Dans ma dernière « chasse aux lòcs », j’en ai découvert plusieurs, de Saint Pardon à Génissac, sur cette portion de Dordogne qui reçoit les marées.
Mais on sait et on sent avec nostalgie que l’activité humaine (transports de passagers et de marchandises, pêche...) a déserté nos fleuves.
Pas complètement :
– On vient surfer sur le mascaret - et regarder les surfeurs - à Saint Pardon, des jours de fort coefficient de marée.
Et peut-être verrait-on aux beaux jours une navigation de plaisance. Au moins des bateaux de promenade, voire de croisière...
– Charlie (de Génissac) raconte sur son blog ses balades en canoë d’une rampe de mise à l’eau à l’autre, un article par balade :
« La plupart des gens vont souvent à l’autre bout du monde pour assouvir leur besoin d’exotisme. (...)
Je vous propose l’aventure à portée de main, au coin de la rue, le temps d’une balade au rythme de l’eau. »
Ses deux premières balades (mais il a parcouru par tronçons toute la Dordogne du bec d’Ambès à sa source - pour lui, ça parait aussi simple que faire du vélo, d’ailleurs, il fait en général le voyage retour à vélo...) :
Balade entre MOULON et GENISSAC
« Avant d’arriver à l’eau, il faut passer la barrière de la boue qui recouvre le débarcadère. »
Balade entre GENISSAC et ARVEYRES
[A Libourne] « Je songe à m’arrêter quelques instants pour faire des clichés mais il faudrait que j’aborde un ponton et le courant m’entraîne… »
[A l’arrivée à Arveyres] « En canoë et à marée plutôt basse la rampe n’est pas facile d’accès. La boue rend la pente glissante, du moins dans sa partie basse. Je hisse tant bien que mal le canoë. »
– la pêche : Charlie parle d’un « pécheur de crevettes blanches » vers Saint Pardon ; il y a la pêche à la lamproie, qu’exercent aussi des professionnels, frappés par son interdiction au printemps de cette année : Interdiction de la pêche à la lamproie en Gironde : "Ils veulent que l’on se pende ?"
Vayres
Moulon
Libourne