Libournais - Castillonnais Esprit Bastide

Libourne


 
en graphie alibertine :

Liborna
Prononcer "Libourne"

Liborna vista dau pòrt dau Noguèir / Libourne biste daou pòrt daou Nougueÿ / Libourne vue du port du Nouguey. (Arveyres)
Le Port du Nouguey - La Pêcherie

RER girondin : pour Libourne, ça marche !


 

 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Libourne :


 

 

 

Grans de sau

  • Merci à tant de bonnes intentions et à la technologie de pointe de www.gasconha.com !

  • Libourne fut un port de commerce important, accessible par les bateaux de mer, au confluent de la Dordogne et de l’Isle, qui permettaient d’échanger avec la (grande) Guyenne, le Limousin et l’Auvergne.

  • Au retour d’un séjour en Vénétie*, dont je ferai peut-être état pour des points de comparaison avec la Gascogne, Libourne, peu avant l’atterrissage à Mérignac.

    Magnifiques ondulations de la Dordogne, un paysage pas tout à fait mité, contrairement aux environs de Bordeaux : c’est tellement notable vu d’avion. Vive les zones inondables !

    * : Cf discussion ci-après, faute d’inattention ! : )

  • Vincent, on dit "Vénétie" !
    [Je ne me suis pas relu ... C’est corrigé !]
    Les zones inondables semblent bien les seuls obstacles qui résistent encore* à l’étalement urbain. Je m’en félicite à Tonneins où le panorama que j’ai à ma fenêtre - et que je t’ai déjà montré, Vincent - est sauvé par son statut de zone inondable.
    * Mais on entend parler d’immeubles sur pilotis qui bravent les inondations... Comme à Venise ?

  • Le statut de zone inondable permet de véritables îlots d’archaïsme paysager : c’est notamment le cas de la vallée de la Garonne en quelques endroits. Je pense plus particulièrement à "l’île" de Barie, ces quelques communes du département de la Gironde, entre Garonne et le canal latéral, où tout est quasi inconstructible.

    Je suppose, pour m’y être rendu récemment, que les bords de la Garonne vers Jusix et Bourdelles sont pareillement inconstructibles. Du coup, il ne reste que les immenses fermes, baroque, dépareillées parfois, mais toujours massives et impressionnantes.

  • D’autes còps, les inondations - tout en étant dangereuses - étaient bénies en Val de Garonne comme dans la Vallée du Nil : elles apportaient ce qui était nommé en Val de Garonne la lise qui fertilisait les terres, et qui, pour des raisons que je n’ai pas tirées au clair, serait maintenant méprisée par les agriculteurs.

  • J’ai enfin trouvé, grâce à cet article de Sud-Ouest, Une vie de fleuve : « Quand l’eau monte je reste là, comme le capitaine d’un bateau », qui donne la parole à Serge Benquet, agriculteur vivant à Meilhan-sur-Garonne, une raison pour laquelle la lise, ou le limon, apporté par les inondations, n’est plus bénéfique, et serait même devenu maléfique : lisa = limon de Garonne

    Il fut aussi un temps où les caprices de la Garonne étaient plus appréciés, car le fleuve hors de son lit fertilisait les terres alentour. « Il apportait du limon qui était bénéfique, jusqu’à 5 centimètres d’alluvions, se souvient le paysan. Mais ça, c’était il y a 70 ans. Après, le modèle d’agriculture a changé, avec l’apparition et la généralisation de pesticides qui se répandent lors des crues et détruisent les sols. »


Un gran de sau ?

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