Quelle plus-value identitaire ? Vincent.P

- Vincent P.

Pas une fois le terme de "béarnais" (à part pour signifier la provenance des jeunes doubleurs) ou de "gascon" ...
La caricature à l’extrême : 90% de subventions, des "newcomers" arrivés il y a 3 ans qui se la jouent plus royalistes que le Roi et forte présomption de languedocien rien que sur le titre en version "occitane" ("Patata e los amics de l’òrt" : on dit "casau" en gascon).

www.larepubliquedespyrenees.fr—des-films-doubles-en-occitan

Ces projets ne font rien avancer et la manière de les vendre dans la presse locale n’apporte aucune plus-value identitaire. "Occitan". Cela ne veut plus rien dire.

Grans de sau

  • Voilà une vision claire de la réalité...

  • C’est sur Casa qu’avec tes potes de l’IBG on n’est pas prêt de voir des créations ou des projets soit ils en "vrai" Béarnais tant vous êtes nuls, incompétents et en manque d’imagination mais surtout ignorants de votre propre culture Gasconne que vous ne connaissez même pas et j’en ai les preuves..
    adishatz bandes de sinistres et
    de jaloux...
    a votre dispo pour les preuves.
    miqueu

    Réponse de Gasconha.com :
    Miqueu, pas d’invectives, mais des arguments ! ce que tu appelles des "preuves", c’est ça qu’il faut avancer, tout en restant courtois, bien sûr.
    [Eth moderator / moudératou]

  • Allons-y pour les preuves...

    Un sinistre individu, jaloux, incompétent, nul et ignorant.

  • Voici la présentation du projet : franchement, quel est l’intérêt pour la Gascogne de familiariser simultanément des gamins à 3 domaines dialectaux ? C’est de la folie.

    "Ce sont quatre amis (Patata, Carròta, Brocòli et Pòc) qui partent à la recherche des autres légumes disparus du potager.
    Un nouveau monde va donc s’ouvrir à eux.
    Le doublage de ce film d’animation a été réalisé par l’association « Conta’m » avec le soutien des Conseils Régionaux d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées.

    Chaque personnage incarne une variante de l’occitan (languedocien, gascon, limousin) avec les voix de Joan-Francés Tisnèr, Silvan Carrèra, Ives Durand et Natalia Robert.
    L’InÒc Aquitània avait accueilli dans ses locaux du Château D’Este le casting pour le doublage du film."

  • L’interest, quò’s tot simplament de ne damorar pas dens una vision de Gascon gasconiste per qui lo monde s’arrèsta a Tolosa, e de l’aut bòrn de Garona son los meishants Occitans enemics.
    Perqué tot atacar ? Vau milhor quauquarren en tres dialèctes que non pas en francés.
    Apui, lo dessenh animat n’es pas forçadament destinat qu’aus Gascons...
    Mès finalament, vau me repetar, mès dejà, per defénder lo gascon coma fau, vadré milhor, benlèu, lo defénder EN GASCON, p’rai ?

  • Non. C’est un syllogisme de militant. On défend mieux le gascon en le faisant en français, parce que le public parle français, parce que les interlocuteurs institutionnels ne parlent que français. On ne fait pas une demande de subventions au CG en gascon. Welcome to real life.

    Pourquoi tout attaquer ? Grave question en effet. Peut-être parce que le "tout" en question est mal foutu.
    Et il vaut mieux rien qu’un dessin animé de piètre qualité mélangeant 3 systèmes linguistiques différents.
    J’oubliais cela dit que les occitanophones sont des génies qui maîtrisent en parallèle 3 systèmes de conjugaison, connaissent sur le bout des doigts les règles de passage du latin aux grands dialectes d’oc.
    Et puis, c’est clair que pour la Gascogne, il est important que ses enfants parlent la langue de Bourganeuf. C’est primordial.

  • Il est possible sur le net de constater que parmi les occitanistes, des contributeurs s’interrogent sur cette nécessité de mélanger les grands dialectes.
    Certains parlent de politique de quotas. Plus vraisemblablement, le pur produit du financement croisé Aquitaine-Midi-Pyrénées, régions artificielles d’un point de vue identitaire.

    Quand on apprend l’anglais, aujourd’hui dès le cours moyen, on ne diffuse pas des dessins-animés dans lesquels l’on mêlerait anglais et scots.
    On ne familiarise les élèves aux accents sud-américains de l’espagnol que tardivement, en fac ...
    Bien parler une langue, c’est maîtriser sur le bout des doigts un standard.
    En mélangeant tout, les occitanistes n’aboutiront qu’à la création d’un pidgin, et accessoirement à la mort du gascon.


Un gran de sau ?

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