Vic-Bilh Pyrénées

Gabaston


 
en graphie alibertine :

Gavaston
Prononcer "Gabastou" ou "Gabastoun(g)". Il existe le village Gabaston sur (...)


 

 

Lòcs (lieux-dits = toponymie, paysage...) de Gabaston :


 

 

 

Grans de sau

  • Le village vient d’être défiguré par la construction d’un lotissement provençal en plein centre-bourg.
    Vous ne pouvez pas appréhender les dégâts sur la vue d’ensemble du village sur le site :

    www.gabaston.fr

    J’en ai mal aux tripes. C’est le village de ma toute petite enfance
    On est en train de foutre en l’air le Béarn. Je ne peux plus supporter la connerie des gens du cru.

  • Je suis comme toi Vincent.
    J’ai de moins en moins envie d’excuser les fameux autochtones.
    Tu vois, c est ca un peuple sans identite. On perd d abord la langue et puis tout suit. Je sais que tu ne crois pas que la langue est la chose la plus importante.
    Je suis persuade du contraire. A partir du moment ou on ne parle plus le gascon, on devient des Francais du Sud-Ouest, point barre.
    Et ce ne sont pas les bandas, les corridas et autres espagnoleries qui vont nous redonner quoi que ce soit. C est de la couille en barre tout ca.
    Quant a l’occitanisme, ma rancoeur augmente avec les ans.

  • Halip, il ne faut pas trop charger les gascons parce qu’ils ont perdu leur langue :
    toutes les minorités lingüistiques de la France métropolitaine ont perdu leur langue ou sont en passe de la perdre.
    Et notamment l’Alsace, la Corse, la Bretagne, la Catalogne française.
    Hélas, malgré le dynamisme basque, il ne me semble pas que l’avenir de l’euskara soit assuré en Iparralde.
    Le système jacobin français n’accepte pas la diversité lingüistique.
    Celle-ci est peu compatible avec un système centralisé, notamment en ce qui concerne les points clé pour la transmission de la langue : l’enseignement et les médias (surtout la télévision).

  • A propos des bandas :
    Moi je les aime.

    Bien sûr, elle ne jouent pas des airs gascons*.
    Mais après tout, les polkas ou mazurkas qu’on jouait dans les bals de nos aïeux n’étaient pas non plus très gasconnes.
    La musique a toujours circulé.
    Le choix d’un répertoire espagnol a exprimé, je le pense, une (ultime ?) résistance gasconne.
    Je crains d’ailleurs que les bandas abandonnent peu à peu ce répertoire pour jouer des variétés souvent anglo-saxonnes.
    Au delà du répertoire, les bandas montrent une vitalité festive qui semble plus forte en Gascogne qu’ailleurs, et plus forte en "Hypergascogne" qu’en Gascogne périphérique.
    C’est à cultiver.
    A côté de ça, je reconnais qu’il y a parfois une complaisance dans l’ivrognerie et la bêtise.
    Exemple : les paroles de l’Hymne Sen Bertomiu pour la féria de Parentis

    *En fait, si ! les bandas commencent à jouer des airs gascons, grâce à Nadau.
    J’étais samedi dernier à la "féria" de Casteljaloux.
    Le défilé des chars et des bandas a quand même été ouvert par "l’Immortèla".
    D’accord, j’étais parmi les rares à pouvoir chanter le refrain dans la foule...
    Et depuis longtemps, les bandas jouent "Guk euskaraz" ("zuk zergatik ez ?") ! Que deurés estar content, Halip...

  • Que sui triste susquetot.
    Que coneixi pro plan les hestas de Parentis. Se ves voletz carcar lo trister, anatz-i.
    Un Gascon vertader no’s pot pas arregaudir en vedents aquo.
    Aci, qu’ei entinut un de’quo pro arrident. Que solenn dider :
    "Vosatis, en Iparralde, que cantatz hort bienn. Nosatis no cantam pas autan plan com vosatis mes que comprenem les paraulas".


Un gran de sau ?

(identification facultative)

  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Ajouter un document