Le 65 en Gascon jmcasa

Istorià deus Hauts-Pirenèus

Sur le site Conseil Général des Hautes-Pyrénées nous trouvons une page " un peu d’histoire en gascon" au lien suivant (en "graphie normalisée") :

www.cg65.fr—sectionId=209

Bonne lecture et à vos commentaires !

Grans de sau

  • La langue utilisée me parait bonne et bigourdane, d’autant que je peux en juger.
    Je regrette seulement qu’on n’y ose pas davantage d’hyper-gascon ("arribèra" plutôt que "ribèra"...).

    Sur l’histoire :


     Comme peuplement pré-romain, il n’est fait allusion qu’aux celtibères, alors que la toponymie semble montrer plutôt un peuplement vasco-pyrénéen.


     L’histoire de la langue n’est pas abordée. Faire une page de l’histoire locale en gascon local sans parler du changement de langue vers le français, c’est bizarre.
    Mais l’auteur de l’article d’histoire l’avait sans doute rédigé en français.

  • Les Celtibères, c’est la vieille littérature du XIXème siècle ça ...
    On ne sait même pas vraiment qui étaient les Celtibères d’ailleurs, probablement des Ibères de la Meseta centrale à l’élite celtisée, contrairement aux Ibères de la côte méditerranéenne, restés culturellement étrangers aux infiltrations celtes (mais en contact étroit avec la Méditerranée par contre, surtout ce qui est aujourd’hui le pays valencien).

    Ensuite, "Celtibère" est la manière de dire que les populations antiques de Bigorre partagaient plus avec les populations de l’autre versant des Pyrénées.
    Mais en effet, ce substrat commun est proprement "vasconien", "basco-aquitain", qu’importe, mais pas celtibère, la relation entre le monde basque et le monde ibère étant contrastée et encore à définir (il semble bien que l’ibère soit apparenté au basque, probablement que la différenciation ethno-culturelle s’est opérée justement parce que les Ibères ont incorporé des éléments culturels et ethniques en provenance de la Méditerranée et du monde néolithique, là où les pays vascons sont restés des no man’s lands isolés, sauf dans la vallée de l’Ebre et celle de la Garonne).

    On détecte des formations toponymiques celtes en Rivière-Basse par contre, probablement des formations tardives de l’élite celtisée d’Auch.

  • Oui, j’oubliais de dire que je suis un fervent défenseur de l’éclatement du département des Hautes-Pyrénées, ou en tout cas pour le retour des pays commingeois dans l’orbite de Saint-Gaudens (au moins la Barousse, Aure et le Nestés en Haute-Garonne et la réunification du Magnoac avec l’Astarac).
    L’éclatement du Comminges est une des hontes de notre géographie locale.

  • Era Varossa quiò, mes eth Nestés, e encara mens era Vath dera Aura non senteishen pas comengés.

  • Mais ils le sont, par leur appartenance au bassin garonnais, par leur langue qui montre des traits commingeois notables, par l’Histoire, ...

    Maintenant, c’est vrai, la vallée d’Aure a pour débouché Lannemezan.


Un gran de sau ?

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