Noms damb "gavach" :
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(lo) Gavach + (la) Gavacha
Gabach
Rue du Gavach (Langon)
Gavach (Lavazan)
Gavache (Lignan-de-Bazas)
LE GAOUACH (Sainte-Marie)
Gavach (Toulenne)
La Gavache (Saint-Martin-Curton / Sent Martin de Curton)
Las Gavuachos (Plagnole)
La Gavache (Castelmoron-d’Albret)
Gabach (Gensac)
Gabache (Ruch)
Gabach (Bourret)
Jeangavach (Leyritz-Moncassin)
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(lo) Gavachòt
Château Le Gabachot (Pomerol)
Gabachot (Martignas-sur-Jalle)
Gabachot (Saint-Médard-en-Jalles / Sent Medart en Jalés)
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Los Gavachs
Les Gavachs (Buzet-sur-Baïse)
Les Gaouaches (Le Barp)
Les Gavaches (Goualade)
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Gavaish
Gabaix (Andoins)
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(lo) Gavachon
Les Gavachons (Sarrant)
Gavachon (Lignan-de-Bazas)
Gavachon (Pompiey)
Mei :
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horucar / fouiller, fureter Prononcer "hourucà". horuca-plèish / houruque-plèch : « sm. – Litt. qui troue la haie, moineau (...) -
husta / bois de charpente Prononcer "huste", ou "husto" sans accentuer le "o". Le gascon, comme toujours, met un "h" à (...) -
? / saumon -
astruc / chanceux Né sous une bonne étoile (il y a le mot "astre" dans "astruc"), mais aussi "adroit" ? chanceuse (...) -
borrelar / mettre en colère Prononcer "bourrélà". borrelat : en colère Attesté en Albret.
gavach
français : gavach, gabach, gabaye
Prononcer « gabatch ».
Où qu’il soit employé, le terme "gavach" désigne toujours celui
qui vient de plus au Nord :
en Espagne, "los gavachos", ce sont les français
en Roussillon, les gavachs sont les languedociens
en Languedoc, ce sont les auvergnats
en Gascogne du Nord (Médoc, ou Entre-deux-Mers par exemple), les "gavaches"
sont les voisins de langue d’oïl, donc les charentais.
La "Grande Gavacherie" est la zone au Nord de la limite oc/oïl, qui commence en
Nord-Gironde (Blaye, Coutras...).
Mais il y a aussi une "Petite Gavacherie" en Entre-deux-Mers.

Grans de sau
1. Gavach et goître, 30 avril 2005, 11:20, par Robert Geuljans
De mon site sur l’histoire de mots languedociens :
Gavot "paysan haut-cévenol ou lozérien (And).
D’une racine *gaba "gorge, jabot, goître" qui vit en Italie et dans les parlers galloromans.
On la retrouve dans les parlers du nord de la France, p.ex. en picard gave "jabot de volaille".
En ancien provençal existe le dérivé gavaych "goître" que nous retrouvons dans les parlers modernes, p.ex. Aix gavagi "gosier" et languedocien s’engavachà "s’obstruer en parlant de la gorge" (S).
Le dérivé gavaych orthographié gavach en occitan et français régional est toujours vivant, voir Alibert et ML 8-2004 comme son cousin gavot, mais le sens a bien changé !
Au 15e siècle, il y a des attestations de l’occitan gavag ou gavach "ouvrier étranger".
Le mot est même passé dans le dictionnaire français : gavache "injure que les Espagnols adressent aux Français des Pyrénées et du Gévaudan, qui vont exercer en Espagne les emplois les plus vils".
Je ne peux m’empêcher d’énumérer les autres définitions données, parce que cela vaudrait une étude sociologique approfondie !
A Lasalle (Gard) gavache "montagnard, homme grossier", à Puissergier "montagnard de la Lozère, du Tarn, de l’Aveyron" ;
Dans l’Aveyron "un habitant du Gévaudan", et dans le Gers "une personne étrangère au pays".
Dans les vallées de la Seudre et de la Seugne dans le dép. de la Charente, on appelle gavache "l’idiome saintongeais des environs de Blaye". Occitan ???.
A La Réole, "la population de langue d’oïl installée dans le pays du bas Dropt , la Gavacherie".
Le dérivé "gavot" désigne depuis les premières attestations en provençal du 14e siècle "un habitant de la partie montagneuse de la Provence" et en languedocien "un montagnard" avec une nuance péjorative de "homme grossier, individu gauche" etc.
Quelle est la relation sémantique entre *gaba "gorge, goître" et gavot, gavache "montagnard" ?
carence iodée surtout ( mais non constante) avec iodurie inférieure à 50µg/jour".
C’est la maladie !
Le goître étant plus fréquent en montagne que dans la plaine :
"On parle d’endémie goîtreuse lorsque 1O % au moins de la population est goitreuse ;
Certaines aires géographiques sont électivement représentées, notamment mais non exclusivement les zones de montagne.
Les facteurs étiologiques sont multiples et peuvent être associés :
2. 11 mai 2006, 09:00, par Renaud Gavach
Commentaire assez recherché et assez neutre.
Pour votre information, il y a un village en Crete qui porte ce nom (le B cyrilique est notre V), c’était également le surnom des soldats de Nap III au Mexique (1860).
En wallonie (confort des Pays Bas espagnols sous Philipe II d’Espagne, gavach veut dire "balafre" - et puis bien sur "taisez vous Elka..." religion différente, racine commune -
je crois personellement que c’est un nom trés vieux, peu porté, d’origine latine comme vous le mentionez, mais dont les significations qui suivirent n’eurent plus de rapport avec le sens ou la fonction initiale, un peu comme fayot= haricot= servile, ou entraver= attacher un bestiau= comprendre, ou charisme.
gave veut également dire ravin ( dérivé de gorge)
Sinceres salutations
3. 24 février 2011, 10:35, par Tederic M.
J’ai été intéressé de voir qu’à la Sauvetat du Dropt (donc en Guyenne), on utilise toujours le mot "gavache" pour désigner les nouveaux arrivants, qui peuvent être maintenant anglo-saxons, donc toujours des "gens du nord" :
"La Sauvetat sans Frontière
20 février 2011
Ils sont venus nombreux durant cette soirée pour accueillir les Gavaches 2011." [la-sauvetat-du-dropt.fr]
4. Gaouatch, 10 septembre 2014, 11:39, par Gaby
On dit aussi "Gaouatch" (cf certains toponymes, je me souviens d’avoir vu "Gaoutchot" au XIXe, je crois, qui était devenu "Gavachot", ou qqch comme ça.
5. gabàch - sarrazin (blè noir), 10 septembre 2014, 17:55, par Joan-Pèir
En plus de toutes les définitions citées, ce mot désigne, vers l’Ariège, le sarrazin ou blé noir.. Syn. "milh mòurou, pabiat".(dixit S.Palay)