Le gascon "ne chante pas" Vincent.P

- Vincent P.

On lit de plus en plus pour vendre l’enseignement du dit "occitan" que c’est une langue qui chante.
Je suis désolé mais si cela est vrai du provençal ou du languedocien, cela ne l’est pas du gascon.
Le gascon a toujours été reconnu comme le castillan de France : une langue militaire, dure, rocailleuse, cadencée, ...
Ce sont d’ailleurs ces qualités là qui font à mes oreilles la grande beauté du gascon, et aujourd’hui du vrai accent régional des vieux Gascons.

Certains diront que ce n’est que du ressenti. Oui, certes, mais pas seulement : la prosodie est une facette de la linguistique pas assez étudiée.
Et j’ajoute que phonologiquement, le caractère dur du gascon s’explique par une absence d’assimilations consonantiques qui pullulent en languedocien (mais qui sont supprimées de l’écrit par une graphie alibertine mal comprise).

Grans de sau

  • ... Ne m’aduvi pas !
    Parçans que i a, en Gasconha, on le lenga e canta plan pro, que tròbi.
    E la prosodia qu’i es hòrta. Que sui estat susprés d’entèner aqueth accent cantant qu’i a deu Coserans dinc a le vath d’Aura.
    Alavetz, bilhèu qu’es un accent pròpi au gascon orientau, n’ac sèi pas...

    Totun, entà çò de le lenga, sustot en gascon negue, que m’aduvi tà díser de que n’es pas guaire pleguedissa, mes que canta a le soa façon !
    De tot biash, que ns’escarraunhan les aurelhas dab l’occitan, mes qui pòt díser que’n coneish les varietats totas, les diferenças d’accent e de prosodia ?
    Espiatz sonqu’entà nosatis gascons, le varietat dialectau de non créder qu’i a !

  • Alors pourquoi avoir dit du Béarn qu’il était surnommé "lou païs de las cantes" ?
    Ce qui est vrai, c’est que l’on raconte et que l’on écrit n’importe quoi pour "vendre" l’occitan... mais on pourrait croire que depuis quelques temps çà à du mal à passer...

  • En Couserans c’est vrai, mais cela s’explique par l’influence toulousaine, très certainement.
    Mais quelqu’un comme Poueigh trouvait encore que le gascon du Couserans bien âpre, à son goût, le parler de Foix était plus musical (et a produit les plus belles chansons pyrénéennes, c’est assez vrai).

    Mais cela dit, je fais une différence entre un peuple qui chante et le caractère mélodieux de sa langue.
    Ce que je critique, c’est l’obsession de faire du monde gascon quelque chose de sirupeux.
    On peut apprendre le gascon sans se convaincre que c’est une langue "qui chante". Parce que c’est faux.
    Et que le consensus veut que le gascon est d’autant plus beau qu’il est haché et "hard".

  • Lo pais deras cantas c’est mieux et c’est comme ca qu’on prononce...
    En Bearn on prononce pas e a la fin on n’est pas dans les landes mais c’est vrai que la phonetique est difficile a ecrire... j’ai note cinq facons d’ecrire differentes sur le sit de l’ibg va falloir vous mettre d’accord les gars.....
    pour ce qui est du pais deras cantas cela n’a rien a voir avec la prononciation chantee ou pas du gascon ici c’est tout simplement le fait qu’en Bearn il y a toujours eu une tradition de chants polyphoniques et ça continue transmis chez les jeunes aussi et ce grace au collectage fait depuis plus de trente ans par les occitanistes du bearn que vous vomissez.. mais il y a trente ans vous etiez ou casa et consorts.... quand il s’agissait de sauver notre culture....
    je precise chants danses langue musique vous essayez maintenant de faire un pale plagiat de ce qui existe deja ...
    par exemple la dame qui apprend les danses a Oloron pour Biarn tostemps ou ibg c’est pareil a appris a fa’set grace aux occitanistes bearnais... mon frere et moi... allez sans rancunes...
    Pour Vincent c’est bon on a compris que tu voulais te faire de l’occitan ce n’est pas la peine d’en rajouter en racontant n’importe quoi.

  • Miquèu, la prononciation -e en Béarn est quasi majoritaire car en plus d’être la seule façon au NO d’une ligne Navarrenx-Artix, elle est aussi une prononciation "secondaire" et hésitante ailleurs en Béarn de la plaine.
    Le Béarn, ce n’est pas que la vallée d’Aspe !

    Dans tous les cas, c’est aussi la prononciation majoritaire en Gascogne !
    Et c’est une manière socialisée d’écrire la finale féminine atone depuis le 12ème siècle !

  • Je pense que tu entends parler rarement le gascon d’ici...
    Il n’y a guère que sur Salies de Béarn ou le e est franchement prononcé en Béarn.
    Ce n’est pas franchement un a prononcé effectivement mais un o guttural et ce n’est pas spécifique à la vallée d’ASPE mon ami, apprends à écouter merci.
    Pour l’écriture c’est un autre débat.
    Par contre pour le parler là quand mê^me tu est à côté du vélo !!!
    J’aimerais bien t’entendre parler quand même cela m’intrigue tes leçons c’est bien mais...

  • Tu est vraiment un tout petit provocateur... apprends a prononcer comme il faut le gascon du bearn apres tu pourras peut etre affirmer des choses censees.
    Merci

  • Heu ... Comment dire ? J’ai raison, c’est tout.
    Au NO d’une ligne grosso-modo Navarrenx-Artix, c’est -e en finale, ailleurs dans la plaine, c’est sporadiquement -e, c’est -a du côté de Pontacq, ce qui laisse à -o le reste du domaine à savoir franchement les vallées pyrénéennes, la plaine de Nay, le Soubestre et le Vic-Bilh (mais pour ces deux derniers, c’est pas si franc).

    Il est possible de le vérifier ici :

    corpusdelaparole.in2p3.fr

  • Monsieur Poudampa,

    Pourquoi perdez-vous votre temps à essayer de convaincre un Monsieur avec lequel il est impossible de discuter raisonnablement. Manifestement, il ne connaît rien à rien au gascon. Arrêtez de vous moquer de lui.
    Et vous, Monsieur Merger, arrêtez de laisser ce Monsieur miqueu se ridiculiser de la sorte à longueur de messages.
    C’est très pénible à lire.
    N’est-ce pas ce même Monsieur miqueu qui nous assénait des gros mensonges éhontés sur la Calandreta de La teste, en nous disant qu’elle avait été créée en 1989 et que tout ce qui était dit par son contradicteur n’était qu’un tissus d’inepties ? Mais je me trompe peut-être.

    Signé Félix Arnaudin, un Landais qui dit E à la fin, comme les Béarnais d’Orthez, de Salies, de Sauveterre ou de Navarrenx.

    Avec mes remerciements et mes sincères salutations.

    Réponse de Gasconha.com :
    I a tròp de "Mossurs", ací !

  • I a benlèu una rason a d’aquò, es que Miquèu parla deu gascon que se practica actualament (qu’a subit una normalisacion, donc adara los novèths locutors disen -O pertot en Biarn), lavetz que Vincent parla deu gascon deus locutors naturaus que se practiquèva dens las annadas 1960 (enquèsta ALG).

    I a pas una sola vertat !

  • Je voit avec plaisir que Mr ARNAUDIN est toujours parmi nous, tant mieux un grand monsieur !!!
    Mais prendre comme pseudo le nom de cet illustre Gascon dénote un ego surdémesuré !!!
    Je tiens à préciser à ce cher monsieur que ma langue maternelle est le gascon, en particulier celui parlé en vallée d’aspe.
    J’ai appris à parler Français à l’âge de 4 ans à l’école d’Etsaut.
    Je suis un locuteur naturel dont on fait souvent référence sur ce site.
    Au niveau donc du Gascon parlé, je n’ai aucune leçon à recevoir de quiconque des internautes de ce site.
    Pour l’écriture, j’avoue humblement que je maîtrise un peu moins, m’étant sur le tard mis à écrire en oc.
    D’autres part, monsieur, vous n’avez pas expliqué pourquoi cette calandreta a fermé.
    Je pourrai donner l’explication si cela intérresse ...
    Mais au delà de toutes polémiques c’est toujours malheureux que ce type d’école disparaisse et je suis loin de m’en réjouir...
    Je ne vous connais pas mais il me plairait de vous rencontrer pour parler ensemble Gascon, le ridicule ne tuant pas.
    Monsieur Merger n’a pas besoin non plus de vos ordres pour censurer mes interventions, et si j’ai envie de me ridiculiser cela ne regarde que moi et je l’assume.
    Mais pour ce qui est du ridicule je ne me sais pas seul sur ce site.
    adishatz eth’s berois

  • Cher Michel,

    Mais non voyons, c’est du second degré ! Vous avez bien compris que je ne suis pas Félix Arnaudin, il est mort en 1921.
    Bon, il vous arrive de vous tromper sur le gascon, sur la calandreta de La Teste.
    Ce n’est pas bien grave dans le fond.
    Ce qui est ennuyeux, c’est quand on ne reconnaît pas ses erreurs et qu’on s’obstine.
    Vous savez, simplement dire : "Oui, c’est vrai, je me suis trompé. Je ne savais pas tout ça".
    Personne n’en meurt car tout le monde se trompe un jour ou l’autre.
    Vous avez des révélations à faire sur la "Calandreta bogesa" ? Et bien allez-y ! Pourquoi tardez-vous tant alors que les articles de presse sont en ligne depuis longtemps ? Cependant, après avoir si grossièrement menti (peut-être de bonne foi d’ailleurs) en affirmant des choses fausses (je vous renvoie à votre fameux courriel qui a déclenché la polémique), les révélations à venir sont d’ores et déjà entachées d’un sérieux soupçon de parti-pris occitaniste.
    Votre explication intéresse cependant mais ce sera parole contre parole.
    La parole de quelqu’un qui a les témoignages de première main des acteurs de l’époque et la vôtre, qui nous avez déclaré que ladite calandreta n’avait été créée qu’en 1989 et que les personnes citées étaient "inconnues au bataillon" (sic).
    Rappelez-vous donc de ce que vous affirmiez avec beaucoup de véhémence.
    D’ailleurs, tout le monde peut relire le fameux "gran de sau".
    Relisez-le aussi pour rafraîchir votre mémoire de militant occitaniste.
    Les occitanistes ont décidément une mémoire sélective et regardent le monde non pas tel qu’il est mais tel qu’ils aimeraient qu’il fût.

    Cher Gaby. Vous prenez la défense de Michel mais vous devez avoir été élevé chez les jésuites parce que votre argumentation est tout à fait comparable à la rhétorique des bons pères de la Compagnie de Jésus.
    Je veux bien que vous voliez au secours d’un collègue occitaniste en difficulté et vous nous dites qu’en fait, c’est vrai mais pas tout à fait puisqu’il s’agit de la langue des locuteurs naturels ( !!!!)
    Cet argument pour dire que Vincent Poudampa a tort est tout de même assez incroyable non ?
    Michel se réclame bien du camp de ces fameux "locuteurs naturels" non ? Alors il devrait être bien placé pour savoir comment on parle le gascon en Béarn.
    Mais vous avez raison, les néo-locuteurs parlent une autre langue, et cette langue n’est généralement pas du gascon.
    Où bien vous devez allez au bout de votre raisonnement en acceptant qu’en Gironde on enseigne un pseudo béarnais, une nov langue que vous fustigez par ailleurs, si je vous ai bien lu sur ce site.

    En fait, tout au long de ces échanges, on ne peut que constater que le dialogue avec les occitanistes est très difficile, voire impossible, tant leur mauvaise foi et leur malhonnêteté intellectuelle est patente.
    Il est impossible de discuter sérieusement avec eux.
    Pisser dans un violon produirait sans doute de bien meilleurs résultats.

  • Felix Arnaudin, Peir de Garros, Gaston febus benlèu doman ? Arrêtez,on s’y perd !
    Et si on arrêtait aussi les polémiques et les généralisations sans fin ?
    Ce "hiu" portait sur un thème pas fondamental mais pas inintéressant non plus (le gascon chante-t-il ou pas ?) avec une discussion esquissée sur ce thème entre Vincent et Miquéu.
    On en vient à force de généralisations et d’arguments "ad hominem" à le faire rentrer au forceps dans les querelles pichrocolines entre occitanistes et antioccitanistes (ou plutôt béarnistes si j’interprète bien le lapsus du message de Peir de Garros au sujet du "béarnais en Gironde").
    Quel intérêt à l’étalage de ces rancoeurs pour la nième fois ?
    Quelle avancée dans l’approfondissement de notre connaissance d’une culture qui devrait nous rassembler ici malgré nos différences ?
    Et ce sont bien ces différences d’approches qui font l’intérêt de ce site, non ?
    Franchement, si le règlement de compte apparait à chaque détour du chemin, je crains de me déshabituer d’une de mes lectures favorites !
    Siatz tots hardits, totun !

    Réponse de Gasconha.com :
    Merci Gerard, seules des contraintes techniques rendent pour l’instant difficile ta nomination comme modérateur !-)
    [Tederic M.]

  • Les violons n’y sont pour rien... dommage d’ailleurs d’abîmer de si beaux instruments.
    A ce sujet j’invite Félix Arnaudin ou je ne sais plus ...on s’y perd à écouter des violons pyrénéens du groupe adarron Vriulons pirénencs qui ont repris le jeu traditionnel des vallées béarnaises et remis à l’ordre du jour ce magnifique jeu à 2 voix de violons.
    Je suis un peu chauvin car mon frère joue, il est aspois comme moi, locuteur naturel et joueur naturel mais aussi ...brrrrr... occitaniste béarnais.
    Mais au moins on voit le travail de collectage de musiciens tournés vers l’avenir.
    Pour info Gérard nous connait au moins de vue nous sommes aussi Pagalhos...
    Par contre j’apprécie beaucoup les propos de Gérard, je préfère avancer malgré mes propos acerbes et désentenuts parfois.
    Il s’agit ici de défendre notre culture, notre langue et si nous ne sommes pas forcément d’accord sur la forme je pense que nous sommes d’accords sur le fond.
    Sauf Jeanne d’ARC ou Félix ou les rois mages....

  • Non, pas Gaston Fébus. Je préfère, et de loin, Michel Eyquem. Mais c’est vrai, cette passe d’arme serait plus à sa place dans l’histoire de la Calandreta bogesa.

    Cher Gérard, Michel a dit de gros mensonges et ça me met vraiment en colère.
    C’est la raison pour laquelle j’insiste à ce point. On n’a pas le droit de mentir ainsi en espérant que personne ne va oser vous clouer le bec avec des PREUVES et en espérant s’en sortir à bon compte.
    Je déteste le mensonge, la calomnie et la manipulation. Je les déteste plus que tout. C’est une des raisons pour lesquelles je n’aime décidément pas l’occitanisme ni ses zélateurs les plus agressifs.
    Point final définitif pour ce qui me concerne.

  • En plus très honnêtement je ne m’étais jamais posé la question si le Gascon chantait ou pas !!!
    Vincent est parfois surprenant.
    Moi je peut dire que le gascon au moins en Béarn roule comme les galets du Gave balayés par une bonne crue de fonte de neige.

  • Je me pose la question depuis un moment parce que je ne comprends pas pour quelle raison la langue des néo-locuteurs ne sonne pas comme celle des anciens, et à mon sens, c’est qu’on n’insiste pas assez sur la prosodie, par absence de référent oral de qualité.
    La langue que j’entendais dans ma petite enfance dans la bouche des cousins paysans, n’avait rien à voir avec le parler actuel que l’on entend à la radio ou ailleurs, qui est plaintif, trainant, un peu chantant certes, à la fois francisé et languedocianisé.
    Même chose dans l’accent en français, mais aujourd’hui, même dans le Sud-Ouest, ceux qui ont un accent local convergent vers un accent du Midi standard mi-marseillais, mi-pied-noir.

    Sur ces questions, je cherche à savoir le "secret" de l’accent gascon, celui qui fait que l’on ne prendra jamais Pierre Albaladéjo pour un Marseillais.
    Mais aussi des questions plus subtiles : pour quelle raison les anciens disaient-ils de ma grand-mère qu’elle avait un accent bigourdan ? (et il est vrai qu’elle a passé les années décisives de sa vie à Vic-Bigorre).
    Sans parler de la similitude de l’accent basque et de l’accent béarnais pour des oreilles non habituées.
    Accent béarnais qui est très spécial en français, un peu snob, arrogant, haché, absolument pas méridional en ce qu’il manque de rondeur.

  • Ouf ! Merci Vincent d’aider ce "hiu" à redescendre sur terre avec cette question -de fond- celle là, bien réelle et qui montre à ceux qui en doutaient que tu n’as pas tout à fait fait une croix sur la langue gasconne !
    Je corrobore tout à fait tes constatations.
    Dans la jeune génération en particulier, se répand un accent indéterminé (qui tend à rejoindre celui que j’observe dans les grandes villes du nord de la France et se colore d’influences "rebeu-caillera" et/ou avec e final trainant selon les milieux ...).
    Comment, sans donner dans l’archéologisme et un goût de la reconstitution à l’identique qui est si paralysant pour les néo-locuteurs, parler gascon avec un accent à peu près authentique ?
    Cela devrait attirer l’attention de tous ceux qui animent ateliers de langue, émissions de radio, écoles calendretas ou pas.
    Miquéu, locuteur naturel, risque de trouver cette question un peu bizarre mais elle touche maintenant beaucoup de gens potentiellement.

    PS 1 : Tederic, qu’en dobti : l’aprentis moderator n’es pas tant patient com tu !
    PS 2 : Guilhem Sanx ? Que’m ditz quauquarren, aquo, mes que m’engani benlèu ?
    PS 3 : Vriulons pirenencs : merci Miquèu, qu’us seguiré .

  • Non, ne croyez pas ça, vos remarques sont très pertinentes au contraire.
    En effet phénomène de société, de plus en plus les jeunes ont un parlé Français uniforme depuis chez nous jusque dans le nord.
    Ce langage dit des banlieues, comme d’ailleurs l’écriture sms au désespoir des enseignants...
    Par contre j’émettrai 2 bémols à tout ça, fréquentant les calandretas dans le cadre d’intervenant en danses je puis vous assurez que les gamins peut être grâce à l’influence Gasconne n’ont pas pris encore cette façon de parler Français.
    Ensuite quand on monte dans la capitale les gens ne font pas la différence entre quelqu’un de chez nous ou de nice, en fait on est tous marseillais.
    Sur un point Vincent a raison, il m’est arrivé en parlant français que des gens me disent "oh tu est souletin" tant notre r est commun.
    Mais ce n’est propre qu’avec la soule.

    Il est vrai aussi que de plus en plus ces gamins n’entendent la langue qu’à l’école, donc non pas cette musique souvent dans la tête.
    Pour moi une langue c’est comme une musique, plus on l’entend plus on s’en imprègne.
    D’ailleurs l’Ostau biarnès a cherché des solutions par rapport à ce problème de prononciation, il est donc organisé tous les mois depuis 2 ans des rencontres prosejadas entre des gamins issus d’écoles bilingues ou calandrons avec des anciens et souvent dans des maisons de retraite où se trouvent encore pas mal de locuteurs naturels pour améliorer la diction gasconne.
    C’est sûr qu’il faudrait trouver des solutions pédagogiques ou techniques mais là je n’ai pas les compétences.
    Mais sachez que nous nous sommes posés ces questions, donc vos analyses sont et restent d’actualité.

    Après, mais c’est tout à fait personnel, il vaut mieux que notre langue soit toujours parlée même si sa prononciation est moins "pure" que ne plus la transmettre et l’abandonner.
    A nous tous de trouver les clés pour une langue digne de nos aieux.
    Mercès dera vosta escota.

  • Exemple de gascon supposément dans une zone en finale féminine en -o (enclave bigourdane méridionale) : je suis désolé, je n’entends que -e.

    corpusdelaparole.in2p3.fr


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