Lòcs (toponymie, paysage...) de Puch-d’Agenais

Puch-d'Agenais
Pradail
Pradalh
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Joli bâtisse de style vaguement "vascon", en tout cas pleinement garonnais.

Puch-d'Agenais
Au petit Gaube
(la) Gauba
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Gaube est un quartier rural qui a plusieurs "sous-quartiers".
On ne peut pas le voir sur la photo, mais derrière ce pignon néo-vascon reste une bastisse probablement vasconne.
Derrière en montant la pente vers le Puch, il y a le lieu-dit "As Coudos" (dont le nom est à creuser).

Puch-d'Agenais
Meric
Meric
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"Petit Meric"
"Petit Meric" est devant, et Meric semble être un hameau un peu plus loin.

Puch-d'Agenais
Naudon
Naudon
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Forme guyennaise* ! le gascon donnerait plutôt Surrèr (= chêne-liège).
Mais le cadastre napoléonien donne bien "Surrié".
Photo prise le 24/06/2018 (ceci dit pour juger dans le temps de la maturité du blé)
* Pas la forme de la maison : celle-ci est vasconne !

Puch-d'Agenais
La Houn
La Hont
Au premier plan, un champ de blé au 20 juin.
A l’arrière-plan, les collines de Razimet, au-delà de la vallée de l’Ourbise.
Ne vous laissez pas désarçonner par le "La Houm" de la pancarte : il est courant que ces n finaux nasalisés soient transcrits par un m.

Puch-d'Agenais
Castel Biel
Castetvielh
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Avec son rajout latéral à emban sur sa face sud, en plus de son rajout côté nord-ouest, elle tend à se rapprocher du type vascon.
Il est anormal d’avoir "Castel" en Gascogne !
Le cadastre napoléonien met "Castelbiel" dans son tableau d’assemblage, mais l’étrange "Caste Biel" dans sa feuille G1. Cela pourrait suggérer que les enquêteurs aient entendu quelque chose comme "Castébbiel"*, qui est une prononciation envisageable pour le gascon Castèth Vielh, et l’aient noté "Casté Biel", puis qu’une correction ait été faite, mais hélas en choisissant "Castel" (parce que connu en français) et non le gascon "Castet".
* La prononciation "biel" pour vielh est connue pour cette zone.
La bastisse en photo n’a rien d’un château, mais il a dû y en avoir un jadis dans les parages.

Puch-d'Agenais
L’Oustalot
Lostalòt + L'Ostalòt
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Puch-d'Agenais
Place Barrade
Plaça Barrada / Plaço Barrado
Plaça Barrada
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Merci au mèste (qui parle "patois", mais je n’ai pas assez approfondi) pour son accueil, et d’avoir accepté de figurer* sur la photo !
Je ne me rappelle plus si il utilisait le mot galerie ou hangar, en tout cas il ne connaissait ni emban ni balet.
Il semblerait que le GPS conduise parfois ici, en pleine campagne, des gens qui cherchent la place de Puch !
place désignait simplement un lieu, un endroit, peut-être plus précisément un endroit défriché.
*Lous cans tabé soun sus la fotò ! quan souÿ arribat, n’èron pas arcueilhents, que laÿrawon, mès lou mèste m’a dit que ne gnacon pas jameÿ.
"Le Reyrot" apparait sur des adresses actuelles. Mais l’IGN ne connait ni Reyrot ni Le Reyrot !
"Reyrot" peut être une variante (attestée à Salies de Béarn) de Rayrot (Hrairòt) attesté en Béarn (Serres-Castet...).
Il y a Freyron à Cérons, qui peut aussi être un Frairon. Donc un Freyrot peut être un Frairòt. La transformation Frairòt > Hreiròt peut-elle être envisagée au Puch ?
Les cartes anciennes donnent "Frayrot" à Villefranche du Queyran, entre Nardon et Bergès.
Ou alors un nom venu du sud-Gascogne ?
Ou un nom venu de Saintonge, puisque Généanet donne aussi une attestation ancienne de Reyrot à Rouffignac (17) ?
La carte d’état major du 19e siècle donne "Beyrot" mais ce doit être une erreur.
Merci aux mèstes du lieu pour leur accueil !
Il est réconfortant qu’il prononcent bien "Reÿròt", et pas quelque chose comme "Rèro".
Le mèste connaissait à la fois le mot emban et le mot balet, mais il lui semblait qu’emban était plus employé autrefois.
Il sait aussi qu’on dit "lou houéc" à Puch pour "le feu", et que rive droite de Garonne à Varès - à une dizaine de km - c’est déjà "lou fét"...
On parlait déjà très gascon au Puch, ce qui laisse une chance pour Reyrot=Hreiròt !
Même à Ayet, on disait "lou brénil" (brenilh ?) pour l’herbe, alors qu’on disait "la laje" à Puch...
La maison d’habitation était jadis là où on observe encore - deuxième photo - des coulanàs (colombages).
L’emban de la maison actuelle a été rapetissé par la création de deux pièces fermées dont on voit les fenêtres.