu’ei l’equivalent de la lengua d’oil, qu’ei a díser ua lengua teorica, un item d’etiquetatge, çò qui’s ved escriut sus l’etiqueta deu tirador on s’i tròban classificats los parlars d’òc qui son ben reaus, eths.
      La classificacion que pòt variar segon lo classificador, ua classificacion n’a pas nada valor absoluta, mentre los parlars que son çò qui son e aquò non depén pas mei de l’avís deu classificador.
      Los occitans n’an pas sabut o volut dar vita a la lengua occitana, l’occitan qu’ei demorat un concèpte de sistematicians lingüistics, ua lengua virtuau, exactament com la lenga d’oil.
      O mes exactament que pretenón con.hóner lengadocian e occitan, com ac hasón enter francés e lenga d’òil.
      Error fatau pr’amor lo gascon n’ei pas ua varianta deu lengadocian ni lo picard ua varianta deu francés.
      Çò qui los bascos an hèit dab lo basco, en bèth crear ua lengua basca basada sus un parlar unificat, los occitans n’an pas volut har dab l’occitan e l’occitan com a lengua que demora ua nocion teorica, shens existéncia reau.
      Lo francés qu’èi au còp lo parlar de la lengua d’oil pròpi d’Isla de França e ua lengua vertadèra.
      La lengua d’oil qu’ei ua lengua virtuau, com l’occitan.
      Picard e gallo que son dialèctes de la lengua d’oil, non son pas dialèctes deu francés, com lo provençau e lo lemosin son dialèctes de l’occitan e non de l’aranés.
      L’aranés ei un parlar qui’s tròba classificat dens lo tirador deus parlars d’òc, sos-ensemble gascon, e qu’ei au còp ua lengua oficiau.

      Sonque l’aranés ei comparable au francés per lo son doble estatut practic de parlar e de lengua oficiau, l’occitan n’ac ei pas, qu’ei demorat teoric.

      E la lengua gascona ? Qu’ei tan teorica com l’occitana.
      En abséncia de gascon unificat, la lengua gascona qu’ei virtuau, que demora ua consideracion de lingüistas, un ensemble teoric qu’aplega parlars gascons.
      Per contra, la lengua aranesa, era, qu’ei tan concreta e reau com la francesa.
      Lo francés e l’aranés que son parlars que s’an hèit lenguas oficiaus.
      Aqueth estatut non hè pas deus autes parlars d’oil e d’òc dialèctes deu francés o de l’aranés.

      Lo basc unificat (batu) qu’ei au còp un parlar basc (artificiau) e ua lengua.
      Lo basc guipuscoan qu’ei un dialècte de la lengua basca (lengua teorica com la lengua d’oil o l’occitan) mès n’ei pas un dialècte deu basc batu, e lo basc batu qu’ei la lengua oficiau.
      La concepcion piramidau de la lenguas : parlars aplegats en dialèctes, dialèctes consituint ua sola lengua, qu’ei comòda peus linguistas com a sistèma teoric de classificacion, mès non correspón sonque rarament a la realitat.
      Per exemple, la lengua d’oil n’existeish pas, qu’ei demorat un concèpte virtuau de lingüistas.
      Lo francés - parlar de la lengua d’oil - s’a hèit lengua, per tant non i a pas nada rason que d’autes parlars non-francés de la lenga d’oil no’s hàscan pas lenguas tot parièr ; d’alhors, qu’ac hèn.
      Las lenguas que son parlars com los autes per natura.
      Sonque la consideracion o l’estatut que càmbia entre parlar e lengua.

      Lo problèma n’ei pas de saber quin classificar las nòstas lenguas, aquò n’a pas pas nada valor ni importància, çò d’important qu’ei de saber quina(s) lengua(s) e volem parlar e escríver, o mei exactament quin e volem parlar-las e escríver-las.

  • e blablablabla e tchatchatchi !! e parla parla es ua bona causa vertat ! mas cal melhor de s’amassar !!! lo debat es plan ric e lo monda força interessant !

    bon je vais continuer en patois (français)
    le débat est trés interessant et les gens qui interviennent sérieux des gens qui aiment leur païs leur région.
    Ben parler échanger comme ça c’est trés bon et faudrait que cela aboutisse sur du concret si on ne veut pas que notre culture soit UNIFORMISEE pourquoi ne pas organiser une rencontre ?

    Pour i voir plus clair et nous pourions peut être orienter tout cela sur des projets pour ma part je peux aider et la radio peut si elle veut être un pivot ....voila

    Je vais commencer dans le concret je laisse mon adresse courriel
    pishadret@sfr.fr
    coma disiau lo president hobama ; oc podèm !!!
    adiushatz à totis


Un gran de sau ?

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