Pourquoi dire que Bordeaux "était bien gasconne dans le passé" ?
Elle l’est, point !
La production littéraire gasconne bordelaise, vous connaissez ?
Il n’y a pas que Verdié : Théodore Blanc, Guillaume Dador, Gric de Prat, sans compter les dizaines d’opuscules, pamphlets, noëls, chansons, les deux grandes mazarinades, le discours des Regrattières...
Et les environs ! Jean Vigé, André Goujas, Joseph Allain à St-André-de-Cubzac, l’abbé Bergey à Lesparre et St-Emilion, Barreyre, l’abbé Ferrand, Elie Boirac, Masson, les chrnoniqueurs anonymes des centaines de rebriques gasconnes des journaux à Arcachon, St-Loubès, La Réole, Bordeaux, Cubzac...
Toulouse est davantage une ville méridionale qu’une ville occitane.
Toulouse lorgne traditionnellement vers Paris. Le français règne à l’université de Toulouse depuis sa fondation forcée par le roi de France (en 1253, de crois).
Les Jeux Floraux, au temps de Godolin, excluaient les oeuvres en occitan !
Quant à l’environnement et à la coloration occitane du gascon de la région bordelaise, j’y vois richesse et non pas dilution.