Couserans Pyrénées

Taurignan-Castet

- Vincent P.


 

Perrot / Perròt


 

Grans de sau

  • Le Couserans a franchement été découpé comme un malpropre : outre le fait qu’on lui a adjoint le Pays de Foix (de telle sorte que le Couserans, partie la plus intéressante de l’Ariège moderne, sans chauvinisme gascon aucun, se reconnait aujourd’hui dans l’appellation "ariégeois"), il a par exemple perdu la commune de Portet d’Aspet au pied du col homonyme sans vraiment que l’on puisse en savoir la raison tant l’appartenance de Portet-d’Aspet à la Haute-Garonne est irrationnelle : le village est au pied du col encore en Bellongue !

  • C’est la vision que l’on a en descendant le col de Cap Blanc qui constituait la frontière entre le Couserans (ici la vallée du Salat) et le Volvestre (pays commingeois en tout cas dans la vallée du Volp).
    Les limites modernes ont altéré l’ancienne géographie qui était pourtant naturelle, à savoir que le col de Cap Blanc constitue notablement une frontière entre les Petites Pyrénées autour de Fabas encore tournées vers la vallée de la Garonne, et le Couserans axé sur celle du Salat.

  • Le sommet le plus haut en arrière-plan est évidemment le Valier, le jumeau du Pic de Midi de Bigorre pour ce qui est de la forme.
    Ce pic a-t-il possédé un autre nom, moins chrétien ?

  • En tout cas, pour revenir sur cette question de la dénomination des montagnes, un cas comme celui du Montaigu (anciennement Oscaga/Oscagna) me laisse penser que nombre de nos montagnes gasconnes ont été débaptisées, soit via l’imaginaire chrétien, soit traduits, soit substitués tout simplement.


Un gran de sau ?

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