Bazadais

Aubiac


 

Piquelaine

Ne pas s’y fier. Peut aussi être un nom gascon déformé.


 

Grans de sau

  • "Piquelaine" pourrait venir du gascon-bazadais "picar" = couper (et non piquer qui se dit pinchar, chauchar) et de "lana" = laine.
    Ce serait donc le chafre (traduction "Coupelaine") de celui qui coupait la laine, autrement dit de celui qui tondait les moutons.

    De même pour "Piquetuge" à Gajac. Sans doute le chafre de celui qui coupait la tuje.
    On utilisait d’ailleurs une sorte de scie à deux poignées et de grosses dents pour couper la tuje sur l’énorme le tas (le pilot), véritable meule, afin de de l’étaler dans les étables.
    Cette scie est indifféremment appelée un "coupe-tuje" ou un "pique-tuje" par les anciens en Sud-Gironde.

    Réponse de Gasconha.com :
    Tout-à-fait d’accord sur ce sens de "picar" qui n’a rien à voir avec "piquer".
    Il existe bien au-delà du Bazadais, et même de la Gascogne, puisque la langue basque l’a :
    "pikatu, pika, pikatzen - cortar, amputar, talar
    pika - pico, piqueta (herramienta)", nous dit le dictionnaire basque castillan en ligne 3000 Hiztegia.


Un gran de sau ?

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