dérivé :
endostar (prononcer "endoustà") : abriter
Mei :
-
endòst / abri -
tepèr / côteau Prononcer "tépè". « La raço Gascouno grizo, courto patto éntaous tépès dou Gérs = La race gasconne (...) -
aucíder / tuer Participe passé : Aucigut,uda Variante : Aucir Du latin "Occidere" On retrouve bien dans ce (...) -
escós / chêne ou autre arbre étêté Prononcer "escous". Escous : s.m. Chêne ou autre arbre étêté. On dit aussi escoup. ["LEXIQUE DU (...) -
horucar / fouiller, fureter Prononcer "hourucà". horuca-plèish / houruque-plèch : « sm. – Litt. qui troue la haie, moineau (...)
pr'amor
français : parce (que), à cause (de)
Prononcer "pramou".
Mot à mot : "par amour (que ou de)" ; bizarre, non ?

Grans de sau
1. Pareil qu’en breton, 6 octobre 2014, 19:35, par thomas
En breton "abalamour" (même signification) ça doit venir de la langue entre les nôtres)
2. Tiens en passant, 7 octobre 2014, 11:11, par Artiaque
1) Je prononce "permou". Si c’est le cas de la plupart voire que personne ne dit "pramou", je suggère d’adopter une autre écriture : "per’mor"...
Sous cette écriture "pr’amor" au début, je ne reconnaissais pas le mot !
2) Je ne trouve pas ça bizarre au contraire, c’est juste un tournure désignant le motif profond d’une action, désuète en français : "pour l’amour de ... !", qui équivaut à l’anglais "for ...’s sake !"...
... qui en gascon s’est au contraire généralisée. Si aux yeux des français, ça nous donne un côté poète courtois un peu rétro, où est le problème ?
3. Pramou, pramon, 7 octobre 2014, 21:42, par Gaby
Pramou se disait en bazadais du XIXe siècle ; pramon en parler negue.
4. Variantes, 8 octobre 2014, 09:55, par Renaud
"Permor", que’s dit e que s’escriu sovent, sustot entaus biarnés e bigordans. Mes pr’amor o pramon entaus landés qu’es plan atestat tabè !
Qu’èi tabè entinut díser "en promor", "en permor", "percè".
5. Pendeogwir..., 8 octobre 2014, 10:30
Breton abalamour (da, ma), surtout N.O., localement réduit à /blam/, du moyen français ’par l’amour (de)’, entré en moyen-breton (abalamour, palamour) par la langue des sermons. Il y a bien sûr des mots plus authentiques (rak, peogwir, pendeogwir, etc.).
Gascon : pourquoi ne pas suivre la suggestion d’Artiaque ? Après tout, pas besoin d’obéir aveuglément aux ukazes des dicos si la langue y trouve son compte.
6. En garonés, 8 octobre 2014, 18:23, par Gaby
En garonés : percé que, perqué
7. "pramo", 10 octobre 2014, 09:05, par Tederic M.
Bizarrement, ma mère (Albret-Armagnac) a toujours prononcé "pramo que" avec l’accent tonique sur "pra" et la voyelle "o" à la fin, pas "ou".
8. Per l’amo de diu, 10 octobre 2014, 13:59, par Renaud
Dans Arnaudin, on trouve "per l’amo de diu". Avec l’accent sur le "o". Pour moi, la preuve que l’on a prononcé "o", ce que l’on prononce aujourd’hui "ou" (avec d’autre exemples). J’imagine que "amor" devait se prononcer "amò", tout simplement...
D’où l’erreur d’interprétation de la graphie dite "classique"
9. pr’amor, 1er novembre 2018, 12:50, par Danièl
La prononciation pramo et non pramou était non seulement courante en Albret mais aussi en Agenais, du moins dans la langue des anciens. Dans le sens de "parce que" il semble que cette forme ait été supplantée en dialecte "girondin" (au sens large) par la forme pan-occitane perque , avec accent tonique sur la première syllabe, et qui signifiait aussi "puisque".
10. pr’amor, 1er novembre 2018, 19:43
En Chalosse : PRAMOUN ( parce que, sinon...) avec le "N" final.