Le Gers est en Gascogne mais n’est pas la Gascogne. Il ne doit pas empêcher que le département des Landes se renomme "Landes de Gascogne".

- Tederic Merger

L’article du Monde Plus gascon que moi tu meurs... nous apprend que Philippe Martin, président (PS) du conseil général du Gers, accuse Emmanuelli, président (PS) du conseil général des Landes, de vouloir "chaparder une appellation qui, historiquement, renvoie au Gers"".

D’abord une satisfaction : l’appellation "Gascogne" est jugée porteuse économiquement.
Que tous ceux qui sont dans le triangle gascon (océan-Garonne-Pyrénées) sachent donc l’utiliser pour promouvoir leurs activités !

Selon l’INSEE, les jeunes continuent à quitter la Gascogne pour trouver du travail, alors qu’un flux inverse amène des retraités...

Alors, ne faisons pas la fine bouche sur des motivations marchandes de l’appellation "Gascogne" !

Mais le département du Gers est-il propriétaire de de l’appellation "Gascogne" ?

Bien sûr que non !

La Gascogne prend ses origines dans l’Aquitaine pré-romaine. Les Romains l’appelèrent la Novempopulanie (terre des neufs peuples - les neuf peuples non celtes qui la peuplaient). Le département du Gers, créé 1800 ans plus tard, ne couvre qu’une faible partie de la Novempopulanie [1].

La Gascogne tire son nom des Vascons, venus de Navarre, qui y ont joué un rôle dominant à certains moments du premier millénaire. Or, les Vascons ne se sont pas installés spécialement dans l’aire couverte présentement par le département du Gers !

Le golfe de Gascogne ne baigne pas le département du Gers !

Le domaine de la langue gasconne n’est pas non plus limité au département du Gers !

Alors, dans le cas présent, Emmanuelli a raison quand il dit "Les Gersois se sont approprié une dénomination qui ne leur appartient pas."

Si le projet landais aboutit (ce qui est souhaitable), il faudra cependant continuer à défendre la gasconnité au nord et au sud :
Avis aux promoteurs du chocolat bayonnais et des vins de Bordeaux : ils peuvent aussi se prévaloir de l’appellation "Gascogne" !

Notes

[1Voir ici des cartes de la Gascogne, avec notamment les contours de la Novempopulanie

Grans de sau

  • Personnellement je suis formellement opposé à ce que le département des Landes s’appelle Landes de Gascogne !!!

    Les Landes de Gascogne.

    De quoi s’agit-il ? Il s’agit d’une région unie de tout temps par des liens historiques, biologiques, linguistiques, géologiques et culturels.

    Les Landes de Gascogne sont le « Pays de la forêt landaise » d’après Jacques Sargos, ce qui correspond à un vaste triangle allant de Soulac en Gironde, à Nérac en Lot et Garonne et jusqu’à Capbreton dans le département des Landes.

    La même histoire, le même patrimoine culturel, et pourtant lors de la création des départements en 1789 on divisa cette région en 3 départements et l’un deux hérita (sans aucune justification) du nom de toute la région : le département des landes.

    Le département des Landes qui revendique aujourd’hui l’appellation de Landes de Gascogne ne correspond pas au territoire qui constituent les Landes de Gascogne : seule la partie sud des Landes de Gascogne est concernée sans compter qu’une grande partie du département des Landes ne fait pas partie des Landes de Gascogne : la Chalosse, le Tursan, le Marsan et le bas Armagnac. (carte à l’appui)

    L’appellation de ce département est déjà à l’heure actuelle en contradiction avec l’histoire et l’héritage culturel de la région.

    Dans tout l’Ouest de la Gironde, nous sommes bien dans les Landes de Gascogne, et renommer le département des Landes « Landes de Gascogne » serait une aberration, non seulement parce que cette appellation est fausse et ne correspond pas au territoire couvert par ce département, mais aussi parce que le terme « Landes de Gascogne » perdrait son sens en Gironde.

    Ceci sera certainement à l’origine de nombreuses confusions. Et on le comprend facilement, pourquoi serions-nous dans les Landes de Gascogne en dehors d’un département nommé « Landes de Gascogne » ?

    Les gens finiront par oublier ce que sont les Landes de Gascogne.

    On peut donc prédire avec certitude que notre patrimoine Landais en Gironde, qui a déjà été bien étouffé par le département des Landes, disparaîtra totalement car il sera inexploité.

    Une démarche saine consisterait peut être au contraire à bien différencier le département des Landes des Landes de Gascogne. La proximité de dénomination, déjà à l’heure actuelle, est à la source de nombreuses confusions.

    Matthieu

    • Le problème, nous sommes d’accord, c’est l’appellation "Landes", pour un département qui n’est pas seulement landais (la Chalosse...) et qui ne comprend pas non plus toute les Landes, ni de Gascogne, ni de France et de Navarre !

      Rajouter "Gascogne" ne résout pas le problème, mais permet de rappeler que la Gascogne ne se limite pas au "Gers", et de distinguer ces Landes de celles qui ne sont pas en Gascogne (il y a des Landes en Bretagne, par exemple !).

      Aux dernières nouvelles, on s’acheminerait peut-être vers la dénomination "Landes en Gascogne", à laquelle pourrait correspondre le département du "Gers en Gascogne".

    • "Landes ’en’ Gascogne", c’est quand même bien spécieux...
      Voire ridicule.

      Le problème est d’ordre stratégique : certains semblent souhaiter inscrire dans le marbre administratif une appellation mensongère sous prétexte qu’elle comporte le terme de Gascogne. Il semblerait que Gascogne absolve les pires bêtises.

      La puissance des dénominations administratives est invraisemblable : le cas de la Bretagne est frappant.

      Il aura suffi que la Loire Inférieure soit séparée de la région dite Bretagne pour que celle-ci perde son identité bretonne, aux yeux mêmes de sa population. Et qu’importe l’histoire, le patrimoine, la toponymie, ... Nantes est ligérienne, la Bretagne aux bretonnants.

      Bordeaux est dans le même cas : ville francisée jusqu’à la moëlle, qui verra dans l’appropriation par les bouseux landais et gersois du terme Gascogne la confirmation de son intuition.

      Nous aurons la situation suivante : un coeur de Gascogne qui se reconnaît administrativement sous le terme Gascogne, et une périphérie citadine, de la vallée de la Garonne à la bordure pyrénéenne qui se cherchera une autre identité.

      "Landes de Gascogne", "Landes en Gascogne", "Gers-Gascogne", c’est saboter les rares vestiges des appellations authentiques, qui ont un sens, comme le Parc Naturel des Landes de Gascogne, la Gascogne toulousaine, le Couserans gascon, la belle gasconne ( Agen ),...
      Celles-ci se contentent de panneaux touristiques placés à l’entrée des villes.

      Mon propos : ne rien changer aux noms des départements. Les exemples d’imbroglios sont trop fréquents, du cas précisé ci-dessus de Nantes à la Navarre qui ne se dit plus basque. Ne jouons pas avec un tel feu qui fut celui qui a déjà tué une fois les cultures régionales.

    • Je tombe par hasard sur ce débat bien clos par cette dernière intervention.

      Rien à rajouter sauf à repartir sur un aspect non abordé : "devons nous nous battre pour piquer l’un à l’autre des pestes de touristes" ?

      pour mieux polluer nos traditions, notre espace, ou industrialiser nos produits (que des traitres, qui cultivent mieux le profit que les traditions, vendent à des paumés de l’extérieur) ?

    • Le repli sur soi conduit aussi à la mort, et la Gascogne (pardon le Gers) en sait quelque chose, qui tente de survivre et conserver ses enfants dans son coin.

      Mais j’ai une autre proposition, aujourd’hui le département me semble une institution dépassée et inutile qui alourdit l’administration et nos impôts, il serait plus simple de les supprimer purement et simplement (je crois, mais n’en suis pas sûr, que nous sommes le seul pays d’Europe à avoir cette entité administrative)

    • Pourquoi ne pas appeller les Landes "Landes et Chalosse" (comme Ille et vilaine), ce serait plus juste et plus vrai géographiquement et historiquement, cela sonne bien et cela ressemble un peu à "Landes de Gascogne" !

      Quand au Gers pourquoi ne pas l’appeller "Coeur de Gascogne", puisque c’est la vérité !
      Voilà des propositions qui devraient rassembler tout le monde !

      Adichats.

      Philippe.

    • Certes c’est plus juste et cette proposition est plus proche de la vérité..

      Mais n’y a t-il que les Landes et la Chalosse dans ce département ?

      Admettons d’envisager "Landes et Chalosse"... ou bien département de l’"Adour".

      Eh oui, qu’évoquent la Gironde, le Gers, le Lot-et-Garonne, le Tarn, et tant d’autres départements Français si ce n’est le fleuve qui les traverse ?

      Quoi qu’il en soit, nous n’avons aucun pouvoir de décision et les raisons invoqués pour le changement de nom ne seront pas satisfaites par ces propositions, qu’elles soient "Landes et Chalosse" ou "Adour"....

    • Je suis un PUR BEARNAIS, famille paternelle du canton d’Arzacq, famille maternelle du canton de Navarrenx mais né à Paris il y a 79 ans, et je
      suis parfaitement bilingue ( Béarnais et Français).
      Je suis absolument d’accord pour rebaptiser "Landes et Chalosse" et "Adour"
      le département 40.
      Et pourquoi pas , si nos voisins et souvent métis ,nos frères les BASQUES
      obtiennent la séparation pour ce département qui sera toujours pour moi
      les BASSES-PYRENEES, donner le nom " BEARN et CHALOSSE" en réunissant
      le sud du 40 et le Béarn
      Adichats

  • Les éléments historiques et géographiques que tu développes Tédéric sont incontestables.

    Mais la chasse aux sorcières faite aux gersois est assez injuste.

    Dire que le Gers veut interdire au département des Landes de changer de nom parce qu’il entend revendiquer pour lui seul l’appellation Gascogne est inexact.

    Simplement la proposition de M. Emmanuelli a suscité une certaine émotion chez son voisin.

    Pour comprendre, il faut connaître la génèse de cette histoire :

    Il faut déjà savoir que lancer l’idée de rebaptiser le Gers en Gascogne est une lubbie récurrente dans l’hémicycle gersois depuis des decennies pour d’évidentes raisons économiques.

    Pour autant, c’est là l’oeuvre d’élus isolés et leur proposition ne dépasse jamais l’effet d’annonce.

    Pourquoi ? Tout simplement d’abord parce-qu’il a toujours existé un consensus au sein des instances décisionnaires gersoises en harmonie avec les gersois eux-mêmes pour veiller à ne pas spollier leurs voisins ; ensuite parce-que ce serait nier l’attachement réel des gersois au nom actuel de leur département.

    Certes la communication sous le vocable "Gers-en-Gascogne" est courante, elle ménage les susceptibilités mais surtout n’a rien d’officiel.

    Le dernier épisode en date a moins d’un an, quand l’ancien maire de Castet-Arrouy a de nouveau proposé le changement de nom.

    Le débat démocratique et populaire qui s’en est suivi a étouffé la réforme dans l’oeuf.

    C’est donc avec une légitime émotion que M. Martin a appris que son homologue ne s’embarrassait pas d’autant de sentiments et précaution.

    Oui le Gers n’est pas LA Gascogne, il n’en est que le coeur, ce qui n’est pas si mal.

    Si la Gascogne a l’Histoire, le Gers a du caractère ; et des départements concernés c’est sans doute celui qui a le plus communiqué sur le nom (floc de Gascogne, Vin de pays des Côtes de Gascogne, régie des coteaux de Gascogne...etc...).

    Je trouve pour ma part légitime que le 1er des élus gersois s’inquiète d’un changement d’état civil à ses portes qui sonnerait le glas du statu quo actuel.

    Pour les propos tenus dans la presse en revanche, j’adhère moins...

    Pour illustrer mon propos, ci-dessous :

    ma propre contribution au débat faisant suite à la proposition de l’élu de Castet -Arrouy en 2005 :

    Date : jeu 29 septembre 2005 18:34:14

    "Tempête dans un verre d’eau ? Non... au moins dans un verre d’Armagnac !

    Armagnac... le nom initial donné au département du Gers lors de sa création en 1790, qui, s’il l’avait conservé, rendrait assurément ce débat sans intérêt.

    Au lieu de cela, le révolutionnaire choisit de le baptiser du nom d’une bien modeste rivière, stridente comme le sifflement d’une rapière : GERS !

    Rebaptiser le Gers Gascogne est une idée séduisante en vérité. En dépit des efforts déployés par toutes les forces vives du département, tant administratives que commerciales, force est de constater qu’il existe un déficit d’image certain du substantif "Gers" comparé au vocable "Gascogne", avec tout ce que cela implique comme manque à gagner pour le département, en terme de renommée comme d’un point de vue économique.

    La Gascogne, dans l’imagerie populaire nationale ou internationale, est une fiction romanesque.

    Ce n’est pas un espace géographique et historique unifié comme peuvent l’être d’autres contrées provinciales.

    C’est le pays des trois mousquetaires, et des cadets, le pays du bien vivre où les mères gasconnes on su élever les traditions cullinaires au rang d’un art.

    Baptiser le Gers Gascogne, c’est décrocher la timbale en terme d’image avec toutes les conséquences que cela implique, au premier rang desquelles, économiques.

    La première question est de savoir si ce baptême peut se faire au mépris de la Vérité historique et géographique ? Le Gers peut-il s’approprier la Gascogne dont il ne constitue "que" le coeur ?

    Si le Gers attire puissament la Gascogne à lui, cette dernière excède largement les limites géographiques du département.

    D’un point de vue historique, nos amis landais, bigourdans mais encore les habitants de certains cantons du Lot et Garonne ou du Couserans ariégeois peuvent tout aussi bien revendiquer leur appartenance à la Gascogne.
    Pire ! si l’on considère l’espace linguistique gascon, celui-ci concerne grosso modo un triangle qui court de Bordeaux aux Pyrénées (exception faite du Pays Basque) en passant par la rive gauche de la Garonne à Toulouse !

    Par ailleurs, revêtir l’appellation d’origine contrôlée GERS d’un costume plus grand ne risque-t-il pas paradoxalement de conduire à une perte identitaire ?

    Nonobstant l’attachement indéfectible de gersois de toutes générations au nom de leur département, Gascogne marque-t-elle suffisament la typicité culturelle que l’on trouve spécifiquement dans la mosaïque de petits terroirs qui composent exclusivement lo nòste beroï païs gersois, ou bien noie-t-elle cette identité sous les traditions convenues partagées par tout le grand Sud Ouest ?

    Le meilleur moyen de trancher le problème serait d’organiser un référendum (A moins que M. le Préfet depuis les OGM...).

    Une autre solution serait peut-être de rebaptiser le département "Gers en Gascogne".

    C’est du reste sous ce nom que nombre d’acteurs départementaux, Conseil Général en tête, communiquent depuis belle lurette.

    En dépit d’un nom peut être un poil trop long (mais le gascon n’est-il pas volubile ?), les interêts et susceptibilités de chacun seraient préservées.

    Mais ça c’est une autre histoire..."

  • Je suis gersois (selon Napoléon) mais gascon avant tout, parce que d’une famille landaise (toujours selon Napoléon) mais gasconne avant tout aussi, parce originaire d’un lieu à quelques mètres du Gers (selon Napoléon).

    Alors oui, M Emmanuelli, en bon gascon, vous avez raison de vouloir rebaptiser "votre" département" en LANDES DE GASCOGNE et vous appuierez votre collègue pour rebaptiser "son" département GASCOGNE CENTRALE.

    Petite parenthèse, pour s’appeller ARMAGNAC (appellation, ô combien séduisante) il faudrait aussi inclure quelques cantons des "LANDES DE GASCOGNE" et du LOT & GARONNE EN GASCOGNE"

    • Une remarque sur la petite parenthèse de Régis...

      EXACTEMENT de la même façon, pour s’appeller "Landes de Gascogne", le département des Landes devrait inclure quelques cantons de la "Gironde en Gascogne" et du "Lot et Garonne en Gascogne"... et de même il devrait éjecter les cantons de Chalosse, du sud Marsan et de l’Armagnac....

      Mais bon sang connaissez vous les limites des Landes de Gascogne ?

  • J’habite le Gers, à quelques centaines de mètres des Landes.

    Ici, comme de l’autre côté de la Gélise, on est Gascons.

    Pourquoi acceptons-nous cette frontière absolue entre "Midi pyrénées" et "Aquitaine", entre Gers et Landes ?

    c’est effarant !

    Pourquoi le Pays d’Armagnac n’inclut-il pas les communes landaises qui en feraient partie de plein droit ?

    Je crois que les Landes n’ont pas voulu, sans garantie pour l’info

    puisque le pays du Val d’Adour a pu le faire (unir Gers et Hautes Pyrénées), pourquoi pas nous ?

    Les offices de tourisme s’arrêtent à la frontière, on en sait plus sur ce qui se passe à l’Isle Jourdain qu’à Gabarret (10 km) !

    je ne suis pas du tout originaire de la région, je ne parle pas gascon, mais ces coupures "à la hache" me semblent complètement dépassées, à l’heure de l’Europe des Régions...

    Voir en ligne : Vivre à Castelnau d’Auzan

    • Tout le probleme reside dans votre derniere phrase et il dure depuis 2 siecles.

      D’abord les departements ont coupé en 2 (voir plus) les terroirs historiques, mais ensuite l’apparition des regions administratives il y a 30 ans en a rajouté une couche dans le bordel ambiant.
      Se rajoutant au genocide des langues regionales, ce redecoupage mal intentionné a fini par tuer les regions historiques.
      Les jeunes generations (dont je fais partie) ne savent plus ce qu’était la Gascogne ou le Languedoc (si si je vous jure Toulouse était la capitale du Languedoc, et non pas celle de cette region au nom si "poetique" Midi-Pyrenees).

      Renommer les departements ou regions ne sert a rien, puisqu’il y aura toujours quelques cantons ou communes oubliés ici ou là, de par la nature meme des decoupages actuels.
      Renommer "de force" un departement, c’est poignarder dans le dos ces cantons oublies, qui perdraient encore plus leur identité. Bref, essayer de reparer un mal par un mal...

      Les deux seules alternatives valables amha :
      le status quo, pour la raison citée dans mon paragraphe precedent et parce que finalement les gens se sont attachés aux "nouveaux" noms revolutionnaires (Cf un commentaire precedent a propos du Gers).
      Deuxieme solution : le redecoupage de la France entiere en essayant de retrouver les entités historiques ; mais alors la je vous annonce pas la pagaille !
      Processus qui serait long et couteux mais realisable, avec concertation et debat des populations concernées bien entendu.
      Mais la question est : "cela en vaut-il la chandelle ?".
      D’autant que tout (re)decoupage est toujours imparfait...

      Une troisieme alternative est ouverte depuis la nouvelle idée du gouvernement de refonte des entités regionales.
      La fusion entre differentes regions ou entre departements etant possible, on peut rever a des reunifications de territoires aujourd’hui divisés.
      Mais je doute que certaines prefectures acceptent de perdre leurs prerogatives...

      Adishatz

  • Je suppose que le projet Landes de Gascogne est tombé à l’eau ?

  • Bonjour Jean-Christian,
    Si vous parlez de l’intention de renommer ainsi le département des Landes,oui,au moins momentanément.J’ai vaguement en tête que ça déplaisait au patron de l’époque du département du Gers (l’influent Philippe Martin) et qu’Emmanuelli y avait renoncé mais c’est à vérifier.ça ressortira peut-être un jour.

  • Je confirme ton impression "vague", Gérard : ça s’est passé comme ça. La colère de Philippe Martin qui accusait Emmanuelli de "chaparder une appellation qui, historiquement, renvoie au Gers" a eu un effet décisif.

    J’ai relu le fil de discussion ci-dessus, et suis partagé :
     certes l’appellation "Landes de Gascogne" pour le département 40 présenterait le danger d’imposer l’idée que les landes "du 33" et "du 47" (j’ai horreur de parler comme ça par numéro, mais je m’adapte !) ne sont pas en Gascogne ;
     mais curieusement, j’ai remarqué depuis longtemps que côté "47" (encore !), on considère souvent, à l’inverse, que la Gascogne n’inclut pas les Landes, et surtout pas le département des Landes, alors que celui du Gers, oui !
    Je me rappelle la lettre que j’avais faite il y a quarante ans à la mairie de Mézin pour protester contre son slogan (figurant à l’époque sur la "flamme" des cachets postaux) "Mézin, entre Gascogne et Landes", qui plaçait les Landes hors Gascogne... en 40 ans, ça n’a hélas guère changé.
    L’appellation même de la com-de-com autour de Casteljaloux (Coteaux et Landes de Gascogne) est peut-être ambigüe, puisque les Coteaux de Gascogne, comme les Landes de Gascogne, dépassent de très loin les limites de cette collectivité appartenant au "47" (encore !).

    Et dans un des deux logos présentés ces jours ci aux avis de la population de Réaup-Lisse (47 - encore !), qui contient le slogan "Village gascon aux portes des Landes", je me demande s’il n’y a pas aussi l’idée que "les Landes" sont un monde certes emblématique (et là, je partage), mais aussi "à despart" de la Gascogne.

  • Landes de Gascogne "sonneraient" mieux que Les Landes et réintroduirait la région Gascogne.
    Idem si le Gers s’appelait Gascogne.

  • Après un passage par les Landes, au tour des Landes de Gascogne pour le député béarnais (...)

    https://www.sudouest.fr/elections/regionales/regionales-jean-lassalle-chantre-de-la-ruralite-en-soutien-a-alain-merly-2324732.php
    Décryptage :
    L’appellation "Coteaux et Landes de Gascogne" de la com-de-com autour de Casteljaloux dans le département de Lot-et-garonne fait son oeuvre dans le grand public*, y compris chez les journalistes de Sud-Ouest, ici Carine Caussieu : les Landes départementales ("le 40") ne sont pas "de Gascogne", et ce qui l’est, c’est la portion landaise incluse dans cette intercommunalité du "47".
    Tant que l’appellation Gascogne, et la connaissance de son histoire, sont faibles, l’étiquetage "de Gascogne" quelque part risque toujours de laisser penser que ce qui est pareil, mais n’a pas reçu l’étiquette, n’est pas de Gascogne !
    Le grand public n’a pas de profondeur historique malgré nos efforts, ce qui explique son adhésion immédiate à des appellations administratives récentes ; on a le même genre de problème avec la "Nouvelle-Aquitaine".


Un gran de sau ?

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