Port Maubert


 

Port Maubert


Port Maubert tient son nom du cours d’eau qui forme l’estey sur la Gironde sur lequel il est installé.
Peut-on calquer l’analyse étymologique sur celle de Tosti pour "Salabert" = Salaberht (sala = maison noble + berht = brillant) ?
On aurait alors "Maubert" = Mauberht ( mau = mal, mauvais + berht = brillant) ce qui signifierait "qui brille mal" pour un cours d’eau particulièrement boueux ...
[Claude Margueritat]

[Photo de Vincent P.]


 

Grans de sau

  • Saint-Fort se situe en Saintonge. Il n’y a plus d’esteys en Saintonge, mais des étiers, forme d’oïl du latin estuarium.

    Toute cette côte l’estuaire en Saintonge est grande de beauté, un vrai contraste avec l’âpreté de la rive médoquine, comme une métaphore des caractères, la gauloiserie saintongeaise, la sauvagerie ethnique du Médoc.

    Quant à l’étymologie, pas besoin de recourir aux racines germaniques : c’est le port du dénommé Maubert, qui était un prénom germanique commun, dont l’étymologie avait depuis longtemps été perdue quand il était couramment donné au Moyen-Âge.

    Ce n’est plus la Gascogne, c’est une terre d’oïl : c’est le pays des toponymes en -erie formés sur des patronymes (La Bloterie, La Brizarderie, Les Rainguettereries, ...), des lieux-dits en "chez" (Chez Grenier, Chez Guillon, Chez Jousselin, ...).

    Des toponymes m’intriguent, qui font montre du maintien d’un ca- initial non palatisé en cha- mais nous savons que les origines peuvent être multiples : La Cafourche ou La Carrefourche doivent provenir du latin qua- (carrefour ?). Casmiatte ou La Casse sont plus difficiles.

  • La casse, gasse, gache, c’est la mare, le trou boueux, en oïl.

    Au sujet de la beauté de la côte saintongeaise, elle se poursuit même jusqu’au Bec. :) La corniche à Gauriac, rien de tel !


Un gran de sau ?

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