Lavedan Pyrénées

Arrens-Marsous

- Vincent P.


 

Marsous / Marsós


Des limites de la graphie alibertine étymologisante : les premières attestations sont immuablement Marcaos, Marsaos, Marchaos, ... puis Marssos à partir du XIVème siècle, puis à partir de 1342 une latinisation "de Marssonis" et seulement en 1429 "Marsons" (s’il ne s’agit pas d’une mauvaise lecture).

On rencontre ailleurs ce drôle de suffixe -aos (par exemple Mendousse en Béarn est anciennement Mendaosse). A mon avis, il s’agit bien de la forme d’origine via -aos qui devient -aus puis réduit à -ous. Il ne s’agit pas forcément d’un suffixe variante de -os : Anhaux au Pays Basque est attesté dans les textes gascons alternativement onodz, naoz, anhautz, anus, ... auz serait une variante de aitz.

Il faudra résoudre ultérieurement la question de l’étymon, ce qui est certain c’est que restituer une nasale à l’écrit est cavalier au vu des attestations anciennes (phonétiquement en Lavedan, c’est pareil).
Grosclaude d’ailleurs propose : Marçós. Sur la base qu’il y a derrière un Marcius latin quelconque. Bof. Dans l’expectative, Marsós est tout aussi convenable.


 

Un gran de sau ?

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