Albret néracais Armagnac & Condomois Gascogne médiane Landes de Gascogne

Saint-Pé-Saint-Simon


 
en graphie alibertine :

Sempèr + Sent Pèr
Prononcer "Sempè".

Pèir, Pèr Peÿ Pierre

Pèir Berland defenot la libertat de Bordèu ! Dérivés : Dérivés ou variantes (...)

"Saint-Pé d’Homimort réuni à Saint-Simon de Labat" [La Revue de Gasccogne]


 

Articles


 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Saint-Pé-Saint-Simon :


 

 

 

Grans de sau

  • Belle église ! Eglise typique gasconne.
    Ce type de clocher est très courant sur la rive gauche de la Garonne depuis Toulouse jusqu’à Bordeaux et surtout dans la lande.
    Malheureusement au 19ème siècle devant l’insalubrité des églises les clochers ont été remaniés avec un peu plus de flamboyant souvent kitch au détriment de cette simplicité mais néanmoins pleine de caractère !
    Le clocher de St Symphorien était identique à celui de St Pé avant d’être remanié.
    Les églises de Labrit, d’Hostens, Pissos etc… étaient aussi du même type avant d’être démolies et reconstruites.
    Heureusement nous avons encore de beaux exemples comme St Léger de Balson, Roquefort, Argelouse, Igos, Anzex , Pompogne, d’Allons, de Gouts etc… et j’en oublie la liste est trop longue.

    Réponse de Gasconha.com :
    Il s’agit du "clocher mur" que nous avons parfois évoqué comme marqueur possible de "gasconitat".

  • Marqueur du Sud-Ouest assurément, parce qu’ils sont très fréquents dans le Midi Toulousain non-gascon (en compétition avec les clochers-campaniles), ainsi que dans les pays périgourdins.
    Virtuellement absents de Saintonge par contre.
    Omniprésents en Gascogne (et partout ! Du Nord-Gironde à la frontière avec l’Aragon) en effet, souvent dans des moutures très rustiques.
    Au Pays Basque, l’influence classique espagnole sur la côte est concurrente.
    Mais dans la Soule profonde, que du clocher-mur.

    Ce qui est certain, c’est que pendant longtemps, le triptyque maison vasconne, église à clocher-mur et simili-"casas torres" dites "châteaux gascons" ont incarné la Gascogne dans l’imaginaire français.
    Le Gers est encore vanté de la sorte même si la maison vasconne a été remplacée par l’architecture classique du XVIIIème (de telle sorte que l’équation Gers/Maison de bois à façade sous pignon n’existe plus dans les esprits, alors que département du Gers est probablement le lieu où l’on en voit le plus si on veut bien regarder ! Même les études modernes sautent le Gers, pour aller directement en Lomagne, il y a comme une discontinuité).

  • Saint Pé - Saint Simon - Affiche du banquet de chasse 2018

    Trou saint pétois ? Aïe aïe aïe...
    Il faudrait trouver un gentilé qui utilise le r sous-jacent, au lieu d’inventer un t (par analogie avec pet ?) : sent-peròt, semperòt avec la terminaison -òt utilisée en Gascogne atlantique (biarròt, luòt, casteriòt...) ?

    Remarquez que pour d’autres Saint Pé de Gascogne, les gentilés ne sont pas bons non plus :
    Saint-Pé-de-Bigorre : les Saint-Péens
    Saint-Pé-Delbosc : les Saint-Péans
    Saint-Pé-d’Ardet : les Saint-péens, saint-péennes

    Au pays basque mais avec le Saint Pée / Sent Pèr gascon :
    Saint-Pée-sur-Nivelle : les Senpertars ; eux ne perdent pas le r, et rajoutent la terminaison tar souvent utilisée pour les gentilés basques.

    Sinon, le menu a une couleur régionale qui est bienvenue (palombe, croustade...).

  • A Saint-Pierre-d’Irube, en Labourd sharnègo, les habitants sont dits en français saint-pierrots (ou hiriburutar en basque).

  • Il est amusant de noter sent-peiraud pour St Pierre d’Aurillac.

  • Normal, celui que je cite date du milieu du XIXe s !

  • Il y a des trucs marrants dans la microtoponymie de St-Pé-St-Simon :

     On trouve côte à côte le Frechou et Réchou
     On trouve côte à côte Vidalet, Vidalon et Petit Bidau.

    Sinon - rien à voir - , je vois que tu dis, Vincent, que les églises à clocher-mur sont typiques du Périgord... Etrange, car il me semble qu’on trouve surtout beaucoup d’églises :
     avec une flèche en ardoise (notamment dans le centre du Périgord),
     de type saintongeais (vers le Ribéracois),
     de type que j’appelle "quercinois" (ex. : Chenaud ; en Gironde : Gardegan, Tourtirac, Cameyrac...), certaines étant en même temps de type saintongeais


Un gran de sau ?

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