Benauge Entre-deux-Mers

Verdelais

[Vincent.P]

Gentilé des habitants de Verdelais, Verdelaisiens, Verdelaisiennes.


 

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Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Verdelais :


 

 

 

Grans de sau

  • Pas Verdelaia, Verdelais (Berdélaÿs).

    Réponse de Gasconha.com :
    C’est corrigé. J’ai malheureusement perdu la trace d’une explication étymologique de ce nom.
    [Tederic M.]

  • Il y en a une dans le dernier ouvrage de Bénédicte Boyrie-Fénié. De mémoire, ça viendrait d’un nom gallo-romain, Virid... ? Lo precisarèi.

    Réponse de Gasconha.com :
    Merci d’avance.

  • Les attestations anciennes relevées par BBF indiquent "Viridis Lucus" : je ne vois franchement pas comment selon les règles du gascon l’on aboutit à "Berdelaÿs".
    Autre attestation ancienne : "Verdelaye". J’ai toujours trouvé que le nom ne sonnait pas gascon : on sait que le lieu est une fondation des grandmontains (originaires du Limousin) : ont-ils nommé le lieu ?
    Il semble bien qu’en oïl et probablement dans les parlers dits "nord-occitans" (un proche parent mais ne polémiquons pas), il existe un tel terme "laye" (cf Saint-Germain-en-Laye) avec le sens de "réserve en forêt", du francique laida.

    Il semble que les textes anciens bordelais nomment le lieu "Lo Luc".
    Je pense que Verdelais est une forme, ou bien française, ou bien limousine, qui a remplacé le vieux nom gascon, et qui a été réadaptée par la suite en gascon.
    Le s ne se justifie pas.

  • Pour le sens final, c’est "Verte Forêt" en somme, ce qui est un peu précieux, et assez éloigné de la manière traditionnelle de nommer les lieux en gascon.
    Bref, cela sent sa création religieuse médiévale (je ne suis pas assez calé en études religieuses, une quelconque allusion à la Bible ?), là où les Gascons disaient "Lou Luc" (la paroisse étant Aubiac).

  • Et "Aubiac" (en bord de Garonne), et "Le Luc" (lieu-dit en bordure du Galouchey) existent encore.

    Je me demande si Vertolaye en Auvergne n’aurait pas une origine semblable. En tout cas, ce qui est certain, c’est que le "Verdelaye" gascon n’apparait qu’après la fondation par les Grandmontains d’une communauté religieuse sur l’ancienne forêt du "Luc".

  • Per tornar sus aqueth sutgèit, mon avis es que "Verdelais" es un toponime ancian d’origina pre-latina qu’estut compris coma "Verde Laye" e revirat en latin "Viridis Lucus". ..

  • Si on trouve à Aubiac des restes d’une villa gallo-romaine, rien de la sorte sur le site de Verdelais, qui semble une création religieuse ex-nihilo, ce qui rend l’hypothèse d’un terme pré-latin peu crédible.

    Le nom remplace celui du Luc dans une charte de 1190 : "capellam Beatae Virginis cum nemore de Verdelaye".

    Les formes "Viridis Lucus" doivent être des formes savantes visant à faire le lien avec l’ancien nom : le Luc.

    On trouve en Provence "Notre-Dame-de-Verdelaye". Il me parait clair que "laye" (à graphier "laia") est une terme féminin des parlers romans médiévaux, au sens de forêt, qui a eu un certain succès.

    Le pourquoi d’une "verte forêt" m’est inconnu, référence biblique au Jardin ? Grünewald est un lieu que l’on trouve en Allemagne, qui est aussi patronyme ashkénaze.

    Dans tous les cas, je suis à peu près persuadé que le nom de Verdelais est un toponyme médiéval transparent lié à l’implantation religieuse dans la forêt du Luc, qui était auparavant dépourvu de toute installation humaine.

  • Èi ajotat l’enregistrament de la parabòla deu goiat prodigue en gascon de Verdelais (reculhuda per Bourciez)


Un gran de sau ?

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