Bas Adour Maremne & Seignanx

Saint-Laurent-de-Gosse


 
en graphie alibertine :

Sent Laurenç
Prononcer "Sén Laourens"

Gòssa
Prononcer "Gosse".

Anciennement "Sanctus Laurentius de Terrejusan".
Quel sens a "jusan" ? "Au Nord" ? De l’Adour alors. Sinon il s’agit de terres inférieures, mais par rapport à quoi ?

Nous sommes orphelins de relevés médiévaux précis car la toponymie actuelle de la commune laisse apparaitre une forte toponymie basque : Birs (?), Icharry, Irasse, Issis (?), Larunque, Lirt, Mastoy, Mouquerons, Niorte, Oro, Picariotte (?), Urdeyte.
On se demande dès lors quand le pays de Gosse a été romanisé.


 

 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Saint-Laurent-de-Gosse :


 

 

 

Grans de sau

  • C’est quand même moche.
    Le pire, c’est cette banlieue landaise de Bayonne : Tarnos, Ondres etc...
    Déprimant au possible, surtout un soir de pluie, quand on sort de la belle Bayonne et que, parce qu’on est pingre, on se retrouve dans les embouteillages de l’ancienne 10.

  • Il n’y a dans les Landes aucune vision d’ensemble de l’urbanisation.
    La commune de Saint-Laurent est désormais un amas de pavillons construits sans grand sens.
    Je sais bien que souvent, il s’agit du rêve d’une vie, j’ai bien vu sur place, c’est souvent un jeune couple, l’enfant du couple qui vivra à la campagne. Bon.
    Et puis les municipalités si heureuses de voir le nombre d’habitants augmenter.
    Ne pas entraver ce phénomène semble dès lors un intérêt supérieur à l’intérêt esthétique.
    Tout cela est terriblement dommageable cependant, d’une part parce que l’architecture vernaculaire de cette région des Landes est de grande qualité, qu’elle soit religieuse ou rurale, d’autre part parce qu’à quelques encablures, le Bas-Adour de la rive gauche aujourd’hui basque fait la preuve de la force de l’identité basque qui impose une organisation intelligente et un respect admirable des lignes régionales.

    Je crois que l’on peut parler d’occitanisation des Landes d’une certaine manière, disons d’une méridionalisation banale, assez surprenante puisque le département a été partie prenante d’une identité architecturale vasconne jusque dans les années 80.

    NB : Dans le cas présent, les pavillons incriminés sont plutôt dans un style landais. La faute revient plutôt à la loi française qui impose que l’on construise dans les centres-bourgs.
    Or en Gascogne, l’habitat est souvent dispersé.
    De la bêtise de la loi française qui croit pouvoir imposer une norme unique.

  • D’accord avec tes analyses Vincent. Comme très souvent.
    Les Landes sont massacrées. J’en veux énormément à nos élus locaux.
    Quand tu traverses l’Adour pour arriver au Pays Basque, c’est un autre monde.
    J’ai parfois honte d’être gascon.
    Nous n’avons pas de c...et ce n’est sûrement pas avec la mièvrerie occitaniste qu’on va en avoir.

  • Cau aver es colhons gascons, be !


Un gran de sau ?

(identification facultative)

  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Ajouter un document