Marsan Landes de Gascogne

Mont-de-Marsan

- Vincent P.


 

Bon Nadau !

Bon Nadau a tots ! Boun Nadaw a touts !

C’est avec cette photo un peu nouille de la place du général Leclerc (les noms gascons des artères et places du Moun se comptent sur les doigts de la main) qu’au nom de l’équipe de Gasconha.com, je vous souhaite un joyeux Noël !

Le spectacle de la ville de Mont-de-Marsan, en ce soir du 24 décembre 2018, était assez triste : certes, le réveillon de Noël est le moment où les familles se réunissent, et on ne peut escompter beaucoup de vie dans les rues de la ville, une fois la nuit tombée (vous pourrez alors questionner l’auteur de ces lignes : que faisait-il lui-même là hier soir ? C’est une longue histoire ...).

Mais tout de même, le constat était assez implacable : après des kilomètres de zones commerciales et pavillonnaires, qui n’ont jamais paru aussi sordides qu’hier soir, avec la grisaille, l’arrivée sur le centre-ville de Mont-de-Marsan est synonyme d’atonie, de commerces fermés, de maisons faisant l’objet d’arrêtés de péril et d’oripeaux quart-mondistes ...

Et comme notre Gascogne n’est pas connue pour connaître de beaux hivers froids, je dois dire que l’ambiance presque moite hier soir, si atlantique, notamment sur les berges de la Midouze, n’aidait pas à susciter l’esprit de Noël. Qu’était Noël en Gascogne ? Comment recréer un Noël plus typé gascon ? Voilà un vaste débat, qui rejoindra celui de nos vœux pour la nouvelle année, la semaine prochaine.


 

Grans de sau

  • En contrepoint, un souvenir qui date de 6 mois :
    c’était un jour des Fêtes de la Madeleine, donc en plein été*, et j’avais décidé un voyage éclair au Moun, depuis Bordeaux, pour participer à une cantère du "Café gascon".
    L’originalité du projet était le voyage en train Bordeaux-Mont de Marsan, un voyage assez facile et confortable, sans changement, et d’une durée d’une heure et demie (le hic est que le dernier train de retour était vers 17h15)...

    C’était la première fois que j’arrivais au Moun par ce moyen ; le train a ici la propriété magique de déposer le voyageur juste en haut de la ville (mais hors la ville), sur la colline qui justifie son nom, en évitant totalement les "kilomètres de zones commerciales et pavillonnaires" déplorés par Vincent : en train, les derniers kilomètres sont forestiers, même pas totalement "pignadesques", en juillet d’une luxuriance aimable ; en ces temps de Noël, j’imagine une palette subtile où le vert compose avec le marron et le gris...

    En sortant de la petite gare, on découvre qu’il y a peut-être une ville ! on peut y accéder en descendant des escaliers ; on est tout de suite près des arènes de Plumaçon.

    Quant à Noël en pays océanique doux... la carte postale enneigée et givrée ne fonctionne pas... Mais où fonctionne-t-elle en France hors des pays de montagne ?

    *Les deux photos qui apparaissent ce jour en colonne de gauche de ce gran de sau sont un résultat visuel de ce court séjour au Moun.

  • Une longue histoire , écrit Vincent à propos de sa présence au Moun le soir du 24 ;j’espère que la cause n’était pas à trouver dans la mauvaise volonté soudaine de sa vaillante automobile sur le chemin Bordeaux Pau(qui,certes ,ne passe pas spécialement par là mais nous savons que Vincent ne craint pas les détours !) comme cela m’est arrivé dans les rues de Bordeaux l’après-midi du même jour (en termes mécaniques un peu brutaux ,cette mauvaise volonté s’appelant panne ).Quant à ressusciter l’esprit des Nadaus gascons,il y aurait fort à faire en matière de répertoire de chorales:le concert de Noel du magnifique chœur Voyageur(le meilleur de Bordeaux aujourd’hui) vendredi soir au Temple du Hâ comportait des airs de Noel de tous les pays du monde mais rien de gascon,hélas ...Un gros travail en vue pour nos groupes choraux !


Un gran de sau ?

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