Noms damb "broish" :
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(lo) Broish
Brouch
Le Brouss (Captieux)
Le Brouch (Cocumont)
Brouch (Masseilles)
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Los Broishets
chemin des Brouchets (Cestas)
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Broishon
Château Brochon (Barsac)
Brochon (Arbanats)
Brouchon (L’Isle-Jourdain / L’Isla En Jordan)
Brochon (Lagruère)
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Broishat
Brouchat de Haut (Cauvignac)
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(lo) Broishoar
Maison Capcazalière du Brouchoua ou de Pomiro (Tercis-les-Bains)
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(lo) Broishòt
Brouchot (Xaintrailles)
Mei :
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contaire / conteur d'histoires Prononcer "countaÿre". -
gèira / lierre Mot féminin en gascon. Prononcer entre "gèÿre", "gèÿro", "yèÿre", "yèÿro"... Laterrade donne (...) -
poder / pouvoir Prononcer "poudè". dérivé : poderós : puissant Se non hètz pas quan poiratz, poiratz pas quan (...) -
garena / garenne Prononcer "garéne", "garéno"... L’origine de ce mot, probablement importé en Gascogne il y a (...) -
miei / milieu, demi mieja (prononcer entre "mieÿe" et "mieÿo") : demie (féminin)
broish
Prononcer "brouch".
Peut-être de la même famille que "brolh".
Dérivés plus ou moins synonymes :
broishòc (prononcer "brouchoc")
broishic (prononcer "brouchic")
broishon (prononcer "brouchou(ng)")
Attention, broish veut aussi dire "sorcier" dans certaines contrées gasconnes.
brolh / bois, taillis
Prononcer "brouilh".
La racine celte "broc" (bois, taillis), a donné "brogilum" en latin, puis "breuil" en français et "brolh" en occitan.
Le nom de la contrée du Brulhois pourrait en provenir, de même, peut-être, que les noms en "Bruch-, et surtout "Brouch-".
brulh peut être une variante de "brolh".
brulh/brolh" a aussi le sens de "nuée", "troupe" :
brulh d’ausèths : nuée d’oiseaux

Grans de sau
1. 22 novembre 2007, 23:55, par lou bouilhet
"broish" en béarnais signifie la sorcière ou le sorcier ;
"lou pouzoué" est plutot le terme armagnacais.
Dans la région de Panjas il y avait 4 ou 5 coins réputés autrefois pour être le rdv des pouzoués pour le sabbat.
Précisons que "lou pouzoué" s’écrit "lo posoèr" en graphie alibertine.
2. broish, 28 juin 2016, 12:50, par Gaby
Variante garonnaise de broishòc : bruishòc.
Pour les buissons d’épineux, on dit bròc, broquèir, probablement broquet (d’où les toponymes Brouquet, de bròc + suffixe collectif -et) ; beuquèira vers Bordeaux et le Médoc. Tout cela explique aussi les noms Brouqueyran et Bouqueyran ( voir B.Boyrie-Fénié, je crois).
Cela m’amène à une autre digression... sur le suffixe -et en gascon avec des noms de végétaux. Celui-ci est généralement interprété comme un diminutif, mais il correspond plus logiquement au latin -etum collectif, masculin de -eta qui a donné -eda. (Cela a peut-être été déjà écrit sur un autre gran de sau, mais rappelons-le quand même) Mettons-nous à la place de nos ancêtres : on ne va pas nommer un lieu Bédouret parce qu’il y a un petit bouleau, mais parce qu’il y a un bois de bouleaux. Donc on trouve :
ajonc : Jauguet
aulne : Dubernet (fém. Bernède)
bouleau : Bédouret
bruyère : Bruguet
châtaignier :Castagnet, Castanet, Castandet
chêne : Cassiet (fém. Cassiède)
cornouiller ou bourdaine : Sanguinet
hêtre : Faget, Haget, Hayet
néflier : Ménesplet (fém. Mesplède)
noyer : Nogaret (fém. Nougarède)
orme : Omet, Aloumet, Louloumet
saule : Sauzet
sorbier : Sourbet (à ce propos, je me demande si cela ne désignait pas plutôt l’alisier, qui est de toute façon un Sorbus : en effet, il arrive à former des peuplements, alors que le sorbier domestique ou cormier est généralement isolé)
tauzin : Tauziet, Tauzinet, Taudinet (fém. Tauziède)
yeuse : Uzet
épineux : Brouquet, Espiet (fém. Espiède)