Mei :
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glèisa / église -
tòs, tòssa / auge, baquet, abreuvoir tòssa (prononcer "tòsse", "tòsso"...) est la forme féminine. (...) -
escarpir / mettre en charpie, carder Prononcer "escarpi". Le "r" final des verbes gascons, occitans ou catalans ne se prononce (...) -
Mossur / Monsieur Prononcer "moussu". C’est le mot français "Monsieur" prononcé à la gasconne*. Il a supplanté les (...) -
sencles, sincles... / chacun le sien, un chacun Cité par Foix, usé par ma grand-mère. Castillan sendos (as). [F. Marsan]
Grans de sau
1. 11 avril 2009, 19:44, par Bouilhet
"refuge" peut se dire dans certains endroits "u saubat" mais je crois que ce terme n’est plus tres utilisé ; on lui prefère depuis longtemps "cabane".
Ces saubats etaient surtout de construction legere et servaient dans les champs eloignés d’abri pour le repas du midi ou la sieste et contre l’orage.
J’en ai connu quelques uns mais beaucoup ont étés ruinés ou demolis.
2. 24 avril 2009, 04:28, par Txatti
Une fois encore, tout dépend de ce que l’on veut dire : "un (ar)refuge" (pron. arrefUdgé) existe en gascon, et peut couvrir le sens moderne de "refuge en montagne" ; "un saubat" (atau que disetz) peut convenir aussi.
"Ua cabana" et tous ses dérivés* est transparent à travers le mot "cabane", sans doute plus réducteur en français.
(*ua cabanota, un cabanon, ua cabanet o cabanót...)
Nous avons la chance d’avoir aussi l’équivalent du fameux kaiolar basque et pas qu’en Soule, puisque "coyalàr" (sic) est attesté chez S.Palay.
Dans mon village de Luchon, une famille s’appelle(ait ?) "d’en çò deth coialar" (orthogr ?? chez nous le "j" se prononce presque toujours /j/ comme en fançais mais pas dans ce cas).
La cabane de berger ou d’estive (souvent devenues des refuges dans nos Pyrénées centrales) s’est appelée ainsi du Couserans jusqu’au basque Pays et toutes les formes locales rappellent la même origine, voici regraphiées ’à la classique’ sans certitude : cujalarr, cujolarr, cueilar, cuèu, coeu, cujèu, cujéu, cuilarr, cuíu, cujalót e cujalet ...