
Villeneuve-de-Marsan / Vilanava de Marçan

En "alibertin" :
Vilanava
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Marçan
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Rue Lutter Sondersdorf, ancienne Rue du Mirail (Carrèra deu Miralh).
[Vincent.P]
Y a-t-il une explication de ce "miralh" qui revient si souvent dans la toponymie gasconne (et curieusement moins souvent en noms de famille) ?
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Un gran de sau ? |
Grans de sau
1. 27 juin 2008, 23:58, par Vincent.P
Selon J.Allières, héritier de l’ancien occitan "miracle" au sens de "tourelle servant à l’observation" avec palatisation.
En languedocien toulousain, le quartier gascon du Mirail est dit Miral car selon les termes de J.Allières "l’occitan de Toulouse a dépalatisé lh et nh en finale".
Voici qui est éclairant.
Merci Vincent.
2. 9 juillet 2008, 12:32, par David
Las carrèiras "deu Miralh" que seren donc das "rues du mirador" o "de la tour de guet".
3. 12 juillet 2008, 20:14, par Tederic
Dans la presse marmandaise ("Le Républicain"), il y a une rubrique "Un nom, une rue", fournie par l’historien local Jean Condou.
Voici ce qu’il écrit de la rue du Mirail (3 juillet 2008) :
"Cette rue tire son nom d’une famille marmandaise laquelle avait fondé la chapellenie du Mirail, chargée de financer les nombreuses prières ordonnées au clergé pour le repos de l’âme des défunts de la famille. "
Bref, il fait le tour de force d’expliquer le nom de la rue sans donner un sens au mot "mirail", pourtant fréquent, donc susceptible d’intéresser de nombreux lecteurs.
4. Villeneuve-de-Marsan / Vilanava de Marçan, 6 juillet 2020, 15:31, par Jacques de Cauna
J’ai longtemps cherché l’origine du nom patronymique de mon aïeule, Marguerite du Mirailh d’Auterive. Le fief originel, en Marsan (l’ostau du Mirailh), au baillage de Roquefort, n’a pu être localisé précisément mais serait très probablement en Lamisans, entre Bordères et Cazères. Plusieurs membres de cette maison, sans doute frères ou proches cousins, sont mentionnés sous ce nom du Mirailh dès le XIIIe siècles : Gilbert, Vital, Sanche-Loup et Augier, à Castandet, Bernard à Bazas et Raymond, à La Réole. Ce dernier, connétable de Bordeaux, signe avec son frère Augier, pour le roi-duc d’Angleterre, le paréage de la bastide de Saint-Gein en Tursan. On trouve aussi à la même époque un Guilhem-Bernard du Mirailh à Dax (et une rue de ce nom), et, un peu plus tard, un Guilhem-Arnaud du Mirailh à Sorde, à l’origine des seigneurs du Mirailh d’Auterive, entre Cassaber et Labastide-Villefranche, où l’on trouve aussi des lacs de ce nom qui pourrait signifier finalement "étendue d’eau" ou "miroir" (plus de détails dans J. de Cauna, "Cadets de Gascogne", III, 79-84.)