Druilhet

Druilhet existe à la fois en Gascogne et en Languedoc.

en graphie alibertine :

(lo) Drulhet

« DRUIO, DRUEIO, DRELO (rouerg.), DRULHO, DROULHO, (lat. drupa, olive), s. f. Alizé, en Languedoc, v. aligo. » [Tresor dóu Felibrige]
Multidiccionari francés-occitan

drulhet pourrait bien être un dérivé de drulha, avec ce suffixe -et qui s’applique bien à un nom d’arbre ; cela voudrait dire que ce nom languedocien pour l’alizier existait aussi en gascon.

Grans de sau

  • À Marmande nous avons la famille Drouilhet de Sigalas qui s’est illustrée au cours des siècles au service de la ville de Marmande et ... du roi de France.
    De 1821 à 1830, Étienne Sylvestre Drouilhet, vicomte de Sigalas, fut député de Lot-et-Garonne.

  • Lo drolh, en gascon, ça peut être le chêne (rouvre, je crois)

  • Dans certains coins du Béarn, Bonnut par exemple, lo drolh était l’un des deux noms donnés au chêne taillé en têtard, l’autre étant cogoish. Un groupe de chênes taillés de cette façon était un drolhet, d’où vraisemblablement le patronyme Drouilhet .
    En Guyenne on utilisait les mots drolh/druelh/drulh pour désigner l’alisier.
    On retrouve sous ces termes la racine pré-indo-européenne deru / dóru , signifiant primitivement "ferme, solide", et ultérieurement "chêne" (l’arbre par excellence à cette époque lointaine) et ensuite par extension "arbre", et qui a donné en latin duru(m) , "dur, solide (comme un arbre)", en grec ancien drys , "chêne", en anglais tree , "arbre", en allemand treu , primitivement "solide, résistant, épais", et de nos jours "fidèle", et en français les mots "druide, dryade, dur, dru".

  • Comme le dit la chanson que j’aime beaucoup (Sèm montanhòls) :

    Lo còde de la Guiòla
    Es de boès de drulhièr
     !