Noms damb "vath" :
-
Lavath + (La/Era) Vath
Labat
Labaigt
Lebat
Val d’Adour (Vic-en-Bigorre / Vic-Bigòrra / Bic-Bigòrro)
Labat (Avensan)
La vallée du Ribérot (Uchentein)
Labat (Nay)
Labat (Casteide-Doat)
Le Val d’Azun (Arrens-Marsous)
LABAT (Seissan)
LABAT (Sempesserre)
LABAT (Simorre)
LABAT (Saint-Jean-Poutge)
LABAT (Saint-Martin)
LABAT (Saint-Médard)
LABAT (Saint-Pierre-d’Aubézies)
RIBERE LABAT (Sainte-Radegonde)
LABAT (Saint-Laurent-Médoc)
La Bat de Quitet, Guitet ? (La Teste-de-Buch / La Tèsta de Bush)
La Bat du Loup (La Teste-de-Buch / La Tèsta de Bush)
Labat de Sahuc (La Teste-de-Buch / La Tèsta de Bush)
Le Labat (Saint-Symphorien)
Pey de Labat (Aillas)
Labat (Cauvignac)
Labat (Carignan-de-Bordeaux)
Mayne de Labat (Vayres)
Labat (Saint-Pé-Saint-Simon)
Labat (Luppé-Violles)
Labat (Lanne-Soubiran)
-
(la) Vath, (las) Vaths
Bats
Batz
Baigts
Bax
Les Bats (Saint-Caprais)
chemin d’Embax (Colomiers)
Bax
Saint-Pierre-de-Bat / Sent-Peÿ-de-Baths / Sent-Pèir-de-Vaths
Baigts
Bats
-
Hasenvath
Fazembat
Hazembat
Fazenbat
Azembat
Fasembat
Fazimbat
Hazembat (Pujols-sur-Ciron)
Fazembat, Fazimbat (Savignac)
Fazembat, Fasembat (Saint-Laurent-du-Plan)
-
Hordevath
Hourdebaigt
-
Lasvaths + (Las/Eras) Vaths
Lesbats
Lasbats
Vallées des Gaves (Lourdes)
-
Vathmala
Batmale
Batmalle
Baptmale
Bethmale
Betmalle
Bepmale
Bethmale
Labatmale
Mei :
-
boder / beurre Prononcer "boudè". Mais le francisme "burre" a gagné du terrain. -
carar / taire Prononcer "carà". -
cabau / capital, cheptel Prononcer "cabaou" ou "aou" est une diphtongue. -
petaduira / sarbacane Pron. "pétaduÿre". Bordalés. A l’origina, èra en sahuc. -
caut, caud / chaud féminin : cauda (prononcer "cawde") dérivés : caudèir (prononcer "caoudèÿ") : chaudron, grosse (...)
vath
Prononcer entre "bat" et "batch".
varat / fossé
Prononcer "barat".
varadar, avaradar (baradà, abaradà) : entourer de fossés
A propos des "varats" ou "varadèus" landais, Gilles Granereau, de l’ONF, nous explique :
"en gros, pour limiter les problèmes d’humidité, mais aussi pour délimiter les propriétés, on creusait des fossés (barat, barradeau...) ;
les déblais étaient mis sur la bordure et constituaient la dougue (ou douve, ou tempe - mot que je ne connaissais pas), plus ou moins large.
C’est sur cette dougue que l’on pouvait établir une haie (les aubépines, par exemple étaient largement utilisées, car, outre leur rôle défensif (contre les bestiaux), elles étaient employées comme porte-greffes pour les fruitiers).
Cette haie protégeait par ailleurs les fruitiers (ou parfois la vigne) qui étaient placés parallèlement.
A l’intérieur de cette zone close et assainie par les fossés, et protégées par les fruitiers et haies, on pouvait établir des cultures céréalières en général."
Un contributeur géomètre nous dit :
"Les fameux baradeaux simples ou doubles entouraient bien les prés ou terres pour, d’une part, assainir, et, ensuite, couper les racines de la forêt qui auraient tendance à aller dans le sous sol des terres.
De ce fait les baradeaux dans leur ensemble appartenaient au propriétaire terrien et non au sylviculteur.
J’explique cela dans mes bornages, mais j’aurais aimé trouver des textes ou schémas pour leur mettre sous les yeux."
dérivé :
varadèr : creuseur de "varats"
minjar com un varadèr : manger... beaucoup
varada (prononcer entre "barade" et "barado") : féminin de "varat" ; correspond au mot français "vallée", mais le sens gascon était-il "vallée" ou "fossé", ou entre les deux ?
- Luz Saint Sauveur - Rue dets Barats
- Bizarre ces noms de rues moitié français ("rue") moitié gascons qu’on trouve à Luz.
Mais surtout ne touchez à rien si c’est pour uniformiser en français !
En gascon, on peut, sur le modèle de la rue voisine "Bio d’era Moulo" (tout en gascon, elle), imaginer "Bio dets Barats" (Via deths Varats).
La graphie alibertine passerait peut-être auprès des autochtones, mais les estrangèrs prononceraient les "V" "V"...
Je trouve aussi que le dessin de la plaque et des lettres rend bien. - Tederic M.
