Généalogie des Gascon du Québec Réjean Gascon

Je suis Réjean Gascon 117e de la génération de Pierre Chrysante Lalongé dit Gascon, nous fumes croisés de par mes arrières grand parent aux iroquois de la région de Montreal.
Le descendant de la seigneurie de Répentigny est le sieur de Echillais.

Grans de sau

  • Geneanet indique en effet que les Lalongé qui firent souche au Québec étaient originaires de Lugon en Fronsadais (Nord-Gironde).

    geneanet.org

    Geneanet fait aussi la preuve que le surnom "Gascon" a été donné à la seconde génération née au Canada.
    On a donc un témoignage intéressant que ces Gascons des confins que sont les Gascons bordelais du Nord de la Dordogne se disaient bien "gascons".
    Au demeurant, nous le savions grâce aux enquêtes de l’abbé Lalanne dans les années 50.
    L’opposition frontale avec les Gabays d’oïl jouait évidemment dans cette identification.

  • Une citation de Charles Grellet-Balguerie (1850) rapportée dans le récemment paru "Histoire et géographie des parlers poitevins et saintongeais" de Eric Nowak (chez PyréMonde) :
    "Chacune de ces contrées (Bourgez et Cubzaguez) est comme partagée elle-même en deux, tant les populations qu’elles renferment diffèrent essentiellement entre elles de types, de moeurs et de langage. [...]
    Ces deux catégories d’habitants se sont eux-mêmes considérés, de tout temps comme aujourd’hui, comme deux peuples étrangers l’un à l’autre ou d’origine différente.
    Et ils ont raison en ce sens. Les premiers, les riverains et leurs plus proches compatriotes au sud-ouest [les Gascons donc], auxquels de plus nombreuses relations avec les cités pouvaient inspirer l’idée d’une supériorité quelconque, ont toujours désigné leurs voisins du nord-est et leur pays, par les termes dédaigneux de Gabay, Gabatches, Gabatcherie, aussi usités en Espagne. [...] C’est dire assez que ces deux peuples ne sont pas congénérés, qu’ils appartiennent à deux races [sic] distinctes dans le principe, mais toutes deux autochtones et originaires du sol qu’ils se partagent.
    Les caractères primitifs des deux races sont encore permanens et visibles par tout observateur attentif."

    Pour ma part, j’ai encore entendu récemment exprimer par une personne originaire d’Ambès qui a environ 45 ans une forme de dédain des gabays, même si dite en partie sur le ton de la plaisanterie.

    Il est intéressant de rappeler ces différences et ce racisme, qui sont un fait historique, qui est sans doute en train de s’estomper définitivement.

  • A propos du terme de gabach :
    c’est aussi le sobriquet que donnaient les Languedociens de Toulouse et de l’Aude aux migrants du Massif Central.
    Et c’est sous le nom de Gavot que les Provençaux appelaient avec mépris les Alpins.

    A chaque fois la même situation :
    il s’agit de la confrontation moderne d’un peuple méridional, souvent héritier d’une situation antique (Vascons, Ibères, Ligures) et d’un peuple septentrional (souvent héritier également d’une situation antique, en général plutôt celte ! A ce titre, l’isoglosse c/ch est primordiale), les deux peuples étant en contact lors de migrations saisonnières (vendanges des Gabays en Libournais, moissons en Languedoc, travaux estivaux en Provence, ...). Souvent également, les pays gavots/gabachs sont caractérisés par une plus forte démographie (car pays plus pauvres, donc moins portés sur le malthusianisme qui paradoxalement, est avant tout la démographie des pays riches).

    Je trouve cette distinction fascinante car au fond, elle dessine une France véritablement méridionale. Elle donne assez de crédit à l’hypothèse médioromane que je trouve très séduisante.

    pagesperso-orange.fr/auvergnelangueciv/m.htm#MEDIOROMAN


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