Bas Adour Pays charnégou Pyrénées

Bergouey-Viellenave

- Vincent P.


 

Mariou / Marion


 

Grans de sau

  • Le village de Bergouey-Viellenave est typiquement charnegue : il fait aujourd’hui partie du Pays basque au sens de la loi dite ’Pasqua’ de 1997.
    Il est pourtant proche du Béarn et de la Gascogne.
    Mais, il ne correspond pas au titre ’Landes Adour Chalosse’ !

    Réponse de Gasconha.com :
    J’ai hésité sur l’attribution géographique de cette commune, sachant que, pour l’instant, le choix est entre "Landes Adour Chalosse" et "Pyrénées"...
    [Tederic]

  • A mon avis, il serait judicieux d’attribuer comme situation géographique ’Le Pays Charnegou’ pour les villages faisant partie du Canton de Bidache.

    Réponse de Gasconha.com :
    Certes, mais Gasconha.com utilise pour étiqueter les lòcs la même liste de grandes zones géographiques que pour les ligams.
    Si on introduit le "Pays Charnegou", il faut alors classifier toute la Gascogne en petits pays. Gros travail, déjà, pour fixer la liste, et aussi petite modification de la structure de la base de données pour introduire ce niveau géographique...

  • Je pensais que le probleme viendrait de là ! Donc, cette appellation restera dans mon commentaire pour les internautes !

    Réponse de Gasconha.com :
    Elle peut figurer, pour l’instant, dans la zone "type" du formulaire, ou dans la zone "commentaire".
    Un jour peut-être, le formulaire des lòcs comprendra une zone pour le "petit pays" !-)
    Je m’aperçois d’ailleurs avec effroi qu’il n’en a même pas une pour la commune !

    Merci d’avance pour vos propositions de lòcs.

    [Tederic]


  • Bien que le village soit majoritairement gascophonne, il reste des traces d’une architecture basque : mélange navarraise/labourdine. Cette maison ne présente presque plus aucuns caractères anciens mise à part les colombages et les pierres d’encadrement de la porte de l’ezkaratz/sau.

  • La maison au premier plan (une grange-garage, mais peut-être autrefois une vraie maison ?) me parait totalement vasconne, pour les traits que signale Peio, mais aussi pour ce qui semble être des rajouts abrités sous la même pente de toit que le bâtîment initial, ce qui crée une disymétrie de façade.

  • Il me semble que la mairie est une construction récente (XIXème), non ?
    Toujours est-il que j’ai assez de mal à faire un différence notable entre la maison basque de Mixe et la maison bas-aturine gasconne, sauf que dans les temps récents, on a peint en s’inspirant des maisons labourdines.
    Rappelons que Mixe relevait de l’évêché de Dax.

    Lien intéressant :
    books.google.fr

  • Toutes les pages ne sont pas lisibles en ligne. Dommage.
    Je trouve la conclusion sur le Pays de Mixe assez étrange : grosso-modo, l’auteur fait la démonstration des liens intimes entre les maisons de Mixe et les maisons des pays gascons adjacents, qui sont à vrai dire presque identiques (de même les maisons bourgeoises à quatre pentes), jusque dans la manière de peindre.
    Et l’auteur d’écrire : "malgré cette parenté avec les maisons sud landaises, la maison mixaine garde un caractère typiquement basque, qui s’accentuera encore lorsque les possesseurs de vieilles maisons, remettant en valeur certains éléments fondamentaux comme les pans de bois, donneront à la façade plus de couleur et de luminosité".

    Bref, les maisons mixaines ne sont pas basques mais elles sont quand même basques, et puis si elles ne le sont pas tout à fait maintenant parce qu’elle ressemblent encore trop aux tristes maisons sud landaises, elles le deviendront bientôt, parce qu’elles sont basques ... ou parce qu’elles ne le sont pas encore.
    Enfin bref, on a un exemple assez amusant dans un texte technique du mépris pour l’architecture gasconne qui ne bénéficie pas du label basque (et si je lis bien le texte, les maisons gasconnes ne méritent pas plus de couleur et de luminosité).

  • La lecture est juste et représentative de ce que la majeure partie de la population, basque, gasconne ou autre, pense.
    Il en est exactement de même pour tous les pans de la culture gasconne (béarnaise, pyrénéenne, landaise etc.) et plus grave encore c’est ce que pense quasiment tout le monde, occitaniste et béarniste inclus, quand on "compare" les deux langues. C’est grave. À l’étranger, c’est pire, le comparatif se borne à "basque/français" : difficile de faire comprendre que la culture et la langue gasconne a finalement beaucoup plus pâti du "jacobinisme français", qu’il vienne de Paris ou de l’intérieur que tout ce qui a attrait au(x) mythique(s) Pays basque(s).
    Quand certains reconnaissent une parenté vasconne entre les deux voisins, ce n’est que pour en conclure que les pays gascons n’ont fait que copier les basques, ou en ont été passivement influencés.


Un gran de sau ?

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