Lòcs de Frégimont
Frégimont
La Marchané
La Marchanda / La Marchando
La Marchanda
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[Edit : (cf discussion ci-après : énigme partiellement résolue)]
On se rend compte, en fouillant les lieux-dits d’une micro-zone donnée, qu’il y a à dire sur chacun d’entre eux.
Il n’y a pas beaucoup d’attestations de ce lieu-dit, qui ne porte plus de maison, et n’est plus qu’un écart sur les hauteurs du hameau de Gaujac, en contrebas du petit sommet dit de La Tuque.
"La Marchané", c’est la forme des cartes IGN. "La Marchanee", c’est la forme, probablement tirée du cadastre, que l’on trouve rencensée sur "Rues de ma Ville", source secondaire intéressante.
Rien sur la carte d’État-Major, rien chez Belleyme, rien chez Cassini.
Le toponyme en lui-même résiste à une analyse facile. D’abord, le suffixe n’est pas assuré. -é peut être le suffixe -èr, mais parfois, il peut être également le -e final atone, prononcé [e] dans ces zones. Que représente cette graphie -ee par ailleurs ? Dans tous les cas, le féminin pose problème.
Par ailleurs, l’on a clairement envie d’en faire un dérivé de "marchand", francisme ancien en gascon et en langue d’oc de manière générale, mais dans le cas d’espèce, cela suppose une chute de -nd- intervocalique, régulière en gascon, mais pour laquelle nous n’avons pas de preuve dans cette région de l’Agenais.
Bref, le toponyme est énigmatique.
Frégimont
Arnaudet
Arnaudet / Arnawdét
Arnaudet
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Frégimont
La Sablère
La Sablèra / La Sablèro
La Sablèra
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Paysage tourmenté dans la vallée de la Masse.
Le suffixe féminin latin -aria est encore sous la forme gasconne -ère, forme qui se prolonge en territoire de langue guyennaise.
Frégimont
La Nauze
La Nausa / La Nawzo
(la) Nausa
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Aux confins des parlers gascons, à Frégimont. Prayssas, plus loin, est de langue guyennaise, même si l’influence gasconne y est forte.